Article qui aurait aussi pu s'intituler "mes prochaines sorties", puisqu'il s'agit de manifestations et concerts auxquels j'ai prévu d'aller. Si vous participez à une ou plusieurs de ces manifestations et désirez qu'on s'y retrouve, faites-moi signe ! :)
♦ Mercredi 7 mai :
Orléans, fêtes de Jeanne d'Arc : set électro
avec le duo de DJ Nervo (deux Australiennes), je ne connais pas du tout, mais j'avais bien aimé le set électro il y a deux ans, puis c'est gratuit... place de Loire, à partir de 23h.
♦ Samedi 10 mai :
Paris, Veggie Pride
Marche en faveur des droits des animaux et du végéta*isme !
(avec aussi des concerts le soir, et conférences le dimanche)
♦ Samedi 17 mai :
Orléans, marche pour l'égalité contre l'homophobie
une première à Orléans ! rendez-vous à 14h30, place de Gaulle, marche organisée par le GAGL
♦ Samedi 17 mai, soir :
Orléans toujours : soirée "Breaking Bass" à l'Astrolabe
des artistes que je ne connais pas mais les extraits que j'ai écoutés sur soundcloud m'ont plu. 22h à 3h, billets à 8 euros en pré-vente.
♦ Samedi 24 mai :
Orléans, à l'Astrolabe de nouveau : festival "Hard Headed Women"
ça a l'air sympa et plutôt féministe ;) de la musique, et des démonstrations/performances qui réuniront peinture sur corps, krav'maga, tatouage, street art, théâtre, photo... 20h30, billets à 9 euros en pré-vente
♦ Samedi 14 juin :
Paris, marche pour la fermeture des abattoirs
(et à Orléans le samedi 7 juin, stands d'informations à propos de cette manifestation place du martroi de 14h à 18h !)
FERIOJ ( journal culturel )
Prochains évènements à Orléans et Paris
Mardi 6 mai 2014 à 0:25
Lundi 5 mai 2014 à 10:10
Trop tard pour faire un challenge ABC cette année ? On va dire que non... à vrai dire j'avais pensé à le faire en tout début d'année, j'avais commencé à faire une liste sur papier (que j'ai perdue depuis !) en lisant certains livres d'auteurs commençant par des lettres peu communes je me suis dit "tiens voilà un K pour le challenge, et voilà un O...", mais j'ai oublié / eu la flemme d'écrire cet article ! alors je ne le fais que maintenant, et je triche donc un peu en intégrant les livres que j'ai déjà lus en début d'année à ce challenge (je ne mets que des romans adulte ou adolescent, même si je m'autoriserais aussi à intégrer des recueils de nouvelles ou pièces de théâtre au challenge), mais ça me fait tout de même encore 17 livres à lire cette année pour réussir ce challenge.
En bleu, les livres lus avant le début du lancement officiel du challenge (càd aujourd'hui)
A
Mon Voisin, Milena Agus
B
La Dame à la camionnette, Alan Bennett
C
Pas raccord, Stephen Chbosky
D
La Vérité sur l'affaire Harry Quebert, de Joe Dicker
E
Middlesex, Jeffrey Eugenides
F
?
G
un Karine Giebel
H
Silo, Hugh Howey
I
un Indridasson
J
Le Chameau sauvage, Philippe Jaenada
K
Esprit d'hiver, Laura Kasischke
L
En finir avec Eddy Bellegueule, Edouard Louis
M
Comme les amours, Javier Marias
N
O
Déloger l'animal, Véronique Ovaldé
P
Nouons-nous, Emmanuelle Pagano
Q
Les Fleurs bleues, Raymond Queneau
R
?
