Mardi 11 juin :
Mercredi 12 juin :
Jeudi 13 juin :
Vendredi 14 juin :
Samedi 15 juin :
Dimanche 16 juin :
Lundi 17 juin :
Mardi 18 juin :
Mercredi 19 juin :
Jeudi 20 juin :
FERIOJ ( journal culturel )
Une photo par jour #8 (du 11 au 20 juin)
Vendredi 21 juin 2013 à 10:46
Une photo par jour #7 (du 1er au 10 juin)
Mardi 11 juin 2013 à 12:19
Samedi 1er juin :
Dimanche 2 juin :
Lundi 3 juin :
Mardi 4 juin :
Mercredi 5 juin :
Jeudi 6 juin :
Vendredi 7 juin :
Samedi 8 juin :
Dimanche 9 juin :
Lundi 10 juin :
Dimanche 2 juin :
Lundi 3 juin :
Le meilleur thé à la menthe de ma vie, bu au cinéma les Carmes
pendant la rencontre après la projection du Premier homme.
pendant la rencontre après la projection du Premier homme.
Mardi 4 juin :
Arbre remarquable : gingko biloba de 27 mètres d'envergure au Jardin des Plantes d'Orléans.
Mercredi 5 juin :
Jeudi 6 juin :
Des roses ont fleuri depuis le 29 mai !
Vendredi 7 juin :
Salade biquette à la Cantine : salade, tomates confites, oeuf poché, noix, miel, brick de chèvre
Samedi 8 juin :
Premier éclaircissement avant de passer à l'étape décoloration
Dimanche 9 juin :
Beignets de fleurs d'acacia
Lundi 10 juin :
(je triche, en réalité pas pris de photos le 10 juin, cette photo a été prise le soir du 9 juin)
"J'attends ton article sur l'épilation".
Mardi 11 juin 2013 à 2:20
Ok donc. Je ne l'ai pas fait avant par flemme et parce que je suis déchirée entre "j'aurais BEAUCOUP de choses à dire sur le sujet" et "je n'ai rien à dire en fait, à part : lâchez-moi, et lâchez-nous, toutes : nos poils ne sont pas un problème". Je vais donc essayer de parvenir à un compromis en développant un peu ma position tout en essayant d'être (très relativement) synthétique.
Je suis une femme, comme tout le monde je suis poilue, et on peut d'ailleurs considérer que je le suis plus que la moyenne (assez pour qu'un médecin trouve utile d'écrire le mot "hirsutisme" dans mon carnet de santé quand j'avais 15 ans). Pendant des années, j'ai eu honte de mes poils parce que la société nous répète que les poils c'est moche et dégueulasse, alors je cherchais, soit à m'en débarrasser, soit à les cacher. Ma remise en cause de l'épilation s'est faite progressivement :
Le plus évident, ce qui me gêne dès le début : s'épiler, c'est chiant, douloureux, contraignant, une perte de temps et d'argent, et dans mon cas une corvée sans fin car mes poils repoussent très vite (poussent un peu partout). Ma peau me fait bien savoir qu'elle supporte mal l'épilation, quelles que soient les méthodes employées ; aux aisselles par exemple quand je me rase ça me pique, brûle et gratte pendant 2 jours (et deux jours après, mes poils ont déjà repoussé de manière visible, retour à la case départ et torture infinie, whouhou). Une fois j'ai essayé d'ôter les poils de mes aisselles avec un épilateur électrique, je ne l'ai fait qu'une seconde parce que j'ai eu très mal et j'ai saigné.
A part l'été, je ne m'épilais que très rarement parce que je ne voyais aucune raison d'être glabre étant donné les inconvénients cités ci-dessus. En 2011, je ne me suis pas épilée de tout l'automne/hiver (par flemme tout simplement), si bien qu'arrivée au printemps je m'étais complètement habituée à mon corps velu. Je ne me trouvais plus "monstrueuse" (au contraire, mes aisselles sans poils me choquent à présent) et c'est là que j'ai pris pleinement conscience que je ne m'épilais que pour les autres, par peur des moqueries. Je me suis de nouveau épilée l'été dernier pour être tranquille et ne pas être marginalisée en public, mais c'est devenu de plus en plus une corvée, un truc que je faisais parce que je me sentais obligée de le faire mais qui me déplaisait fortement.
Ma mère ne s'est pas toujours rasée sous les bras (quand j'étais ado, je le lui faisais d'ailleurs remarquer en l'incitant un peu à le faire, sûrement par jalousie parce que je n'osais pas faire comme elle !), ma tante ne s'épile pas toujours donc je l'ai vue pas mal de fois en jupe jambes poilues, et une de mes amies ne s'épile pas les jambes et assume parfaitement d'être en short devant tout le monde. Malgré ces modèles, je n'arrivais pas à franchir le pas de la non-épilation me concernant, en partie parce que je suis plus poilue qu'elles (et avec des poils plus noirs donc plus visibles), puis on n'en parlait pas ensemble, donc je continuais à me sentir seule avec mes insécurités, et à me trouver hideuse parce qu'"anormalement" poilue (puis étant également confrontée à d'autres complexes, je me disais que je pouvais au moins évacuer plus ou moins le problème des poils en les rasant... tu parles).
Ce qui m'a aidée à voir les choses autrement, c'est Internet, et avant tout le site du M.I.E.L et son opération "été sans épilation" : cette page compile tout un tas d'arguments sensés remettant en cause l'épilation, notamment en mettant en évidence qu'il s'agit d'un instrument d'aliénation du corps des femmes, puisque les hommes ne sont pas soumis à ce diktat. Cette lecture a été une grosse révélation pour moi et m'a vraiment aidée à accepter mon corps tel qu'il est, et à rejeter l'obligation de s'épiler qui me semblait quasiment aller de soi auparavant !
Quelques autres articles sur le sujet :
- La guerre au poil
- Injonctions, poil aux...
