FERIOJ ( journal culturel )

La Musique du Hasard

Jeudi 15 novembre 2012 à 23:01

 #30SongsOnShuffle : 
(sans tricher - ça a été dur)
1) Debout sur le Zinc - Les Passantes
2) Debout sur le Zinc - la Valse misère
3) Ayo - Letter by letter
4) Krless - Quand je voy iver retorner
5) Asa - 360 
6) Ayo - Love and hate
7) Ariane Moffat - Hiver Mile-End 
8) Goran Bregovic - Paradehtika
9) Yael Naïm - New Soul
10) Pink Martini - No hay problema
11) Claire Diterzi - Aux marches du palais
12) Mano Negra - Darling Darling
13) Coeur de pirate - Berceuse
14) BO Les Chansons d'amour - Il faut se taire (Louis Garrel & Clotilde Hesme)
15) Pink Floyd - Time
16) Indochine - Justine
17) Klaus Nomi - From Beyond
18) Amélie-Les-Crayons - Le Linge de nos mères
19)  The Pierces - Boring
20) Bill Callahan - Riding For The Feeling
21) The Real Tuesday Weld - Me and Mr Wolf
22) Indochine - Stef II
23) Les Cowboys Fringants - Si tu penses un peu comme ça
24) Hubert-Félix Thiéfaine - La fille du coupeur de joints
25) Volo - Mon Dieu
26) Compilation "Soirée Tsigane" - Nesretam Sam Rio
27) Ekova - Helas and Reason
28) BO Pulp Fiction - Girl, You'll Be A Woman Soon (Urge Overkill)
29) BO Les Chansons d'amour - J'ai cru entendre (Louis Garrel & Grégoire Leprince-Ringuet)
30) Chanson Plus Bifluorée - Les Aygalades

En gris, celles que je n'avais jamais écoutées (ou en tout cas pas le moindre souvenir).
En rouge, celles que j'ai été contente d'entendre ce soir.
Conclusion : avec le mode aléatoire, j'ai 1 chance sur 3 d'être satisfaite. 
Parmi 5869 morceaux (soit 15,5 jours d'écoute musicale continue). 
Je ne connais pas très bien mon Ipod. Et je ne sais pas si mes goûts sont mes goûts.

A vous ?!
 3 articles qui valent le coup qu'on se penche dessus :

► Sur l'évolution (ou pas...) des rapports entre amour, amitié et sexe, en s'appuyant sur l'analyse de trois comédies romantiques mettant en scène des amis qui couchent ensemble : "Les comédies romantiques américaines sur l’amitié homme/femme : redéfinition ou réaffirmation du couple et de l’Amour ?" lire l'article sur le site Le Cinéma est politique


► Un article qui fait vraiment du bien, parce qu'il démonte de manière brillante les prétendus "arguments" des anti-mariage pour tous en révélant leur homophobie, leurs contradictions et tout simplement leur absurdité. Concernant le style, on a un beau combo colère + vulgarité, ça ne plaira pas à tout le monde mais étant donné l'indignation que suscite en moi ce "débat" (qui n'a pas lieu d'être, bordel !), je trouve qu'il fait mouche. Puis le contenu et la structure de l'article sont tout bonnement excellents. Lire l'article sur Têtu : "Virginie Despentes répond à Lionel Jospin et aux anti-mariage pour tous". 


► Et pour finir un article bien plus ancien mais que je trouve toujours aussi intéressant ; il s'agit de l'encart spécial "Semaine sans écrans", écrit par Cédric Biagini, qui a été publié en mars 2010 dans le numéro 67 de la revue la Décroissance, et que l'on peut lire en ligne sur le blog "inconnu" ici

http://25.media.tumblr.com/tumblr_mb5qj9kLze1qa21u7o1_500.jpg(image de source inconnue, je rajouterai le nom de son auteur si un jour je le trouve)

Un monde sans humains ?

Lundi 12 novembre 2012 à 10:53



http://25.media.tumblr.com/tumblr_mddc5nRaxK1qa21u7o1_500.jpgXXIe siècle. Les machines sont devenues omniprésentes. Des applications robotiques aux nanotechnologies, elles envahissent notre espace. Mais ont-elles pour seul but d'améliorer notre existence ?


 Je ne suis pas très branchée documentaires (mais comme je l'ai dit récemment, je compte m'y mettre) et cette nuit j'ai regardé en ligne celui-ci, qui a été diffusé sur Arte (et sera rediffusé le 22 novembre à 11h). Extrêmement bien fait, et flippant. 

Au-delà du contenu informatif de la chose (on apprend que des trucs dingues qui semblent relever de la science-fiction sont à l'étude sous forme de projets scientifiques officiels, voire existent déjà), j'ai apprécié la construction du documentaire. Au début, ça commence plutôt soft, on constate que les écrans et les machines au sens large ont de plus en plus envahi nos vies, puis on voit quelles conséquences diverses ça a sur notre rapport au monde, aux autres... 