S
Il faut qu'on parle de Kevin, Lionel Shriver
T
La Gifle, de Christos Tsolkias
U
Lâchons les chiens, Udall
V
Après l'amour, Agnès Vannouvong
W
un Sarah Waters ou un Martin Winckler ou un Wassmo
X
un Xenakis ou un livre d'auteur anonyme
Y
un Yourcenar ou un Yates
Z
un Zola
En bleu, les livres lus avant le début du lancement officiel du challenge (càd aujourd'hui)
Progression du challenge au 5 mai 2014 : 9/26
A
Mon Voisin, Milena Agus
B
La Dame à la camionnette, Alan Bennett
C
Pas raccord, Stephen Chbosky
D
La Vérité sur l'affaire Harry Quebert, de Joe Dicker
E
Middlesex, Jeffrey Eugenides
F
?
G
un Karine Giebel
H
Silo, Hugh Howey
I
un Indridasson
J
Le Chameau sauvage, Philippe Jaenada
K
Esprit d'hiver, Laura Kasischke
L
En finir avec Eddy Bellegueule, Edouard Louis
M
Comme les amours, Javier Marias
N
O
Déloger l'animal, Véronique Ovaldé
P
Nouons-nous, Emmanuelle Pagano
Q
Les Fleurs bleues, Raymond Queneau
R
?
S
Il faut qu'on parle de Kevin, Lionel Shriver
T
La Gifle, de Christos Tsolkias
U
Lâchons les chiens, Udall
V
Après l'amour, Agnès Vannouvong
W
un Sarah Waters ou un Martin Winckler ou un Wassmo
X
un Xenakis ou un livre d'auteur anonyme
Y
un Yourcenar ou un Yates
Z
un Zola
Mercredi 16 avril 2014 à 1:17
La bibliothèque de Bordeaux (celle de Mériadec) :
Statue de Montaigne (un des "3 M" avec Montesquieu et Mauriac)
Sandwich végétalien (+ frites + canette) pour 7 euros à la sandwicherie Made In France
Statue de Montaigne (un des "3 M" avec Montesquieu et Mauriac)
Sandwich végétalien (+ frites + canette) pour 7 euros à la sandwicherie Made In France
Indignation et (tentative de) consolation
Jeudi 10 avril 2014 à 23:23
(Je ne suis jamais bien régulière par ici, mais observez que je reviens toujours)
♦ Arte a diffusé aujourd'hui un reportage de 26 minutes sur le véganisme, vous pouvez le voir en replay pendant 7 jours ici ! Principe du reportage : la journaliste allemande végane initie au véganisme le journaliste français omni. Suite au reportage, il s'efforce de continuer sur cette voie et en parle sur twitter et sur son audioblog.
♦ Un menu végétalien devra bientôt être proposé dans les cantines et les hôpitaux en Suisse (dès lors que la structure propose plus d'un menu) ! Lire l'article sur vegactu
♦ Une autre campagne de pub, suédoise et pas vraiment d'actualité puisqu'elle date de mai 2013 mais qu'importe, cela me fait plaisir de savoir qu'elle a existé, je regrette juste qu'on n'en ai pas entendu plus parler... voilà le genre de publicités positives qui peut faire évoluer les mentalités dans le bon sens et qui est donc un peu plus supportable (un peu, parce que bon, ça reste de la pub quand même) ! Il s'agit donc d'une pub pour une boisson énergisante, Femme Natural Boost. Sur une des affiches on voit une femme aux aisselles poilues o/ et sur une autre, une femme transexuelle, avec un message positif associé à ces deux femmes :) vous pouvez voir toute la campagne ici.
(pour voir uniquement l'affiche cliquez ici)
Voilà, c'est tout pour aujourd'hui !
Rien à voir : le mois dernier j'ai eu la chance d'aller en vacances en Australie (où il faisait chaud, j'étais tout le temps en short ou jupe, poilue, et personne ne m'a jeté de cailloux :D). Dès que j'en ai le temps et le courage, je vous montre des photos !