- La pilosité féminine (gros dossier, pas encore tout lu)
Puis voir des tas de jolis poils / dessins en faveur du poil, le top du top c'est tumblr :
- vive le hairypitsclub ! (où j'ai déjà participé 3 fois, ici, là et là),
- hairydrawings
- ohouidespoils
- hairychallenge
- mon propre tumblr
Enfin ma dernière découverte merveilleuse en date c'est phoenixfloe, une formidable jeune femme super-poilue, super-belle et super-classe *_*
Bilan personnel de tout cela : je n'ai plus envie de m'épiler actuellement, être en public en débardeur / robe cet été me demandera sûrement de l'audace au début (je l'ai déjà fait deux jours ça s'est bien passé, en fait, je vous raconterai si cela donne à des confrontations marrantes) mais maintenant ça me semble largement plus faisable que de recommencer à me plier à cette "obligation" qui ne soumet que les femmes. Je vois pas pourquoi mes poils devraient poser un problème à qui que ce soit alors que les poils des hommes sont tout à fait acceptables (de manière générale, qu'on empêche une femme de faire quoi que ce soit parce qu'elle est une femme me révolte - et vice versa, les hommes devraient pouvoir se sentir libres de porter des jupes / mettre du vernis à ongles / exprimer leurs émotions etc !)
Je suis une femme, comme tout le monde je suis poilue, et on peut d'ailleurs considérer que je le suis plus que la moyenne (assez pour qu'un médecin trouve utile d'écrire le mot "hirsutisme" dans mon carnet de santé quand j'avais 15 ans). Pendant des années, j'ai eu honte de mes poils parce que la société nous répète que les poils c'est moche et dégueulasse, alors je cherchais, soit à m'en débarrasser, soit à les cacher. Ma remise en cause de l'épilation s'est faite progressivement :
Le plus évident, ce qui me gêne dès le début : s'épiler, c'est chiant, douloureux, contraignant, une perte de temps et d'argent, et dans mon cas une corvée sans fin car mes poils repoussent très vite (poussent un peu partout). Ma peau me fait bien savoir qu'elle supporte mal l'épilation, quelles que soient les méthodes employées ; aux aisselles par exemple quand je me rase ça me pique, brûle et gratte pendant 2 jours (et deux jours après, mes poils ont déjà repoussé de manière visible, retour à la case départ et torture infinie, whouhou). Une fois j'ai essayé d'ôter les poils de mes aisselles avec un épilateur électrique, je ne l'ai fait qu'une seconde parce que j'ai eu très mal et j'ai saigné.
A part l'été, je ne m'épilais que très rarement parce que je ne voyais aucune raison d'être glabre étant donné les inconvénients cités ci-dessus. En 2011, je ne me suis pas épilée de tout l'automne/hiver (par flemme tout simplement), si bien qu'arrivée au printemps je m'étais complètement habituée à mon corps velu. Je ne me trouvais plus "monstrueuse" (au contraire, mes aisselles sans poils me choquent à présent) et c'est là que j'ai pris pleinement conscience que je ne m'épilais que pour les autres, par peur des moqueries. Je me suis de nouveau épilée l'été dernier pour être tranquille et ne pas être marginalisée en public, mais c'est devenu de plus en plus une corvée, un truc que je faisais parce que je me sentais obligée de le faire mais qui me déplaisait fortement.
Ma mère ne s'est pas toujours rasée sous les bras (quand j'étais ado, je le lui faisais d'ailleurs remarquer en l'incitant un peu à le faire, sûrement par jalousie parce que je n'osais pas faire comme elle !), ma tante ne s'épile pas toujours donc je l'ai vue pas mal de fois en jupe jambes poilues, et une de mes amies ne s'épile pas les jambes et assume parfaitement d'être en short devant tout le monde. Malgré ces modèles, je n'arrivais pas à franchir le pas de la non-épilation me concernant, en partie parce que je suis plus poilue qu'elles (et avec des poils plus noirs donc plus visibles), puis on n'en parlait pas ensemble, donc je continuais à me sentir seule avec mes insécurités, et à me trouver hideuse parce qu'"anormalement" poilue (puis étant également confrontée à d'autres complexes, je me disais que je pouvais au moins évacuer plus ou moins le problème des poils en les rasant... tu parles).
Ce qui m'a aidée à voir les choses autrement, c'est Internet, et avant tout le site du M.I.E.L et son opération "été sans épilation" : cette page compile tout un tas d'arguments sensés remettant en cause l'épilation, notamment en mettant en évidence qu'il s'agit d'un instrument d'aliénation du corps des femmes, puisque les hommes ne sont pas soumis à ce diktat. Cette lecture a été une grosse révélation pour moi et m'a vraiment aidée à accepter mon corps tel qu'il est, et à rejeter l'obligation de s'épiler qui me semblait quasiment aller de soi auparavant !
Quelques autres articles sur le sujet :
- La guerre au poil
- Injonctions, poil aux...
- La pilosité féminine (gros dossier, pas encore tout lu)
Puis voir des tas de jolis poils / dessins en faveur du poil, le top du top c'est tumblr :
- vive le hairypitsclub ! (où j'ai déjà participé 3 fois, ici, là et là),
- hairydrawings
- ohouidespoils
- hairychallenge
- mon propre tumblr
Enfin ma dernière découverte merveilleuse en date c'est phoenixfloe, une formidable jeune femme super-poilue, super-belle et super-classe *_*
Bilan personnel de tout cela : je n'ai plus envie de m'épiler actuellement, être en public en débardeur / robe cet été me demandera sûrement de l'audace au début (je l'ai déjà fait deux jours ça s'est bien passé, en fait, je vous raconterai si cela donne à des confrontations marrantes) mais maintenant ça me semble largement plus faisable que de recommencer à me plier à cette "obligation" qui ne soumet que les femmes. Je vois pas pourquoi mes poils devraient poser un problème à qui que ce soit alors que les poils des hommes sont tout à fait acceptables (de manière générale, qu'on empêche une femme de faire quoi que ce soit parce qu'elle est une femme me révolte - et vice versa, les hommes devraient pouvoir se sentir libres de porter des jupes / mettre du vernis à ongles / exprimer leurs émotions etc !)
Mercredi 5 juin 2013 à 18:55
En mai j'ai vu 26 films
dont 6 que j'avais déjà vus
3 documentaires, et seulement 1 ciné
dont 6 que j'avais déjà vus
3 documentaires, et seulement 1 ciné
- Week-end, d'Andrew Haigh (2012)
Revu (je l'avais vu au ciné), je suis toujours très émue par cette histoire entre deux hommes. Ils sont très différents, leur histoire commence par un "coup d'un soir" et on se dit que ça n'ira pas plus loin, puis en fait il y a une certaine alchimie, et l'ambiance de ce film est géniale. Film sans prétention mais que j'adore.
