Samedi 11 mai :
Dimanche 12 mai :
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FERIOJ ( journal culturel )
Une photo par jour #5 (du 11 au 20 mai 2013)
Mercredi 22 mai 2013 à 0:51
Prisons, la honte de la république
Mardi 14 mai 2013 à 12:30
Reportage de 2006 sur les prisons en France, plus précisément sur les conditions de vie des détenus dans les maisons d'arrêt.
Quand j'entends des gens dans mon entourage dire à propos d'une personne condamnée à une peine de prison : "Pfff le gars il va être nourri, logé, blanchi, il va vivre bien, mieux que des gars qui se font chier à travailler et qui galèrent", ça me fait tiquer. Encore plus après avoir vu ce reportage, où l'on apprend entre autres que le taux de suicides en prison en France est l'un des plus élevés de l'Union Européenne. (cf aussi cet article sur les suicides en prison)
Problèmes de surpopulation, promiscuité, insalubrité, règles arbitraires qui changent d'une prison à l'autre (dans certaines prisons par exemple les détenus n'ont pas le droit de posséder un ventilateur alors que c'est autorisé dans d'autres...), absence d'intimité lors des parloirs, manques de moyens, etc.
Quand j'entends des gens dans mon entourage dire à propos d'une personne condamnée à une peine de prison : "Pfff le gars il va être nourri, logé, blanchi, il va vivre bien, mieux que des gars qui se font chier à travailler et qui galèrent", ça me fait tiquer. Encore plus après avoir vu ce reportage, où l'on apprend entre autres que le taux de suicides en prison en France est l'un des plus élevés de l'Union Européenne. (cf aussi cet article sur les suicides en prison)
Problèmes de surpopulation, promiscuité, insalubrité, règles arbitraires qui changent d'une prison à l'autre (dans certaines prisons par exemple les détenus n'ont pas le droit de posséder un ventilateur alors que c'est autorisé dans d'autres...), absence d'intimité lors des parloirs, manques de moyens, etc.
Une photo par jour #4 (du 1er au 10 mai)
Samedi 11 mai 2013 à 0:39
1er mai :
2 mai :
3 mai :
4 mai :
5 mai :
6 mai :
7 mai :
8 mai :
9 mai :
10 mai :
2 mai :
3 mai :
4 mai :
5 mai :
6 mai :
7 mai :
8 mai :
9 mai :
10 mai :
Le manifeste pour la Fâmille lolilol (OUCH)
Vendredi 10 mai 2013 à 12:16
Hier Ad a déposé dans ma boîte à lettres un torchon récupéré je-ne-sais-où. Pleurons ensemble !
Extrait d'une interview d'un catholique homosexuel abstinent parce que le sexe c'est le Mal
Enfin, en conclusion du même article, on a le droit à du Vanneste tout craché et l'homosexualité est même associée au racisme, tranquille :
Lire ce manifeste m'a fait du mal, écrire cet article m'a un peu défoulée. Pardon de vous avoir infligé ça ahah.
(ça pique quand même moins les yeux customisé ainsi héhé)
Les extraits ci-dessous sont issus de différents articles de ce manifeste publié en février. (et oui mes commentaires verseront peut-être quelquefois vers la caricature effrontée donc pas la peine de me dire "haan mais tu exagères tu déformes les propos des auteurs des articles blablabla", je pense plutôt mettre en relief ce qu'ils pensent de façon implicite (rien que ça), et puis leurs discours se prêtent drôlement bien à la satire, vous allez voir)
Extrait d'une interview d'un catholique homosexuel abstinent parce que le sexe c'est le Mal
Prends ça dans les dents Simone, parce que peu importe ce que tu as pu dire et ce que les féministes constructionnistes ont dit depuis, moi, Michel Boyancé, philosophe, je t'explique que si tu nais avec un vagin, tu seras une chose naturellement douce et maternelle etc, non non non la société et l'éducation sexiste que tu recevras n'y seront pour rien, c'est automatique on te dit, ce n'est qu'une question de temps.
