FERIOJ ( journal culturel )
Lundi 29 octobre 2012 à 23:54
Le film qui donne envie de ne jamais devenir vieux parce que si c'est ça qui nous attend tous, au secours.
Le début m'a un peu ennuyée, la fin est un peu longue, mais au milieu y'a des scènes qui foutent les boules à mort. Tristesse, impuissance et humiliation, comment garder sa dignité dans certaines situations, etc.
J'aime toujours Isabelle Huppert. Je ne connaissais pas Jean-Louis Trintignant et effectivement c'est un très bon acteur. (Bravo aussi à Emmanuelle Riva)
Vendredi 26 octobre 2012 à 23:54
Court-métrage canadien de 17 minutes, stop-motion.
Madame Tutli-Putli monte à bord du train de nuit, traînant avec elle tous ses biens et des fantômes surgis de son passé.
Voyageant en solitaire, elle partage sa cabine avec des étrangers d'apparence tantôt bienveillante, tantôt menaçante. Quand tombe la nuit, elle se retrouve au coeur d'une angoissante aventure métaphysique, où la réalité se confond avec le rêve. Dans ce monde de mystères et de suspense aura lieu l'affrontement de Madame Tutli-Putli avec ses démons intérieurs.
Thriller jungien? Suspense hitchcockien? Tour de force artistique? Montez à bord, le train de nuit vous attend...
Super-beau, les yeux surtout de l'héroïne sont surprenants, ses expressions sont très humaines. L'ambiance du court-métrage est très réussie, on ne sait pas sur quel pied danser, un truc à la fois contemplatif et plein de suspense, poésie partout mais avec des touches légères de gore de d'obscène.... fin frustrante, mais très contente d'avoir vu ça, on s'en prend plein la vue !
Vendredi 26 octobre 2012 à 21:06
Zorg (en parlant de Betty sa nouvelle petite amie) : Comment tu la trouves ?
Mec : J'la trouve un peu vulgaire.
Zorg : Aah, tu m'rassures ! :)
De l'amour et de la folie (et des poils sous les bras :p), des enragés comme j'aime qui font n'importe quoi et aiment ça.
J'ai regardé la version intégrale qui dure quelque chose comme 2h56 et j'ai bien kiffé.
Pas mal de cul, mais scènes bien faites, réalistes, et c'est marrant de le voir toujours se lever tout nu Zorg le matin, au bout de 2 heures on a l'impression de le connaître, qu'il vit avec nous, enfin je me suis vraiment attachée aux personnages. Que je connaissais déjà de toute façon parce que j'avais lu le roman, dont je me souvenais très bien. Le film est au moins aussi bien que le livre d'ailleurs à mes yeux ! (rare) Et Betty est super-jolie, un physique vraiment intéressant en plus (surtout les cheveux courts). La façon de parler des personnages fait très "datée" (je ne sais pas comment expliquer ça disons que j'ai parfois trouvé ça un peu faux d'un point de vue actuel, mais vrai d'un point de vue des années 80, vous voyez ce que je veux dire ?).
Annie : J'suis malfoutue ? J'te fais pas envie ?
Zorg : Mais c'est pas ça, Annie, mais c'est qu'il m'arrive parfois de ne pas céder à mes envies, tu vois, ça me donne l'impression d'être un peu libre...
Mec : J'la trouve un peu vulgaire.
Zorg : Aah, tu m'rassures ! :)
De l'amour et de la folie (et des poils sous les bras :p), des enragés comme j'aime qui font n'importe quoi et aiment ça.
J'ai regardé la version intégrale qui dure quelque chose comme 2h56 et j'ai bien kiffé.
Pas mal de cul, mais scènes bien faites, réalistes, et c'est marrant de le voir toujours se lever tout nu Zorg le matin, au bout de 2 heures on a l'impression de le connaître, qu'il vit avec nous, enfin je me suis vraiment attachée aux personnages. Que je connaissais déjà de toute façon parce que j'avais lu le roman, dont je me souvenais très bien. Le film est au moins aussi bien que le livre d'ailleurs à mes yeux ! (rare) Et Betty est super-jolie, un physique vraiment intéressant en plus (surtout les cheveux courts). La façon de parler des personnages fait très "datée" (je ne sais pas comment expliquer ça disons que j'ai parfois trouvé ça un peu faux d'un point de vue actuel, mais vrai d'un point de vue des années 80, vous voyez ce que je veux dire ?).
Annie : J'suis malfoutue ? J'te fais pas envie ?
Zorg : Mais c'est pas ça, Annie, mais c'est qu'il m'arrive parfois de ne pas céder à mes envies, tu vois, ça me donne l'impression d'être un peu libre...
Jeudi 25 octobre 2012 à 0:31
Suède, 1966, Ingmar Bergman.
Persona c'est à la fois Un homme qui dort, les photos que je rêve de prendre, de la poésie, une certaine vérité, et une perfection esthétique éblouissante (les plans, les personnages, la lumière, les corps, les décors). Puis aussi une histoire d'amour d'horreur où s'entremêlent fragilité et frustration, jeu effrayant de miroir, vols mutuels d'identités.
"Tu ne crois pas que je comprends ?
Rêver vainement d’être. Pas de paraître, mais d’être, réellement.
À chaque instant, consciente, vigilante.
Mais un abîme sépare ce qu’on est pour les autres et pour soi-même.
Rêver vainement d’être. Pas de paraître, mais d’être, réellement.
À chaque instant, consciente, vigilante.
Mais un abîme sépare ce qu’on est pour les autres et pour soi-même.
Sensation de vertige et désir constant d’être enfin découverte.
D’être mise à nu, découpée en morceaux, et peut-être même anéantie.
D’être mise à nu, découpée en morceaux, et peut-être même anéantie.
Chaque intonation, un mensonge, chaque geste, une tromperie, chaque sourire, une grimace.
Se suicider ? Oh non ! C'est affreux. Ça ne se fait pas. Mais on peut être immobile. Et silencieuse.
Au moins, on ne ment pas. On peut se replier, on peut s'enfermer en soi."
Au moins, on ne ment pas. On peut se replier, on peut s'enfermer en soi."
Mercredi 24 octobre 2012 à 21:55
Sachez que la très grande majorité des films que je regarde, je les emprunte en médiathèque. Je trouve vraiment honteux que parmi les très nombreux et improbables moyens de se procurer des films que vous avez évoqués dans l'enquête à laquelle je viens de répondre patiemment (qui regarde des films sur son téléphone portable, franchement ??), vous ne proposiez pas cette solution pourtant magique qui consiste à emprunter des DVD ! Il s'agit en effet d'une solution économique (même en cas d'abonnement payant, il est vite rentabilisé), légale, et riche pour peu qu'on ait la chance d'avoir une médiathèque bien fournie près de chez soi (et des goûts pas trop pointus). Alors arrêtez un peu de sous-entendre que pour regarder des films en quantité, il faille obligatoirement être soit plein aux as, soit pirate. Cessez s'il vous plaît de mépriser les médiathèques au point de nier leur existence. Merci !
Une bibliothécaire outragée u_u
Une bibliothécaire outragée u_u
(et un bisou pour celui ou celle qui devine de quel film provient cette image)
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