FERIOJ ( journal culturel )
Bilbo le Hobbit : un voyage inattendu
Dimanche 21 avril 2013 à 23:05
J'ai pas trop aimé parce que :
- Dialogues bof (j'ai vu la VF mais je pense pas que ça soit le seul élément en cause), c'est super-lent non ? (3 films prévus pour adapter un livre, vraiment ? J'ai lu et apprécié le livre quand j'étais au collège, j'ai pas le souvenir d'un truc hyper-complexe qui nécessite 3 films, ils étirent tout pour se faire un max de pognon ouais !)
- Effets spéciaux et scènes de baston kitsch (et trop de scènes de baston, de toute façon). Les trolls par exemple sont ridicules. Puis les nains sont pas des nains, what the fuck ? (pour Thorin ça se voit vraiment je trouve)
- Avant la scène avec Gollum, j'ai failli m'endormir pleiiiin de fois. Je ne peux pas dire dans quelle mesure c'est la faute du film, je l'ai regardé très fatiguée.
Quelques points positifs :
- En ce qui concerne les paysages on en prend plein la vue *_*
- adoré la scène avec Gollum !
- bien aimé une des dernières scènes d'action, beau sauvetage
Micro-avis très subjectif, j'ai vu le film tout à l'heure mais j'en ai déjà un souvenir très flou parce que je me suis assoupie pendant quelques secondes très souvent, et je ne pense pas qu'il me marquera. Heureusement que je ne suis pas allée le voir au cinéma.
Samedi 20 avril 2013 à 12:05
Le pitch : Un jeune homme brillant (Raito dans l'anime, Light dans le manga), fils du directeur de la police japonaise, trouve un "Death Note" (littéralement "carnet de la Mort") : il lui suffit d'écrire le nom d'une personne en visualisant son visage pour que cette personne meure d'une crise cardiaque 40 secondes après. Il décidé alors d'utiliser ce pouvoir pour tuer tous les criminels et ainsi construire un monde parfait dont il serait le nouveau Dieu, Kira. Le manga / l'anime racontent la façon dont il s'y prend, et surtout la manière dont il trompe et manipule d'une part ses ennemis qui cherchent à le découvrir son identité et à le capturer, d'autre part les personnes qu'il va exploiter afin de parvenir à ses fins.
(je vous déconseille de lire la suite si vous n'avez pas encore lu le manga ni vu l'anime et que vous comptez le faire : si je ne raconte pas la fin, mon avis risque de contenir quand même pas mal de spoilers)
J'adore le pitch de départ car il est original et soulève plein de questions intéressantes liées à ces thèmes : peine de mort, confusion entre le Bien et le Mal, quête de pouvoir, valeur de la vie, légitimité d'un prétendue justice divine, manipulation, double jeu... alors que je suis absolument contre la peine de mort et qu'il est facile de se rendre compte rapidement que Light, sous couvert de justice et de bonne volonté au départ, est un mec ambitieux qui fera tout pour parvenir à ses fins, abandonnant sincérité et empathie... pendant toute ma lecture du manga, j'étais à fond "pour" lui. Ce qui est impressionnant chez ce personnage, c'est son intelligence, et quand bien même elle sert une stratégie qu'on peut trouver immonde, je n'ai pu qu'admirer son efficacité, il parvient à prévoir les réactions de ses ennemis pour les contrer en amont, mène tout le monde par le bout du nez, manipule des personnages qui se soumettront à lui (en premier lieu Misa, une jeune starlette folle de lui, qui fera tout pour qu'il réussisse et pour qu'ils soient ensemble), le serviront et seront parfois capturés à sa place... c'est assez jouissif.