Donc là on a droit à l'avis éclairé d'un pédopsychiatre sur la question, ouaiiis. Ben oui, les poupées c'est que pour les filles hein, parce qu'elles doivent apprendre qu'être mère sera leur objectif dans la vie et les rendra heureuses, et l'éducation des enfants ça ne concerne pas du tout les garçons, bah non hein faut pas tout mélanger.
(Non mais comment espèrent-ils être pris au sérieux en balançant de tels clichés sexistes ??? Dans le même ordre d'idée, j'imagine que la maman évoquée dans l'article offre aussi à sa fille une cuisine pour lui signifier que faire la popote pour son mari c'est intéressant ?)
(Non mais comment espèrent-ils être pris au sérieux en balançant de tels clichés sexistes ??? Dans le même ordre d'idée, j'imagine que la maman évoquée dans l'article offre aussi à sa fille une cuisine pour lui signifier que faire la popote pour son mari c'est intéressant ?)
De nouveau notre philosophe de service, qui nous explique que vouloir l'égalité c'est très mal, pourquoi ? Parce que ces sales fémininazi hystériques vont venir vous couper les couilles, attention les hommes, ne vous laissez pas faire !
Bel exemple d'ailleurs de l'opposition stéréotypée entre "les hommes" (qui ont droit au pluriel parce qu'ils ont droit d'être différents les uns des autres), et "face à eux" (je cite vous voyez), "la femme", mais si, la Fââme qui risque d'être "atteinte dans son identité", pas son identité individuelle non, on vous parle de ce que la Femme est, ou doit être dans l'esprit du macho de base, faudrait surtout pas bousculer ça sans quoi les femmes auraient alors la liberté d'être comme elles veulent, quelle horreur !
Et puis la domination masculine, faut la relativiser, c'est un truc inventé par les féminazi pour essayer de prendre le pouvoir à leur tour, et les statistiques qui montrent que les femmes sont bien moins présentes dans le champ politique que les hommes, qu'elles sont moins payées que les hommes pour un même travail, ou encore qu'1 femme sur 3 risque d'être agressée au cours de sa vie (etc), ça mériterait d'être contrecarré par des "études plus fines".
On vous le dit, faut vous méfier, parce que si on donne plus de pouvoir aux femmes, qui sait, on risquerait peut-être de revenir aux sociétés matriarcales barbares de l'antiquité, le patriarcat c'est quand même vachement mieux, et ça c'est Michel Rouche, professeur d'université à la Sorbonne qui nous l'explique :
Bel exemple d'ailleurs de l'opposition stéréotypée entre "les hommes" (qui ont droit au pluriel parce qu'ils ont droit d'être différents les uns des autres), et "face à eux" (je cite vous voyez), "la femme", mais si, la Fââme qui risque d'être "atteinte dans son identité", pas son identité individuelle non, on vous parle de ce que la Femme est, ou doit être dans l'esprit du macho de base, faudrait surtout pas bousculer ça sans quoi les femmes auraient alors la liberté d'être comme elles veulent, quelle horreur !
Et puis la domination masculine, faut la relativiser, c'est un truc inventé par les féminazi pour essayer de prendre le pouvoir à leur tour, et les statistiques qui montrent que les femmes sont bien moins présentes dans le champ politique que les hommes, qu'elles sont moins payées que les hommes pour un même travail, ou encore qu'1 femme sur 3 risque d'être agressée au cours de sa vie (etc), ça mériterait d'être contrecarré par des "études plus fines".
On vous le dit, faut vous méfier, parce que si on donne plus de pouvoir aux femmes, qui sait, on risquerait peut-être de revenir aux sociétés matriarcales barbares de l'antiquité, le patriarcat c'est quand même vachement mieux, et ça c'est Michel Rouche, professeur d'université à la Sorbonne qui nous l'explique :
Enfin, en conclusion du même article, on a le droit à du Vanneste tout craché et l'homosexualité est même associée au racisme, tranquille :
Lire ce manifeste m'a fait du mal, écrire cet article m'a un peu défoulée. Pardon de vous avoir infligé ça ahah.
Je ne porte plus de soutien-gorge et je vais bien, merci.