- Lady Vengeance, de Park Chan-wook (2005)
Peut-être un peu trop long à démarrer, pendant tout le début je ne comprenais pas vraiment de quoi il était question, puis une fois que l'enjeu du film est révélé (grosso modo quelle vision de la justice, torture ou pas torture ?) ça s'éternise et tourne un peu en rond. Mais très beau et particulier comme toujours chez Park Chan-wook, alors j'ai envie de le revoir (je pense que j'apprécierai autrement le début en connaissant la suite).
- Lola, une femme allemande, de Rainer Werner Fassbinder (1981)
Mon premier Fassbinder et oui oui oui ! Extrêmement beau, un jeu sur les couleurs / les lumières extraordinaire. Puis adoré les personnages, les scènes de cabaret, la confrontation de deux mondes, du mal à cerner l'héroïne (et je trouve que c'est un bon point)... excellent, à revoir.
- La mort aux trousses, d'Alfred Hitchcock (1959)
Etonnée d'avoir déjà oublié ce film. En général j'aime vraiment Hitchock et ce film-ci est un de ses plus connus (donc un de ses plus grands ?) mais le thème "film d'espionnage" m'a assez rebutée même si je reconnais qu'il y a quelques grandes scènes.
- Les Quatre Cents Coups, de François Truffaut (1959)
Revu, toujours aussi touchée par le parcours de ce gamin, son manque de chance, les concours de circonstances malheureux, la sécheresse des parents ou leurs efforts inadéquats...
- Prisons : la honte de la république, de Bernard Georges (2006)
bien, cf mon petit article.
- Hedwig and the Angry Inch, de John Cameron Mitchell (2001)
Hedwig est adorable, gros charisme de Michael Pitt également. J'aurais aimé accrocher plus aux chansons (elles ne m'ont pas déplu mais je ne me souviens d'aucune). A revoir en bonne compagnie.
- Sweet Sixteen, de Ken Loach (2002)
Mon deuxième Ken Loach (Le vent se lève m'avait tellement choquée au lycée que je n'avais jamais osé regarder d'autres films de Loach depuis). Assez désespérant mais bons personnages et film relativement prenant.
- L'Apollonide, souvenirs de la maison close, de Bertrand Bonello (2011)
Très très beau (fait une cinquantaine de captures d'écrans tellement j'avais envie d'en garder des souvenirs), super costumes, et puis il y a Adèle Haenel, Esther Garrel... et donc Alice Barnole que je ne connaissais pas mais j'espère que j'aurai l'occasion de la revoir dans d'autres films parce que whaouh. Peut-être trop beau justement, ça participe à une vision "romantique" de la prostitution qui me gêne un peu à force (même si d'un autre côté j'adore malgré tout ce genre de films... contradiction quand tu nous tiens). Heureusement pour contrebalancer cette vision un peu sublimée des bordels, il y a des passages bien plus noirs... le résultat est assez étrange puisque ça donne un film contemplatif avec l'insertion de quelques passages quasiment horrifiques. Je peux comprendre que ça puisse déplaire mais personnellement j'ai vraiment aimé.
- Nuit et Brouillard, documentaire d'Alain Resnais (1955)
Documentaire d'une demie-heure sur la Shoah. Je pense (sans en être totalement sûre) que c'est ce documentaire que nous avions visionné dans le car qui nous emmenait en Pologne au lycée et dont je n'avais pas supporté le visionnage (crise de tétanie). Je suis incapable de juger ce documentaire froidement, j'étais déjà assez renseignée sur cette période historique, j'avais vu d'autres films, photos, lu des livres... mais plus il avance, moins c'est supportable, jusqu'à en arriver à un point où ça me semble "trop", mais parce que la réalité évoquée est elle-même insoutenable évidemment.
- 9m² pour deux, documentaire de Joseph Cesarini et Jimmy Glasberg (2006)
Un film écrit et interprété par une dizaine de détenus, reconstituant des moments de leur quotidien... vraiment intéressant dans la mesure où je n'avais jamais réellement essayé de me l'imaginer, donc je ne pensais pas à toutes les difficultés entraînées par la cohabitation forcée entre des détenus, la promiscuité (alors que c'est pourtant évident puisque les prisons françaises sont surpeuplées, cf "Prisons : la honte de la république"). Certains passages sont assez descriptifs/contemplatifs (je pense notamment à une scène où l'on voit l'un des détenus fumer une cigarette dans la pénombre un soir pendant que son co-détenu dort) mais permettent de s'imprégner de l'ambiance particulière, toute la dimension d'ennui qui va avec....un film qui m'a un peu fichu le mouron au final, une sorte de regard interne qui complète à mon sens assez bien le documentaire évoqué ci-dessus tout en étant un peu moins "négatif" puisqu'on voit qu'ils essaient quand même de récréer leur univers avec les moyens du bord.
- La Folie des grandeurs, de Gérard Oury (1971)
Je comprends que c'est volontairement excessif mais je n'accroche vraiment pas. A part deux ou trois passages bien trouvés qui m'ont faire sourire ("il est l'or, mon seignor..."), je n'ai pas aimé. Pas convaincue par la prestation d'Yves Montand, et Louis de Funès joue tellement toujours de la même façon dans tous les films où je l'ai vus que j'ai du mal parfois à voir dans son jeu autre chose que du cabotinage (même si par ailleurs je le trouve souvent attendrissant).
- The Rocky Horror Picture Show, de Jim Sharman (1975)
Revu et je suis prête à le revoir encore bientôt parce que je considère ce film comme un de mes films cultes à présent, c'est délicieusement kitsch, drôle, jouissif, coloré, les chansons sont cool, Frank'N'Furter est génial (il mérite bien sa place sur la bannière de ce blog), j'espère qu'un jour je pourrais le revoir déguisée au Studio Galande pour pouvoir danser the Time Warp en vrai !