En regardant l'anime, étrangement, je me suis plutôt intéressée et sentie proche de L, l'ennemi principal de Light, détective anonyme génial dont l'intelligence est à la hauteur de celle de Light. La relation entre les deux jeunes hommes est très bien décrite, alors qu'il est clair qu'ils sont ennemis, ils feignent d'être amis et de travailler ensemble : Light fait en effet semblant d'aider L dans son enquête pour combattre Kira afin de duper son entourage et d'être au courant de l'évolution de l'enquête, et L, qui soupçonne très tôt Light/Raito d'être Kira, encourage cette situation qui lui permet de surveiller Light et de tenter de lui tendre des pièges. On a donc un décalage entre le comportement des deux personnages qui est très courtois (la plupart du temps) et la lutte sans merci qui se joue en réalité entre eux de manière masquée. Si on excepte les scènes d'actions qui consistent à capturer d'autres personnages liés à Kira, l'essentiel de l'intrigue repose sur des dialogues acrobatiques plein de non-dits entre L et Raito, où chacun essaie de piéger l'autre. Ils sont à la fois des personnages opposés, mais très proches vu qu'ils sont tous deux ambitieux et extrêmement intelligent ; on peut penser que dans d'autres circonstances, ils auraient pu être réellement très bons amis, et une scène troublante notamment (épisode 25) appuie cette hypothèse.
J'ai aussi beaucoup aimé la présence des shiningami, les dieux de la mort à qui appartiennent à l'origine les Death Note ; s'il les introduisent dans le monde humain, semant ainsi la zizanie, c'est avant tout pour fuir l'ennui mortel de leur monde. Ryuuk, le shinigami à l'origine de tout, dieu de la mort blasé et fan de pomme, est d'ailleurs peut-être mon personnage préféré, car j'ai apprécié son attitude amusante de spectateur sournois qui semble penser que de toute façon, le monde humain est ridicule et que peu importe ce qui peut bien se passer, rien n'aura d'importance au final. (à noter que tous les shinigami qui interviennent pendant l'intrigue ne sont pas comme lui, certains sont beaucoup plus "humains" dans la mesure où ils sont capables de sentiments et de sacrifices).
Le manga est en 12 tomes, l'anime en 37 épisodes d'une vingtaine de minutes ; j'ai lu le manga* assez rapidement il y a quelques mois, et regardé l'anime en un peu moins de deux mois. L'anime est assez fidèle au manga (d'après mes souvenirs en tout cas), j'ai eu envie de le regarder avant tout pour revoir l'intrigue en couleur et entendre les voix des personnages. J'ai parfois trouvé le rythme un peu trop lent, et les scènes d'actions au contraire un peu trop envahissantes (comment ça, je ne suis jamais contente ?) mais voir l'anime m'a permis de voir différemment et de mieux apprécier le personnage de L.
La façon dont sont traités les personnages féminins m'a un peu fâchée ; les protagonistes sont tous des hommes, il y a bien quelques femmes, mais elles sont toutes soumises à des hommes et se font avoir ! Le personnage de Misa m'intrigue quand même : d'un côté elle est présentée comme une cruche, aveuglément amoureuse de Light, prête à se sacrifier de multiples fois pour lui, une vraie tête à claques que j'ai souvent eu envie de secouer (et qui m'a surtout fait de la peine) ; de l'autre, les quelques fois où elle fait preuve d'initiative montrent qu'elle n'est pas aussi bête qu'elle en a l'air, et je ne m'attendais pas à cette fin la concernant. Je pense donc finalement que c'est un personnage qui aurait mérité d'être plus creusé, c'est dommage que son comportement la plupart du temps soit si "caricatural".
Concernant le manga (et par conséquent cette critique s'applique aussi à l'anime) j'aurais aimé une intrigue plus resserrée ; j'ai lu les 4 ou 5 premiers tomes très rapidement, en étant extrêmement enthousiaste, hélas j'ai trouvé que ça s'essouffle ensuite. La multiplication des serviteurs puis des ennemis de Kira n'apporte pas grand-chose à mon avis, puisqu'elle complexifie surtout inutilement l'intrigue, j'aurais préféré qu'on reste tout le long dans une histoire de duel entre L et Kira, quitte à ce que l'oeuvre soit beaucoup plus courte. Mais bon, on n'est quand même pas perdu en route, ça retombe sur ses pattes, les personnages qui arrivent dans la deuxième partie ne sont pas non plus totalement nuls (Near et Mello sont pas mal, sans avoir non plus le charisme de L) et le dénouement est à la hauteur du magnifique début, alors ce n'est pas catastrophique : l'ennui que j'ai pu ressentir dans la deuxième partie du manga (l'anime se débrouille un peu mieux, j'ai eu l'impression que la deuxième partie était quand même bien plus courte que la première) m'empêche de trouver Death Note formidable de bout en bout, mais pas de l'aimer suffisamment pour vous conseiller cette oeuvre !