Samedi 4 mai 2013 à 1:42
Je n'ai jamais apprécié en porter - sauf l'hiver parce que je suis frileuse et les jours de grand froid, ça fait toujours une épaisseur en plus sur la peau. Je trouve ça inconfortable, soit c'est trop serré, soit c'est trop lâche, dès qu'on bouge les bras il y a toujours le risque qu'une bretelle glisse (ce qui est vite casse-pied). Au collège j'ai eu beaucoup de mal à m'y faire quand j'ai commencé à en porter. Ensuite, comme tout le monde je m'y suis "habituée", mais tout en ressentant toujours un grand soulagement dès que je retirais mon soutif, ce qui est bien la preuve à mes yeux que quand même, je me sens vachement mieux sans.
Par chance j'ai une petite poitrine (entre 85B et 85A, suivant mes variations de poids) alors je n'ai jamais eu l'impression que mes seins sans soutif étaient gênants, je ne me suis jamais dit que j'avais "besoin" d'en porter. Je trouve qu'il est assez difficile de trouver des soutifs pour petits seins non rembourrés, et ce constat me navre. Comme si les gros seins étaient un idéal, et comme si toutes les filles avec des petits seins préfèreraient en avoir des plus gros, et ont donc envie de tricher en portant des soutifs rembourrés, N'IMPORTE QUOI.
Je n'en portais donc que par conformisme, parce que depuis que je suis adolescente et que j'ai des seins on m'a appris qu'il était "indécent" voire carrément "vulgaire" de ne pas en porter quand on est une femme. (slut-shaming bonjour !)
.
Autre argument prétendument béton qu'on m'assénait pour me convaincre de la légitimité du soutien-gorge, c'est la menace : "Tu dois porter un soutien-gorge, sinon tes seins vont tomber !". J'ai aujourd'hui deux réponses pour contrer cet argument bidon :
1) Les résultats préliminaires d’une étude scientifique menée depuis 15 ans par Jean-Denis Rouillon montrent que les femmes qui ne portent pas de soutif n’ont pas les seins qui tombent plus que les autres (mieux, certaines d’entre elles – les sportives en fait – voient même leurs seins remonter après l’abandon du port du soutien-gorge !). Plus d’infos ici
2) Même si les résultats de l'étude que j'évoque ci-dessus étaient erronés, je me rends compte que de toute façon, personnellement, je m'en fous. Si mes seins ont envie de tomber, eh bien qu'ils tombent ! Je ne les aimerai pas moins, c'est mon corps, j'apprends à l'aimer tel qu'il est ; et le corps se modifie avec l'âge, donc mes seins tomberont très certainement un jour, et alors, c'est normal, non ? Je ne vois pas pourquoi je devrais m'imposer toute ma vie un accessoire contraignant pour que peut-être (mais rien n'est moins sûr, dans tous les cas) mes seins quand je serai vieille ne soient pas trop éloignés de ce que la société nous dit être un "beau" sein. Je préfère largement vivre en paix avec mes seins et avoir des seins "moches" (méga-lol, je ne vois pas de toute façon pourquoi seuls des seins portés hauts seraient beaux, un peu de diversité que diable ! et pourquoi voudrais-je avoir de "beaux" seins d'abord ? le confort prime toujours sur la "beauté" à mes yeux) plutôt me torturer toute ma vie pour essayer de mourir avec des seins de jeunette qui impressionneraient la personne des pompes funèbres qui s'occupera de moi, ahah.
De mes 14 à 23 ans, je me suis résignée à porter un soutif en cours, puis au travail, mais je l'enlevais sitôt rentrée chez moi le soir, et progressivement, j'ai arrêté d'en porter systématiquement pendant les vacances et pendant le week-end, au début seulement les jours où je ne sortais pas, puis il m'est arrivé de me rendre compte que j'étais sortie dans la rue sans porter de soutif sous mes vêtements, simplement parce que ça ne m'était même pas venu à l'idée d'en mettre un.