- La Dernière marche, de Tim Robbins (1995)
J'avais vu et apprécié ce film au lycée mais en avais gardé un souvenir très flou. Je trouve toujours qu'il s'agit d'un réquisitoire intelligent contre la peine de mort, parce qu'il a la grande qualité de ne pas tomber dans l'excès inverse qui aurait consisté à apitoyer le spectateur sur le héros condamné à mort en le faisant passer pour innocent ; revisionnage néanmoins légèrement décevant, je ne me souvenais pas que c'était aussi bavard, voire répétitif et un peu long à certains moments. Quand même un bon film que j'aurais toujours tendance à conseiller, bonnes performances de Sean Penn et Susan Sarandon.
- Les aventures de Bernard et Bianca (1977)
Un Disney que j'avais déjà vu pas mal de fois, mais quand même bien moins souvent que certains autres, donc je m'en souvenais moins bien, et j'ai notamment été impressionnée par les décors, qui sont assez fins avec de beau effets de texture... Bianca qui dit à plusieurs reprises des trucs du genre "les femmes font ça" m'a un peu agacée mais heureusement la maladresse de Bernard
- Les Lumières de la ville, de Charlie Chaplin (1931)
L'histoire d'amour avec l'aveugle est mignonne et Charlie Chaplin est un acteur que j'admire énormément. J'ai cependant trouvé l'intrigue avec son "ami" riche un peu trop prévisible et répétitive (même si je comprends bien que c'est la répétition qui rend cette situation comique, mais...) et j'ai trouvé le film un peu trop décousu, mais peut-être aussi parce que je ne l'ai pas regardé dans de très bonnes conditions (j'ai dû interrompre mon visionnage plusieurs fois). Bien mais me marquera moins que les Temps Modernes ou le Kid.
- La ferme des animaux, de Joy Batchelor et John Halas (1954)
Dommage que ce film ait pas mal vieilli, beaucoup de scènes trop longues où on voit simplement les animaux faire des trucs dans la ferme (qui m'ont tellement impatientée que j'ai pas mal utilisé la touche "avance rapide"), je ne suis pas non plus convaincue par la voix off assez sérieuse voire monocorde. Pas à jeter malgré tout, le message d'Orwell passe au final, et surtout il y a une scène vers la fin... j'étais à deux doigts de chialer. Rien que pour cette scène je vous conseille quand même ce film (mais bon, lisez le livre surtout !)
- Back Soon, de Solveig Anspach (2008)
Il y a quelques mois j'ai vu et adoré Queen of Montreuil au cinéma, alors j'ai emprunté celui-ci un peu au hasard en reconnaissant l'actrice Didda Jonsdottir que j'avais préférée sur la jacquette, sans même tilter qu'il s'agissait d'un film de la même réalisatrice. Début du film, je me dis "ah tiens encore un grutier, et puis Didda Jonsdottir a la même veste que dans Queen of Montreuil, et elle fume un joint aussi, que de ressemblances..." il m'a fallu quelques minutes pour comprendre qu'en fait Queen of Montreuil est en quelque sorte la suite de Back Soon ! C'est donc avec un très grand plaisir que j'ai retrouvé Anna et Ulfur. Un film un peu dans le même esprit que Queen of Montreuil donc, plus léger, on a une belle galerie de personnages tous à moitié déjantés et rigolos (et assez paumés aussi). La désinvolture d'Anna est rafraîchissante, on voit un petit peu l'Islande alors c'est bien chouette. J'ai l'impression que l'actrice est assez proche de son personnage, en effet en me renseignant sur le net j'ai appris qu'elle est une rockeuse poétesse féministe. Enfin bref, elle a trop la classe.
- La Rumeur, de William Wyler (1962)
Deux amies dirigent un pensionnat pour filles, l'une des gamines raconte qu'elles ont une liaison, grosses conséquences... j'ai trouvé le début assez lent (disons que connaissant dès le départ le pitch, j'étais impatiente que ça se mette vraiment en place) mais plus le film avance, plus la tension s'accroît et plus on connaît les personnages en profondeur (de nombreux élements nous guident)... super-film au final, ravie comme toujours de voir Audrey Hepburn, je ne connaissais pas Shirley MacLaine et sa prestation m'a vraiment impressionnée ! Ce film est un remake d'un film de 1936 du même réalisateur (cas de figure assez curieux, ça m'intrigue) que j'ai bien envie de voir aussi, surtout parce que Merle Oberon (que je vénère dans les Hauts de Hurlevent, un de mes films favoris, de William Wyler également) incarne l'une des protagonistes !
- Le Chat du rabbin, de Joann Sfar et Antoine Delesvaux (2011)
Il y a quelques années j'ai lu les BD que j'ai bien aimées, surtout le premier tome que j'ai relu plusieurs fois. Cela a été un grand plaisir de voir cette histoire en image, beaucoup apprécié les couleurs, les décors (on retrouve bien l'univers de Sfar), les voix, très bonne musique aussi ! Une fois qu'on dépasse ce qui correspond à l'intrigue du premier tome, mon intérêt est un peu retombé, surtout que j'ai été destabilisée par le fait que l'histoire du film n'est finalement pas la même que celle de la BD (cela ne correspond pas à mes souvenirs vagues en tout cas...). Trop d'aventures qui font qu'on s'éloigne de ce qui m'intéressait le plus, à savoir les conversations drôles et subversives entre le chat et son maître. Bon film, mais je préfère de loin la BD.
- Gatsby le magnifique, de Baz Luhrmann (2013) CINE
J'ai lu le livre juste avant d'aller voir le film (je l'ai fini 2 heures avant d'aller au cinéma) et j'ai été assez satisfaite de voir en images ce que je venais de lire, il y a assez peu d'infidélités (ou en tout cas d'infidélités "problématiques" à mon goût). Je regrette simplement que la relation entre le héros et Jordan Baker soit si peu développée dans le film, mais bon... j'ai apprécié la performance de Di Caprio et j'ai surtout adoré le côté très flamboyant du film (ayant déjà vu et beaucoup aimé Moulin Rouge du même réalisateur je m'attendais bien à ce qu'on ait droit à ce déluge visuel), rien que pour les scènes festives je suis ressortie du cinéma avec plein d'étoiles dans les yeux. Il y aurait sûrement beaucoup plus à en dire, je pense qu'il est plus difficile de s'attacher aux personnages en voyant simplement le film, là je pense que mon appréciation vient aussi du fait que j'ai projeté complètement mon affection pour les personnages du livre sur ceux du film, mais par exemple dans le film Daisy, même si elle est toute mignonne (faut vraiment que je me penche plus sur la filmo de Carey Mulligan, qui m'avait déjà plu dans Drive et Shame), je trouve qu'elle est bien plus intéressante dans le livre.