Trois trucs qui m'ont mise en rogne cette semaine :
(rien de neuf si vous suivez les mêmes blogs/comptes twitter/pages facebook féministes et végé que moi, mais bon, c'est pas le cas de tout le monde et ça me sert d'aide-mémoire d'en parler ici, aussi) / si vous n'avez pas envie de vous énerver, passez directement à la deuxième partie de l'article)♦ L'arrivée en France du magazine Beef! (qui existait déjà en Allemagne). Un magazine carniste et machiste, comme si on avait besoin de ça... cf article des inrocks / article d'acrimed (ces articles ne s'indignent que du machisme du magazine évidemment, le carnisme est encore bien trop ancré dans les moeurs hélas)
Les omni n'en ont pas assez d'embêter les végé avec le "cri de la carotte", alors ils inventent de leur côté pour se déculpabiliser le "cri de la bonne viande"... comme si la vache avait envie qu'on la maltraite, tue et grille, mais oui bien sûr... (je reviens, je vais vomir).
♦ La dernière campagne de pub américaine de Veet, "don't risk dudeness" (faites attention de ne pas vous transformer en mec), plusieurs vidéos qui montrent dans diverses circonstances des femmes changées en hommes parce qu'elles ont eu le malheur de se raser "seulement" la veille... ou comment essayer d'humilier les femmes en leur disant qu'elles n'en sont pas si elles osent garder ne serait-ce qu'un poil.
Plus d'infos : article de yagg / article de madmoizelle / article de jezebel (site américain, premier article publié à propos de cette campagne).
Ce qui me console un peu : cette campagne de pub a aussitôt été très vivement critiquée - il y a de quoi !! - et elle a été retirée par Veet... pour mémoire, deux des quatre spots vidéo sont toujours visibles sur le site jezebel ici.
Selon Veet, si tu es une femme qui hèle un taxi avec du poil sous les bras, dégoûté le chauffeur ne te prendra pas, et tu seras changée en homme. Tu n'as plus qu'à tenter de t'excuser en murmurant "je m'étais rasée hier...". Ce qui, tu vois n'est pas assez, non seulement se débarrasser de ses poils est la base, mais en plus le faire tous les jours ne suffit même pas. (OH MON DIEU QUAND JE REPENSE A CETTE PUB J'AI DES ENVIES DE MEURTRE !!!)
♦ sur la page facebook de Grazia, les commentaires des gens sur le projet photographique "Natural Beauty" par Ben Hopper, la photo prise en exemple montre une femme avec les aisselles poilues : (commentaires ici donc, c'est plutôt affligeant de voir cette mentalité, je me demande si je vais me faire agresser ainsi quand je vais oser sortir les aisselles à l'air aux beaux jours) (cela dit, je râle après les commentaires mais j'apprécie qu'un projet artistique comme ça existe)
Les omni n'en ont pas assez d'embêter les végé avec le "cri de la carotte", alors ils inventent de leur côté pour se déculpabiliser le "cri de la bonne viande"... comme si la vache avait envie qu'on la maltraite, tue et grille, mais oui bien sûr... (je reviens, je vais vomir).
♦ La dernière campagne de pub américaine de Veet, "don't risk dudeness" (faites attention de ne pas vous transformer en mec), plusieurs vidéos qui montrent dans diverses circonstances des femmes changées en hommes parce qu'elles ont eu le malheur de se raser "seulement" la veille... ou comment essayer d'humilier les femmes en leur disant qu'elles n'en sont pas si elles osent garder ne serait-ce qu'un poil.
Plus d'infos : article de yagg / article de madmoizelle / article de jezebel (site américain, premier article publié à propos de cette campagne).
Ce qui me console un peu : cette campagne de pub a aussitôt été très vivement critiquée - il y a de quoi !! - et elle a été retirée par Veet... pour mémoire, deux des quatre spots vidéo sont toujours visibles sur le site jezebel ici.