La façon dont sont traités les personnages féminins m'a un peu fâchée ; les protagonistes sont tous des hommes, il y a bien quelques femmes, mais elles sont toutes soumises à des hommes et se font avoir ! Le personnage de Misa m'intrigue quand même : d'un côté elle est présentée comme une cruche, aveuglément amoureuse de Light, prête à se sacrifier de multiples fois pour lui, une vraie tête à claques que j'ai souvent eu envie de secouer (et qui m'a surtout fait de la peine) ; de l'autre, les quelques fois où elle fait preuve d'initiative montrent qu'elle n'est pas aussi bête qu'elle en a l'air, et je ne m'attendais pas à cette fin la concernant. Je pense donc finalement que c'est un personnage qui aurait mérité d'être plus creusé, c'est dommage que son comportement la plupart du temps soit si "caricatural".
Concernant le manga (et par conséquent cette critique s'applique aussi à l'anime) j'aurais aimé une intrigue plus resserrée ; j'ai lu les 4 ou 5 premiers tomes très rapidement, en étant extrêmement enthousiaste, hélas j'ai trouvé que ça s'essouffle ensuite. La multiplication des serviteurs puis des ennemis de Kira n'apporte pas grand-chose à mon avis, puisqu'elle complexifie surtout inutilement l'intrigue, j'aurais préféré qu'on reste tout le long dans une histoire de duel entre L et Kira, quitte à ce que l'oeuvre soit beaucoup plus courte. Mais bon, on n'est quand même pas perdu en route, ça retombe sur ses pattes, les personnages qui arrivent dans la deuxième partie ne sont pas non plus totalement nuls (Near et Mello sont pas mal, sans avoir non plus le charisme de L) et le dénouement est à la hauteur du magnifique début, alors ce n'est pas catastrophique : l'ennui que j'ai pu ressentir dans la deuxième partie du manga (l'anime se débrouille un peu mieux, j'ai eu l'impression que la deuxième partie était quand même bien plus courte que la première) m'empêche de trouver Death Note formidable de bout en bout, mais pas de l'aimer suffisamment pour vous conseiller cette oeuvre !
P.S. : Death Note a également inspiré 3 films, que je pense m'abstenir de regarder parce que toutes les critiques que j'ai pu lire disaient de façon unanime qu'ils sont très nettement en-dessous du manga et de l'anime. (et que je ne suis pas fanatique de Death Note au point d'avoir envie de les regarder pour en juger par moi-même, la flemme)
*c'est la première série de manga que je lis de ma vie, si on excepte les 5 premiers tomes d'Alice 19th lus au lycée
Vendredi 19 avril 2013 à 15:20
Film de Bernardo Bertollucci, avec Marlon Brando et Maria Schneider. 1972.
Interdit aux moins de 16 ans
Synopsis : Paul, un Américain établi à Paris, et Jeanne font connaissance alors qu'ils visitent, un matin d'hiver, un grand appartement vide. Ils font l'amour sans rien savoir l'un de l'autre, pas même leurs prénoms. Paul loue l'appartement et le couple s'y donne rendez-vous jusqu'à ce que la situation devienne insoutenable.
Remarques personnelles décousues :
Ce qui m'a plu :
Beauté de Maria Schneider
Remarques personnelles décousues :
Ce qui m'a plu :
Beauté de Maria Schneider
Relations amoureuses "normales" (civilisées, qui peuvent exister dans la rue, en plein jour, entre deux personnes du même age) : c'est en réalité superficiel, c'est du cinéma (d'autant plus que le fiancé de l'héroïne filme leur vie, ou plutôt une image, une mise en scène de leur vie).
Mariage de l'autre personnage était aussi une mascarade : sa femme le trompait (et il le savait), faisant de son amant une sorte de double de son mari. Son suicide reste inexpliqué (à quoi bon être attaché en plein jour à quelqu'un qu'on ne peut de toute façon pas rendre heureux et dont on ne peut empêcher le désespoir et la mort ? Impossibilité de vraiment connaître autrui ?)