- Hôtel Transylvanie, de Genndy Tartakovsky (2013)
Pas complètement mauvais mais animation/graphisme sans rien d'innovant ou spécialement travaillé (rien qui sorte de l'ordinaire esthétiquement à mon goût en tout cas) et en ce qui concerne l'histoire c'est pire, gros repompage de Monstres et Compagnie en moins bien, avec des scènes/décors/personnages qui rappellent aussi pas mal les Noces Funèbres (et les Burton en général), Harry Potter, et Retour vers le Futur (pour la scène avec la guitare). Si le film avait de son côté apporté quelque chose d'original ces "inspirations" ne m'auraient pas dérangée car je les aurais uniquement vues comme des clins d'oeil, mais là... mouais.
Puis les monstres sont complètement inoffensifs, les vampires n'ont aucun mal à résister à l'appel du sang humain... faire un film avec des monstres, même pour enfants, en niant complètement ce qui est intéressant dès qu'on a une thématique "monstrueuse" dans un film, je trouve que c'est pas mal du gâchis (pour ne pas parler de foutage de gueule). Fin mièvre à vomir, passages musicaux sans intérêt. Je pense que c'est un agréable film d'aventures pour enfants (parce qu'enfant, aucun des défauts que je viens de citer ne m'aurait vraiment dérangée), puis il a l'avantage d'être très rythmé par des scènes d'action, que j'ai d'ailleurs trouvées presque hystériques, je dois être trop vieille ahah (enfin bon, j'ai jamais vraiment aimé les scènes d'action). Et quelques détails bien trouvés (la scène du bingo !), hélas bien trop peu nombreux, me font lui mettre la moyenne, mais vraiment très dispensable à mon avis, même si vous êtes féru de films d'animation.
- Le Nom des gens, de Michel Leclerc (2010)
Revu et je kiffe toujours autant la fraîcheur et le côté bordélique attachant du personnage incarné par Sara Forestier, sa vision un peu naïve (quoique ?) des "fachos" rejoint la mienne d'une certaine façon ! J'ai très très souvent du mal avec les comédies et le sujet "politique" de celle-ci me semblait un frein à l'époque où j'ai vu ce film pour la première fois, mais il me met de bonne humeur et j'aime de plus en plus Jacques Gamblin (en plus mes parents ont aussi bien aimé ce film, c'est chouette).
- My Own Private Idaho, de Gus Van Sant (1991)
Une légère déception sur certaines scènes que j'ai trouvé un chouïa longues, surtout dans la première partie du film (je pense à certaines scènes "collectives", avant que les deux protagonistes partent tous les deux) mais globalement, j'ai adoré leur relation à la fois ambigüe / tendre / désespérante et la narcolepsie du héros donne vraiment un côté spécial au film, parce qu'elle influe sur la narration du film, l'enchaînement des scènes est fait de telle sorte qu'on passe d'un endroit / moment à un autre en suivant le réveil du héros qui s'est endormi brusquement et se retrouve ballotté ici et là en n'ayant pas d'autre choix que d'accepter ce qui lui arrive et suivre comme il peut - sensation que le héros ne s'appartient pas vraiment, comme s'il était à la fois détaché et au contraire submergé par ce qui lui arrive, idée d'autant plus forte qu'il se prostitue... je ne saurais pas vraiment expliquer mais j'aurais tendance à interpréter ça de manière plus large : les évènements dûs au hasard, on ne contrôle pas vraiment ce qui nous arrive, toute notre existence a parfois un côté onirique parce que parfois on n'y comprend plus rien, les rêves et souvenirs envahissent notre esprit donc on peut se laisser déconcentrer en mélangeant un peu le vrai et le faux... je vais sûrement trop loin dans mon délire mais ça me plaît bien, tout ça. Bonne histoire, bonne ambiance, sacré héros, très bon film que je recommande. Et cela me donne envie de m'intéresser à l'acteur principal que je ne connaissais pas du tout, River Phoenix (et pendant tout le film, je n'ai pas arrêté de penser que j'aurais aussi vachement bien vu Michael Pitt dans son rôle).
- Mourir d'aimer, d'André Cayatte (1971)
Un film que ma grand-mère me conseillait depuis longtemps, mais je suis assez déçue. Le pitch : une histoire d'amour entre une professeur de français et un lycéen en 1968. J'apprécie ce genre d'histoires (j'avais beaucoup aimé Noce blanche avec Vanessa Paradis, il faudrait que je le revoir d'ailleurs), cela part bien, cela m'a fait plaisir de découvrir Annie Girardot jeune, mais je trouve qu'assez rapidement on s'enlise, ça devient répétitif et trop long, à part Annie Girardot je ne suis pas emballée par le jeu des autres acteurs (ça a un peu vieilli tout ça), et les images sont tellement sombres que c'était décourageant, il y a certaines scènes où j'avais l'impression de ne rien discerner du tout ! A noter, j'ai vu ce film dans des conditions très médiocres (lecteur DVD portable avec un tout petit écran...) donc possible que le problème de luminosité soit en grande partie dû à l'appareil (mais pas complètement non plus, faut pas pousser). Puis comme le film s'inspire d'un fait divers, la fin est racontée sur la jacquette du DVD et je trouve ça bien dommage, en fait (donc si vous pouvez voir ce film sans connaître la fin avant, ça me semblerait mieux pour vous).
- Maurice, de James Ivory (1987)
Très beau et vraiment sensuel, sans jamais tomber dans le mièvre / pathétique / trop cru. Je pense que c'est la première fois que j'apprécie autant Hugh Grant, d'habitude il m'agace mais là, whaouh, révélation. Ressenti beaucoup d'empathie pour les personnages de manière générale, le film est assez long (2h20) mais je n'ai pas vu le temps passer, on voit l'évolution des personnages sans que ça soit jamais ni trop lent, ni précipité. J'ai du mal à comprendre qu'il puisse encore y avoir des homophobes alors que des films de ce genre existent en fait (mais ça c'est parce que je suis une hippie naïve sûrement).