Selon Veet, si tu es une femme qui hèle un taxi avec du poil sous les bras, dégoûté le chauffeur ne te prendra pas, et tu seras changée en homme. Tu n'as plus qu'à tenter de t'excuser en murmurant "je m'étais rasée hier...". Ce qui, tu vois n'est pas assez, non seulement se débarrasser de ses poils est la base, mais en plus le faire tous les jours ne suffit même pas. (OH MON DIEU QUAND JE REPENSE A CETTE PUB J'AI DES ENVIES DE MEURTRE !!!)
♦ sur la page facebook de Grazia, les commentaires des gens sur le projet photographique "Natural Beauty" par Ben Hopper, la photo prise en exemple montre une femme avec les aisselles poilues : (commentaires ici donc, c'est plutôt affligeant de voir cette mentalité, je me demande si je vais me faire agresser ainsi quand je vais oser sortir les aisselles à l'air aux beaux jours) (cela dit, je râle après les commentaires mais j'apprécie qu'un projet artistique comme ça existe)
Trois trucs pour se consoler :
♦ Arte a diffusé aujourd'hui un reportage de 26 minutes sur le véganisme, vous pouvez le voir en replay pendant 7 jours ici ! Principe du reportage : la journaliste allemande végane initie au véganisme le journaliste français omni. Suite au reportage, il s'efforce de continuer sur cette voie et en parle sur twitter et sur son audioblog.
♦ Un menu végétalien devra bientôt être proposé dans les cantines et les hôpitaux en Suisse (dès lors que la structure propose plus d'un menu) ! Lire l'article sur vegactu
♦ Une autre campagne de pub, suédoise et pas vraiment d'actualité puisqu'elle date de mai 2013 mais qu'importe, cela me fait plaisir de savoir qu'elle a existé, je regrette juste qu'on n'en ai pas entendu plus parler... voilà le genre de publicités positives qui peut faire évoluer les mentalités dans le bon sens et qui est donc un peu plus supportable (un peu, parce que bon, ça reste de la pub quand même) ! Il s'agit donc d'une pub pour une boisson énergisante, Femme Natural Boost. Sur une des affiches on voit une femme aux aisselles poilues o/ et sur une autre, une femme transexuelle, avec un message positif associé à ces deux femmes :) vous pouvez voir toute la campagne ici.
(pour voir uniquement l'affiche cliquez ici)
(en dessous de la femme trans', il est écrit "it never felt so right to be a woman")
Voilà, c'est tout pour aujourd'hui !
Rien à voir : le mois dernier j'ai eu la chance d'aller en vacances en Australie (où il faisait chaud, j'étais tout le temps en short ou jupe, poilue, et personne ne m'a jeté de cailloux :D). Dès que j'en ai le temps et le courage, je vous montre des photos !
Lundi 3 mars 2014 à 19:19
● Sirène ♥
Scénario et dessin : Daphné Collignon
Editeur : Dupuis Prix : 14.50 €
Résumé : Magda, enceinte, entreprend un voyage dans le Maroc d’aujourd’hui. Un moment d’errance pour choisir ce qu’il adviendra de son couple, de cet enfant à venir, alors même qu’elle n’a jamais été aussi perdue. C’est alors qu’une femme étrange vient croiser sa route et prend place à ses côtés. Son influence va bouleverser Magda, à jamais.
Avis : La fin est un peu frustrante car la plupart de nos questions restent sans réponses, on suit l’héroïne en étant toujours aussi perdue qu’elle, mais cela participe peut-être finalement au charme onirique de cette très belle BD.
Note : 4/5
● Dent d’ours t.1 : Max
Scénario : Yann / Dessin : Alain Hentiet
Editeur : Dupuis Prix : 14.50 €
Résumé : Quand Max est mis aux arrêts pour trahison, sa vie bascule. Pilote dans l'US Air Force, Max dit "le Polak" a émigré aux États-Unis pour fuir la persécution nazie en Europe. Né en Haute-Silésie, de famille juive polonaise, Max s'est engagé dans l'armée américaine, où il sert sur une base aérienne du Pacifique. Pris pour un autre, il est soupçonné d'être un espion nazi, victime de sa ressemblance avec l'Allemand Werner Königsberg, né comme lui en Haute-Silésie, et qu'il a effectivement connu quand il était enfant, lorsqu'il rêvait d'aviation avec lui et la petite Hanna. Un récit de guerre et d'aviation, à la croisée du drame psychologique, de l'aventure réaliste et de l'histoire d'espionnage.