Réaction des personnages :
Enfermés dans un appartement vide, rideaux tirés, ces inconnus qui couchent ensemble sont paradoxalement plus sincères. Ils abandonnent la norme. Désir d'oublier le reste, tout ce qui est au-dehors, "je ne veux rien savoir de toi", vont jusqu'à remplacer leurs noms (qu'ils veulent ignorer) par des grognements d'animaux. Fascination du pire qui semble finalement moins iréel et absurde que le jeu social vain évoqué dans les paragraphes précédents ?
Ce qui m'a moins plu :
Ce qui m'a moins plu :
Le son du DVD était très mauvais, paroles des personnages souvent inaudibles (et musique bien trop forte si on monte le volume), obligée de mettre les sous-titres.
Tournage traumatisant pour Maria Schneider : la scène de sodomie (qui a rendu le film très célébre et a fait scandale) n'était pas inscrite dans le script et a été imposée au dernier moment à la jeune actrice qui l'a vécu comme un viol ; si l'acte est simulé, ses larmes ne le sont pas ("I felt raped by Brando" / regrets de Bertolucci après la mort de Maria Schneider). Apprendre cela après avoir vu (et beaucoup apprécié !) le film me met mal à l'aise : vanter le film est-il une façon de cautionner la conduite du réalisateur qui, par son comportement ignoble, a permis la réalisation d'une telle scène ? (qui renvoie à la question plus large : faut-il ou non boycotter les oeuvres d'artistes moralement condamnables ? ou peut-on séparer un artiste de son oeuvre ? là c'est impossible, sachant que le comportement de Bertolucci est complètement lié au tournage du film)
C'est le 2ème Bertolucci que je vois, après Innocents : the Dreamers qui m'avait beaucoup plu aussi. Films potentiellement dérangeants mais de qualité à mes yeux.
Exposition "Les anonymes ou l'expérience de l'art en psychiatrie"
Lundi 15 avril 2013 à 11:26
Présentation : (source : mairie d'Orléans)
« L’art ne vient pas coucher dans les lits qu’on a faits pour lui ; il se sauve aussitôt qu’on prononce son nom : ce qu’il aime c’est l’incognito. Ses meilleurs moments sont quand il oublie comment il s’appelle. » Jean Dubuffet, 1960. Au mois de mars, le Centre hospitalier Georges Daumezon célèbre son centenaire. L’occasion de mettre en lumière un art assez méconnu et pourtant novateur, l’art brut. Pratique dépourvue de prétention artistique, œuvrant en dehors des normes esthétiques convenues.
A la Collégiale, seront ainsi exposées les œuvres individuelles ou collectives des patients réalisées au cours des années. Miroir de leur intime et réceptacle de leurs émotions, révélés ainsi au grand public avec sensibilité et pudeur.
A la Collégiale, seront ainsi exposées les œuvres individuelles ou collectives des patients réalisées au cours des années. Miroir de leur intime et réceptacle de leurs émotions, révélés ainsi au grand public avec sensibilité et pudeur.
Du 15 mars au 21 avril (il est donc encore temps d'y aller si vous êtes dans le coin !), cette très belle exposition (gratuite) est présenté à la Collégiale Saint-Pierre le Puellier, une église du XIIe siècle - qui constitue un cadre impressionnant et magnifique. Je suis allée à cette exposition sans attente particulière et j'ai été bluffée par sa richesse, et par la variété des œuvres présentées, beaucoup m'ont vraiment beaucoup plu ! J'ai donc pris plein de photos, et anecdote amusante, un photographe - un vrai celui-là, je pense, sûrement un journaliste - m'a demandé s'il pouvait "me prendre en photo en train de prendre des photos", ahah.
Plus de photos ici !
Jeudi 11 avril 2013 à 14:18
Il y a quelques années j'ai lu Les Piliers de la Terre, de Ken Follet ; si aujourd'hui mon souvenir est vague (et je me souviens tout de même que je lui avais trouvé des défauts), je l'avais quand même trouvé assez prenant pour lire ce pavé en quelques jours (même si le style ne m'avait pas emballée).