- Lady Vengeance, de Park Chan-wook (2005)
Peut-être un peu trop long à démarrer, pendant tout le début je ne comprenais pas vraiment de quoi il était question, puis une fois que l'enjeu du film est révélé (grosso modo quelle vision de la justice, torture ou pas torture ?) ça s'éternise et tourne un peu en rond. Mais très beau et particulier comme toujours chez Park Chan-wook, alors j'ai envie de le revoir (je pense que j'apprécierai autrement le début en connaissant la suite).
- Lola, une femme allemande, de Rainer Werner Fassbinder (1981)
Mon premier Fassbinder et oui oui oui ! Extrêmement beau, un jeu sur les couleurs / les lumières extraordinaire. Puis adoré les personnages, les scènes de cabaret, la confrontation de deux mondes, du mal à cerner l'héroïne (et je trouve que c'est un bon point)... excellent, à revoir.
- La mort aux trousses, d'Alfred Hitchcock (1959)
Etonnée d'avoir déjà oublié ce film. En général j'aime vraiment Hitchock et ce film-ci est un de ses plus connus (donc un de ses plus grands ?) mais le thème "film d'espionnage" m'a assez rebutée même si je reconnais qu'il y a quelques grandes scènes.
- Les Quatre Cents Coups, de François Truffaut (1959)
Revu, toujours aussi touchée par le parcours de ce gamin, son manque de chance, les concours de circonstances malheureux, la sécheresse des parents ou leurs efforts inadéquats...
- Prisons : la honte de la république, de Bernard Georges (2006)
bien, cf mon petit article.
- Hedwig and the Angry Inch, de John Cameron Mitchell (2001)
Hedwig est adorable, gros charisme de Michael Pitt également. J'aurais aimé accrocher plus aux chansons (elles ne m'ont pas déplu mais je ne me souviens d'aucune). A revoir en bonne compagnie.
- Sweet Sixteen, de Ken Loach (2002)
Mon deuxième Ken Loach (Le vent se lève m'avait tellement choquée au lycée que je n'avais jamais osé regarder d'autres films de Loach depuis). Assez désespérant mais bons personnages et film relativement prenant.
- L'Apollonide, souvenirs de la maison close, de Bertrand Bonello (2011)
Très très beau (fait une cinquantaine de captures d'écrans tellement j'avais envie d'en garder des souvenirs), super costumes, et puis il y a Adèle Haenel, Esther Garrel... et donc Alice Barnole que je ne connaissais pas mais j'espère que j'aurai l'occasion de la revoir dans d'autres films parce que whaouh. Peut-être trop beau justement, ça participe à une vision "romantique" de la prostitution qui me gêne un peu à force (même si d'un autre côté j'adore malgré tout ce genre de films... contradiction quand tu nous tiens). Heureusement pour contrebalancer cette vision un peu sublimée des bordels, il y a des passages bien plus noirs... le résultat est assez étrange puisque ça donne un film contemplatif avec l'insertion de quelques passages quasiment horrifiques. Je peux comprendre que ça puisse déplaire mais personnellement j'ai vraiment aimé.
- Nuit et Brouillard, documentaire d'Alain Resnais (1955)
Documentaire d'une demie-heure sur la Shoah. Je pense (sans en être totalement sûre) que c'est ce documentaire que nous avions visionné dans le car qui nous emmenait en Pologne au lycée et dont je n'avais pas supporté le visionnage (crise de tétanie). Je suis incapable de juger ce documentaire froidement, j'étais déjà assez renseignée sur cette période historique, j'avais vu d'autres films, photos, lu des livres... mais plus il avance, moins c'est supportable, jusqu'à en arriver à un point où ça me semble "trop", mais parce que la réalité évoquée est elle-même insoutenable évidemment.
- 9m² pour deux, documentaire de Joseph Cesarini et Jimmy Glasberg (2006)
Un film écrit et interprété par une dizaine de détenus, reconstituant des moments de leur quotidien... vraiment intéressant dans la mesure où je n'avais jamais réellement essayé de me l'imaginer, donc je ne pensais pas à toutes les difficultés entraînées par la cohabitation forcée entre des détenus, la promiscuité (alors que c'est pourtant évident puisque les prisons françaises sont surpeuplées, cf "Prisons : la honte de la république"). Certains passages sont assez descriptifs/contemplatifs (je pense notamment à une scène où l'on voit l'un des détenus fumer une cigarette dans la pénombre un soir pendant que son co-détenu dort) mais permettent de s'imprégner de l'ambiance particulière, toute la dimension d'ennui qui va avec....un film qui m'a un peu fichu le mouron au final, une sorte de regard interne qui complète à mon sens assez bien le documentaire évoqué ci-dessus tout en étant un peu moins "négatif" puisqu'on voit qu'ils essaient quand même de récréer leur univers avec les moyens du bord.
- La Folie des grandeurs, de Gérard Oury (1971)
Je comprends que c'est volontairement excessif mais je n'accroche vraiment pas. A part deux ou trois passages bien trouvés qui m'ont faire sourire ("il est l'or, mon seignor..."), je n'ai pas aimé. Pas convaincue par la prestation d'Yves Montand, et Louis de Funès joue tellement toujours de la même façon dans tous les films où je l'ai vus que j'ai du mal parfois à voir dans son jeu autre chose que du cabotinage (même si par ailleurs je le trouve souvent attendrissant).
- The Rocky Horror Picture Show, de Jim Sharman (1975)
Revu et je suis prête à le revoir encore bientôt parce que je considère ce film comme un de mes films cultes à présent, c'est délicieusement kitsch, drôle, jouissif, coloré, les chansons sont cool, Frank'N'Furter est génial (il mérite bien sa place sur la bannière de ce blog), j'espère qu'un jour je pourrais le revoir déguisée au Studio Galande pour pouvoir danser the Time Warp en vrai !
- La Dernière marche, de Tim Robbins (1995)
J'avais vu et apprécié ce film au lycée mais en avais gardé un souvenir très flou. Je trouve toujours qu'il s'agit d'un réquisitoire intelligent contre la peine de mort, parce qu'il a la grande qualité de ne pas tomber dans l'excès inverse qui aurait consisté à apitoyer le spectateur sur le héros condamné à mort en le faisant passer pour innocent ; revisionnage néanmoins légèrement décevant, je ne me souvenais pas que c'était aussi bavard, voire répétitif et un peu long à certains moments. Quand même un bon film que j'aurais toujours tendance à conseiller, bonnes performances de Sean Penn et Susan Sarandon.