On a de nombreux témoignages de scientifiques enthousiastes, très fiers de leurs exploits, par exemple parce qu'ils sont capables de concevoir des prothèses "intelligentes" qui s'articulent en interagissant parfaitement avec le cerveau. Je les ai trouvés rapidement inquiétants et au début j'ai halluciné que ce point de vue aussi positif soit autant présent dans ce documentaire dont le titre indique clairement qu'il s'agit d'une critique de cette forme de "progrès". Mais justement, c'est en voyant directement leur état d'esprit qu'on comprend vers quelle aberration on va.

Ce documentaire m'a donc appris l'existence du transhumanisme, un mouvement qui consiste à vouloir améliorer l'espèce humaine (ses performances physiques et mentales) en utilisant les progrès scientifiques et technologiques : c'est le désir de construire artificiellement un nouvel humain, le "post-humain" (sic) - grâce à des opérations qui nous "robotiseront" progressivement, en gros - pour remplacer l'humain "normal" tel qu'il existe biologiquement, coupable de défaillances qu'il faut contrer. Tout cela dans le but glorieux d'améliorer la condition humaine, lol. Je trouve tous ces discours et projets complètement flippants, mais le pire c'est que c'est sérieux et déjà bien en marche.

Le mec qui m'a fait le plus peur dans ce documentaire, c'est John Smart, futurologue transhumaniste qui est à fond dans son truc et utilise des arguments foireux tels que "les implants électroniques qui nous feront dialoguer avec les machines autour de nous (et nous transformerons nous-même en machines, coco, alerte !) c'est l'avenir de l'humanité parce que cela nous permettra de vivre plus longtemps", ARRRGGGHH. Si vous avez la flemme de regarder le documentaire en entier (il dure 1h36), je vous conseille de l'écouter au moins lui pour voir l'étendue des dégâts, de la 44ème minute à la 48ème environ. 

Heureusement, on a d'autre part le point de vue d'opposants à cette mouvance, principalement des écrivains et des philosophes dans ce documentaire il me semble. Dans la deuxième partie du documentaire (après le discours de l'illuminé John Smart) j'ai trouvé que c'était d'ailleurs plus critique, tout ce qui concerne l'avènement des robots notamment - ou alors c'est simplement que j'ai été tellement choquée par les thèses transhumanistes que j'ai regardé tout ce qui suivait d'un plus mauvais oeil encore...

Au final, j'ai trouvé tout ça inquiétant mais nécessaire, ça donne envie, d'une part d'être vigilant (mais je doute qu'on puisse réellement résister hélas, y'a qu'à voir à quel point je suis déjà moi-même pourrie en ayant pris l'habitude d'utiliser mon ordinateur pendant des heures chaque jour), de l'autre de chérir nos faiblesses qui font une grande part de notre humanité ! ;)


Plus d'infos sur le transhumanisme sur le site de l'Association Française Transhumaniste.
Le site qui prolonge ce documentaire : Resistance-2031 (que je n'ai pas encore vraiment regardé parce qu'il faut autoriser l'affichage de pop-up et je galère un peu)

A bout de souffle

Dimanche 11 novembre 2012 à 19:23

 

http://24.media.tumblr.com/tumblr_mdc5oxWGV21rpxoqlo1_400.jpg1960, noir et blanc, Nouvelle Vague, Paris, je m'attendais à un film plus lent et chiant (je n'avais jamais vu de film de Jean-Luc Godard mais rien que son nom me faisait peur tout en m'attirant) mais non c'est bien sympathique, malgré quelques scènes de dialogues trop longues et il y a des phrases soi-disant profondes (ou au contraire pas du tout profondes mais dites avec un air et un silence après censés les rendre profondes) qu'il est difficile de prendre au sérieux, mais cela serait mentir de dire que cela ne me touche pas, quelque part.

Jean-Paul Belmondo jeune en connard attachant, Jean Seberg très très mignonne (les femmes aux cheveux courts et à l'accent étranger...). Pas une révélation pour moi, mais agréable moment (bémol, l'espèce de musique jazzy lourdingue tout le long)

 

Le film en entier sur youtube

Tarnation

Vendredi 9 novembre 2012 à 22:44


http://24.media.tumblr.com/tumblr_md8phehZHS1rpxoqlo1_400.jpgDocumentaire autobiographique psychédélique de Jonathan Caouette, film expérimental, bizarre à souhait, schizophrénie de la mère (à cause d'électrochocs), épisodes de dépersonnalisation du fils, grands-parents a priori aimants mais en fait peut-être plus chelou qu'il n'y paraissent, creepy life sous nos yeux grâce à des vidéos authentiques, des photos, des extraits de journaux intimes audio (et quelques scènes reconstituées mais difficile voire impossible de démêler les choses), résultat bizarre à souhait mais assez... happant ?

Tarnation élabore une nouvelle écriture du documentaire. Ce long métrage est l'autoportrait de Jonathan Caouette, 31 ans, qui dès l'âge de 11 ans, décide de filmer la chronique chaotique de son enfance dans une famille texane.

Avec Tarnation, il nous entraîne dans un tourbillon psychédélique à partir d'instantanés, de films d'amateur Super-8, de messages enregistrés sur répondeur, de journaux intimes vidéo, de ses premiers courts métrages et de bribes de la culture pop des années 80, accompagnés de scènes reconstituées, pour tracer le portrait d'une famille américaine éclatée par de multiples crises mais réunie par la force de l'amour.
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