La mini-série adaptée de ce gros roman consiste en 8 épisodes d'une cinquantaine de minutes. Je ne me souviens pas assez du livre pour juger de la fidélité de l'adaptation donc je ne peux pas chercher à comparer les deux : je peux seulement dire que dans le livre, Ellen était le personnage que j'avais préféré, et c'est également le cas dans la série : l'actrice est sublime et justifierait à elle toute seule mon envie de voir la série en entier même si je n'avais pas aimé le reste. Dans l'ensemble de toute façon j'ai été satisfaite du casting, je ne connaissais aucun des acteurs qui joue dans cette série mais aucune importance, j'ai justement fait quelques découvertes sympa, notamment Ellen comme je l'ai déjà dit (incarnée par l'actrice Natalia Werner) et le prieur Philip qui est vraiment très choupi, puis j'adore sa voix.
Je n'ai pas non plus les connaissances historiques nécessaires pour juger si la représentation de la vie quotidienne au Moyen Âge est juste (l'action se passe en Angleterre au XIIème siècle) ; à mon avis il ne faut quand même pas trop regarder la série pour ça, même si l'ambiance générale "fait" tout à fait médiévale, tous les personnages me semblent quand même un peu trop propres. Autre bémol à mon goût, les effets spéciaux : c'est pas le genre de détails qui m'importe et en général je suis assez bon public mais là je les ai vraiment trouvés grossiers voire ratés : les scènes de rêves ou flash-back qui sont censées être impressionnantes sont ridicules tellement les effets "flamboyants" sont kitsch, et je n'ai pas non plus du tout été convaincue par tout ce qui concerne le rajeunissement ou le vieillissement des personnages quand on a un saut dans le temps, pour les faire paraître plus jeunes on a l'impression que la peau des personnages a été "floutée" (dans le cas d'Ellen surtout), et simplement ajouter une barbe à un personnage d'allure très juvénile ne lui fait pas paraître 15 ans de plus, faut pas déconner.
Comme dans le livre on peut regretter que tout soit aussi manichéen, du début à la fin il y a d'un côté les gentils qu'on veut voir réussir, de l'autre les méchants qui mettent des bâtons dans les roues des gentils, qu'on aime haïr et qu'on veut voir mourir, et malgré quelques petites trahisons des deux côtés, il n'y a pas de grandes surprises concernant l'évolution psychologique des personnages, qui est assez convenue.
L'intrigue met surtout en avant, à travers la construction (souvent problématique) d'une cathédrale sur plusieurs décennies, les aventures (familiales, amoureuses) des personnages impliqués dans la construction de cette dernière. Parmi les obstacles à la construction, on trouve d'une part une guerre de succession qui n'en finit pas (les conflits politiques nationaux ont une influence plus ou moins directe sur le bon déroulement du chantier - et là au moins je n'ai pas eu vraiment l'impression qu'on prenne vraiment parti, des trucs ignobles sont faits des deux côtés), mais aussi une lutte de pouvoir plus locale entre le prieur Philip et son supérieur hiérarchique, l'ambitieux évêque Waleran. A tout cela s'ajoutent des rivalités / secrets / vengeances personnelles entre d'autres personnages, au final ça donne un cocktail assez intéressant ; malgré toutes les réserves que j'ai émises plus haut, c'est donc quand même une série que j'ai pris beaucoup de plaisir à voir, surtout à partir de l'épisode 5 qui m'a vraiment accrochée, j'ai regardé les derniers épisodes de manière très rapprochée et sans lassitude.
L'intrigue met surtout en avant, à travers la construction (souvent problématique) d'une cathédrale sur plusieurs décennies, les aventures (familiales, amoureuses) des personnages impliqués dans la construction de cette dernière. Parmi les obstacles à la construction, on trouve d'une part une guerre de succession qui n'en finit pas (les conflits politiques nationaux ont une influence plus ou moins directe sur le bon déroulement du chantier - et là au moins je n'ai pas eu vraiment l'impression qu'on prenne vraiment parti, des trucs ignobles sont faits des deux côtés), mais aussi une lutte de pouvoir plus locale entre le prieur Philip et son supérieur hiérarchique, l'ambitieux évêque Waleran. A tout cela s'ajoutent des rivalités / secrets / vengeances personnelles entre d'autres personnages, au final ça donne un cocktail assez intéressant ; malgré toutes les réserves que j'ai émises plus haut, c'est donc quand même une série que j'ai pris beaucoup de plaisir à voir, surtout à partir de l'épisode 5 qui m'a vraiment accrochée, j'ai regardé les derniers épisodes de manière très rapprochée et sans lassitude.
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