- Les aventures de Bernard et Bianca (1977)
Un Disney que j'avais déjà vu pas mal de fois, mais quand même bien moins souvent que certains autres, donc je m'en souvenais moins bien, et j'ai notamment été impressionnée par les décors, qui sont assez fins avec de beau effets de texture... Bianca qui dit à plusieurs reprises des trucs du genre "les femmes font ça" m'a un peu agacée mais heureusement la maladresse de Bernard
- Les Lumières de la ville, de Charlie Chaplin (1931)
L'histoire d'amour avec l'aveugle est mignonne et Charlie Chaplin est un acteur que j'admire énormément. J'ai cependant trouvé l'intrigue avec son "ami" riche un peu trop prévisible et répétitive (même si je comprends bien que c'est la répétition qui rend cette situation comique, mais...) et j'ai trouvé le film un peu trop décousu, mais peut-être aussi parce que je ne l'ai pas regardé dans de très bonnes conditions (j'ai dû interrompre mon visionnage plusieurs fois). Bien mais me marquera moins que les Temps Modernes ou le Kid.
- La ferme des animaux, de Joy Batchelor et John Halas (1954)
Dommage que ce film ait pas mal vieilli, beaucoup de scènes trop longues où on voit simplement les animaux faire des trucs dans la ferme (qui m'ont tellement impatientée que j'ai pas mal utilisé la touche "avance rapide"), je ne suis pas non plus convaincue par la voix off assez sérieuse voire monocorde. Pas à jeter malgré tout, le message d'Orwell passe au final, et surtout il y a une scène vers la fin... j'étais à deux doigts de chialer. Rien que pour cette scène je vous conseille quand même ce film (mais bon, lisez le livre surtout !)
- Back Soon, de Solveig Anspach (2008)
Il y a quelques mois j'ai vu et adoré Queen of Montreuil au cinéma, alors j'ai emprunté celui-ci un peu au hasard en reconnaissant l'actrice Didda Jonsdottir que j'avais préférée sur la jacquette, sans même tilter qu'il s'agissait d'un film de la même réalisatrice. Début du film, je me dis "ah tiens encore un grutier, et puis Didda Jonsdottir a la même veste que dans Queen of Montreuil, et elle fume un joint aussi, que de ressemblances..." il m'a fallu quelques minutes pour comprendre qu'en fait Queen of Montreuil est en quelque sorte la suite de Back Soon ! C'est donc avec un très grand plaisir que j'ai retrouvé Anna et Ulfur. Un film un peu dans le même esprit que Queen of Montreuil donc, plus léger, on a une belle galerie de personnages tous à moitié déjantés et rigolos (et assez paumés aussi). La désinvolture d'Anna est rafraîchissante, on voit un petit peu l'Islande alors c'est bien chouette. J'ai l'impression que l'actrice est assez proche de son personnage, en effet en me renseignant sur le net j'ai appris qu'elle est une rockeuse poétesse féministe. Enfin bref, elle a trop la classe.
- La Rumeur, de William Wyler (1962)
Deux amies dirigent un pensionnat pour filles, l'une des gamines raconte qu'elles ont une liaison, grosses conséquences... j'ai trouvé le début assez lent (disons que connaissant dès le départ le pitch, j'étais impatiente que ça se mette vraiment en place) mais plus le film avance, plus la tension s'accroît et plus on connaît les personnages en profondeur (de nombreux élements nous guident)... super-film au final, ravie comme toujours de voir Audrey Hepburn, je ne connaissais pas Shirley MacLaine et sa prestation m'a vraiment impressionnée ! Ce film est un remake d'un film de 1936 du même réalisateur (cas de figure assez curieux, ça m'intrigue) que j'ai bien envie de voir aussi, surtout parce que Merle Oberon (que je vénère dans les Hauts de Hurlevent, un de mes films favoris, de William Wyler également) incarne l'une des protagonistes !
- Le Chat du rabbin, de Joann Sfar et Antoine Delesvaux (2011)
Il y a quelques années j'ai lu les BD que j'ai bien aimées, surtout le premier tome que j'ai relu plusieurs fois. Cela a été un grand plaisir de voir cette histoire en image, beaucoup apprécié les couleurs, les décors (on retrouve bien l'univers de Sfar), les voix, très bonne musique aussi ! Une fois qu'on dépasse ce qui correspond à l'intrigue du premier tome, mon intérêt est un peu retombé, surtout que j'ai été destabilisée par le fait que l'histoire du film n'est finalement pas la même que celle de la BD (cela ne correspond pas à mes souvenirs vagues en tout cas...). Trop d'aventures qui font qu'on s'éloigne de ce qui m'intéressait le plus, à savoir les conversations drôles et subversives entre le chat et son maître. Bon film, mais je préfère de loin la BD.
- Gatsby le magnifique, de Baz Luhrmann (2013) CINE
J'ai lu le livre juste avant d'aller voir le film (je l'ai fini 2 heures avant d'aller au cinéma) et j'ai été assez satisfaite de voir en images ce que je venais de lire, il y a assez peu d'infidélités (ou en tout cas d'infidélités "problématiques" à mon goût). Je regrette simplement que la relation entre le héros et Jordan Baker soit si peu développée dans le film, mais bon... j'ai apprécié la performance de Di Caprio et j'ai surtout adoré le côté très flamboyant du film (ayant déjà vu et beaucoup aimé Moulin Rouge du même réalisateur je m'attendais bien à ce qu'on ait droit à ce déluge visuel), rien que pour les scènes festives je suis ressortie du cinéma avec plein d'étoiles dans les yeux. Il y aurait sûrement beaucoup plus à en dire, je pense qu'il est plus difficile de s'attacher aux personnages en voyant simplement le film, là je pense que mon appréciation vient aussi du fait que j'ai projeté complètement mon affection pour les personnages du livre sur ceux du film, mais par exemple dans le film Daisy, même si elle est toute mignonne (faut vraiment que je me penche plus sur la filmo de Carey Mulligan, qui m'avait déjà plu dans Drive et Shame), je trouve qu'elle est bien plus intéressante dans le livre.