Nous sommes début mai, je ne travaille plus depuis fin janvier, résultat : je n'ai pas porté de soutien-gorge depuis trois mois. Pas parce que je me suis dit "A partir d'aujourd'hui, je décide d'arrêter de porter des soutiens-gorges !". Mais simplement parce que, délivrée de l'obligation "tacite" (c'est comme ça que je le ressentais en tout cas) d'en porter au travail, je n'ai plus du tout vu l'intérêt d'en porter, et c'est une partie de ma garde-robe que j'ai oubliée (pourtant mes soutifs étaient jolis, ouais, mais euh comment dire… cet aspect me semble très accessoire quand je le compare à la liberté que mes seins ont gagné !). Et ça me semble tellement naturel de m'habiller comme ça aujourd'hui que je me vois difficilement revenir en arrière, je serai très embarrassée si je devais recommencer à en porter.
La seule chose que j'appréhende pour le moment, ce sont les éventuelles réactions d'idiot(e)s cet été ; avec le retour des beaux jours, je vais m’habiller de plus en plus légèrement donc forcément mes tétons seront visibles (ce n’était pas le cas ces derniers mois parce que j’avais toujours plusieurs épaisseurs sur moi, dont un pull). Je verrai bien si j’ai des remarques ou pas, et comment je réagirai ; si j’en ai, je risque de m’énerver fortement : pourquoi diable devrais-je avoir honte de mes tétons ?? Si je remettais un soutif quotidiennement, cela serait uniquement pour fuir des remarques sexistes, ça ne me semble pas une raison valable, sachant que je me sens beaucoup plus à l’aise ainsi.
Si j’élargis ma réflexion, je me rends compte que me débarrasser de l’obligation de porter un soutif m’a permis de me réapproprier mes seins, d’une certaine façon ; je n’exagère pas, je m’aperçois que je ne les perçois plus comment avant, quand ils passaient la journée enfermés dans un soutien-gorge ils étaient artificiellement maintenus dans une position qui n’étaient leur position naturelle, et puis c’était comme maintenir une distance perpétuelle entre mes seins et le reste de mon corps, le soutif modifiait leur forme et les figeait, je ne sais pas comment expliquer les choses autrement, mais c’est comme cela que je le ressentais (ou plutôt, je n’étais pas capable d’expliquer ce qui me gênait mais maintenant que je m’en suis débarrassée, je la comprends mieux !). Cela me débecte tout ce délire autour des seins des femmes, il faudrait à la fois les « cacher » et les « embellir », mais à l’état naturel la société ne les accepte pas, tout est fait en sorte qu’ils apparaissent uniquement de manière hyper-sexualisée, mais si ce n’est pas dans un contexte de « séduction » on est censées les cacher pour prouver notre « vertu » ou quelque chose du genre, toutes ces conneries me donnent envie de vomir.
Je refuse de jouer ce jeu-là, je traite mes seins comme je le veux et je n’ai pas à me sentir obligée de devoir les envelopper dans du tissu. Evidemment personne n’a le droit de les reluquer ou toucher sans mon consentement (comme n’importe quelle autre partie de mon corps, en fait !), mais à l’inverse, j’estime que j’ai parfaitement le droit de les traiter de manière aussi banale que le reste de mon corps, donc si cet été une chaleur excessive m’invite à faire torse nu comme mon père, j’espère que je me sentirai capable de suivre cet instinct sans peur du qu’en dira-t-on ; AHAHA, je sais que je ne parle pas sérieusement parce que je suis bien trop optimiste là : une telle envie n’est pas applicable aujourd’hui parce que notre société craint et que je n’ai pas les épaules pour oser ce qui serait considéré comme une exhibition illégale (alors que les hommes peuvent faire tomber le haut sans se poser de questions, cherchez l’erreur !) ; mais j’espère que les choses évolueront un jour, en attendant, je ne peux qu’applaudir des initiatives comme celles de l’association féministe les TumulTueuses qui organise des séances « seins nus » en piscine (des infos là), et écrire des articles de ce genre pour faire partager mon point de vue, et peut-être convaincre celles qui voudraient se passer de soutif mais hésitent que oui, c’est possible !
(à noter, je pourrais écrire un article similaire concernant l’épilation, je le ferai peut-être d’ailleurs quand l’envie me prendra)
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