- Hôtel Transylvanie, de Genndy Tartakovsky (2013)
Pas complètement mauvais mais animation/graphisme sans rien d'innovant ou spécialement travaillé (rien qui sorte de l'ordinaire esthétiquement à mon goût en tout cas) et en ce qui concerne l'histoire c'est pire, gros repompage de Monstres et Compagnie en moins bien, avec des scènes/décors/personnages qui rappellent aussi pas mal les Noces Funèbres (et les Burton en général), Harry Potter, et Retour vers le Futur (pour la scène avec la guitare). Si le film avait de son côté apporté quelque chose d'original ces "inspirations" ne m'auraient pas dérangée car je les aurais uniquement vues comme des clins d'oeil, mais là... mouais.
Puis les monstres sont complètement inoffensifs, les vampires n'ont aucun mal à résister à l'appel du sang humain... faire un film avec des monstres, même pour enfants, en niant complètement ce qui est intéressant dès qu'on a une thématique "monstrueuse" dans un film, je trouve que c'est pas mal du gâchis (pour ne pas parler de foutage de gueule). Fin mièvre à vomir, passages musicaux sans intérêt. Je pense que c'est un agréable film d'aventures pour enfants (parce qu'enfant, aucun des défauts que je viens de citer ne m'aurait vraiment dérangée), puis il a l'avantage d'être très rythmé par des scènes d'action, que j'ai d'ailleurs trouvées presque hystériques, je dois être trop vieille ahah (enfin bon, j'ai jamais vraiment aimé les scènes d'action). Et quelques détails bien trouvés (la scène du bingo !), hélas bien trop peu nombreux, me font lui mettre la moyenne, mais vraiment très dispensable à mon avis, même si vous êtes féru de films d'animation.
- Le Nom des gens, de Michel Leclerc (2010)
Revu et je kiffe toujours autant la fraîcheur et le côté bordélique attachant du personnage incarné par Sara Forestier, sa vision un peu naïve (quoique ?) des "fachos" rejoint la mienne d'une certaine façon ! J'ai très très souvent du mal avec les comédies et le sujet "politique" de celle-ci me semblait un frein à l'époque où j'ai vu ce film pour la première fois, mais il me met de bonne humeur et j'aime de plus en plus Jacques Gamblin (en plus mes parents ont aussi bien aimé ce film, c'est chouette).
- My Own Private Idaho, de Gus Van Sant (1991)
Une légère déception sur certaines scènes que j'ai trouvé un chouïa longues, surtout dans la première partie du film (je pense à certaines scènes "collectives", avant que les deux protagonistes partent tous les deux) mais globalement, j'ai adoré leur relation à la fois ambigüe / tendre / désespérante et la narcolepsie du héros donne vraiment un côté spécial au film, parce qu'elle influe sur la narration du film, l'enchaînement des scènes est fait de telle sorte qu'on passe d'un endroit / moment à un autre en suivant le réveil du héros qui s'est endormi brusquement et se retrouve ballotté ici et là en n'ayant pas d'autre choix que d'accepter ce qui lui arrive et suivre comme il peut - sensation que le héros ne s'appartient pas vraiment, comme s'il était à la fois détaché et au contraire submergé par ce qui lui arrive, idée d'autant plus forte qu'il se prostitue... je ne saurais pas vraiment expliquer mais j'aurais tendance à interpréter ça de manière plus large : les évènements dûs au hasard, on ne contrôle pas vraiment ce qui nous arrive, toute notre existence a parfois un côté onirique parce que parfois on n'y comprend plus rien, les rêves et souvenirs envahissent notre esprit donc on peut se laisser déconcentrer en mélangeant un peu le vrai et le faux... je vais sûrement trop loin dans mon délire mais ça me plaît bien, tout ça. Bonne histoire, bonne ambiance, sacré héros, très bon film que je recommande. Et cela me donne envie de m'intéresser à l'acteur principal que je ne connaissais pas du tout, River Phoenix (et pendant tout le film, je n'ai pas arrêté de penser que j'aurais aussi vachement bien vu Michael Pitt dans son rôle).
- Mourir d'aimer, d'André Cayatte (1971)
Un film que ma grand-mère me conseillait depuis longtemps, mais je suis assez déçue. Le pitch : une histoire d'amour entre une professeur de français et un lycéen en 1968. J'apprécie ce genre d'histoires (j'avais beaucoup aimé Noce blanche avec Vanessa Paradis, il faudrait que je le revoir d'ailleurs), cela part bien, cela m'a fait plaisir de découvrir Annie Girardot jeune, mais je trouve qu'assez rapidement on s'enlise, ça devient répétitif et trop long, à part Annie Girardot je ne suis pas emballée par le jeu des autres acteurs (ça a un peu vieilli tout ça), et les images sont tellement sombres que c'était décourageant, il y a certaines scènes où j'avais l'impression de ne rien discerner du tout ! A noter, j'ai vu ce film dans des conditions très médiocres (lecteur DVD portable avec un tout petit écran...) donc possible que le problème de luminosité soit en grande partie dû à l'appareil (mais pas complètement non plus, faut pas pousser). Puis comme le film s'inspire d'un fait divers, la fin est racontée sur la jacquette du DVD et je trouve ça bien dommage, en fait (donc si vous pouvez voir ce film sans connaître la fin avant, ça me semblerait mieux pour vous).
- Maurice, de James Ivory (1987)
Très beau et vraiment sensuel, sans jamais tomber dans le mièvre / pathétique / trop cru. Je pense que c'est la première fois que j'apprécie autant Hugh Grant, d'habitude il m'agace mais là, whaouh, révélation. Ressenti beaucoup d'empathie pour les personnages de manière générale, le film est assez long (2h20) mais je n'ai pas vu le temps passer, on voit l'évolution des personnages sans que ça soit jamais ni trop lent, ni précipité. J'ai du mal à comprendre qu'il puisse encore y avoir des homophobes alors que des films de ce genre existent en fait (mais ça c'est parce que je suis une hippie naïve sûrement).
Une photo par jour #6 (du 21 au 31 mai 2013)
Dimanche 2 juin 2013 à 19:09
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