Avis : Graphisme agréable et narration assez prenante même si on n’est pas a priori fan de BD d’aviation… la fin de ce tome donne envie de lire la suite. On peut regretter des dialogues assez artificiels (trop « écrits » pour des personnages enfants).
Note : 3/5
● En scène !
Scénario et dessin : Raina Telgemeier
Editeur : Akileos Prix : 14 €
Résumé : Callie adore le théâtre et saute sur l'occasion quand une production est lancée à son collège. Callie connait parfaitement l'histoire, mais en raison de sa voix désastreuse, elle s'inscrit en qualité de décoratrice, déterminée à faire un spectacle digne de Broadway... mais comment faire alors qu'elle n'y connait rien en menuiserie, que les ventes de billets sont basses et que les membres de l'équipe ont du mal à travailler ensemble ? Sans oublier les drames qui se jouent sur et hors de la scène. Et quand des frères jumeaux beaux comme des dieux débarquent, les choses deviennent encore plus folles.
Avis : Intrigue assez superficielle, mais l’héroïne est attachante, et mine de rien cette BD a l’avantage d’aborder finalement aussi des sujets pas si communs : le côté technique du théâtre + homosexualité de certains personnages. Plutôt bien adapté pour des ados/préados.
Note : 3.5/5
● Le jeune Lovecraft
Scénario : José Oliver Dessin : Bartolo
Editeur : Diabolo Editions Prix : 14.9 €
Résumé : Ecrivain, misanthrope, amant des chats et lecteur compulsif, Howard Phillips Lovecraft est le génie de la littérature de terreur qui nous a légué le cycle des mythes de Cthulhu et qui a changé à jamais la notion du genre... Mais avant de devenir un auteur culte, Lovecraft vit une enfance et une jeunesse magiques. C'est dans ce monde qu'il puise les idées qui l'aideront, une fois adulte, à créer toute la cosmogonie qui lui est propre.
Avis : A l’origine publiés sur un blog espagnol (3 tomes déjà publiés en Espagne), ces strips mettent en scène un jeune Lovecraft asocial, avec un décalage comique entre la vie assez terne de l’auteur enfant (brimades à l’école…) et son imagination débordante. Les nombreux clins d’œil à l’œuvre de Lovecraft plairont aux fans (on peut toutefois lire cette BD sans vraiment le connaître) et si cette lecture est au début assez distrayante, dans un univers fantastique enfantin qui rappelle le court-métrage Vincent de Burton, voire les BD Mélusine, on peut trouver l’ensemble à la longue assez simpliste et répétitif.
Note : 2.5/5
● L’Etranger
Scénario et dessin : Jacques Ferrandez, d’après Albert Camus
Editeur : Gallimard, collection Fétiche Prix : 22 €
Résumé : Le jour où sa mère est morte, Meursault a remarqué qu'il faisait très chaud dans l'autobus qui le menait d'Alger à l'asile de vieillards, et il s'est assoupi. Plus tard, dans la chambre mortuaire, il a apprécié le café que lui offrait le concierge, a eu envie de fumer, a été gêné par la violente lumière des lampes électriques. Et c'est avec une conscience aiguë du soleil qui l'aveugle et le brûle que l'employé de bureau calme et réservé va commettre un acte irréparable. Camus présente un homme insaisissable amené à commettre un crime et qui assiste, indifférent, à son procès et à sa condamnation à mort.
Avis : Une adaptation sans grande surprise mais l’atmosphère du roman est bien rendue et en ce qui me concerne j’ai bien apprécié l’esthétisme de l’ouvrage.
Note : 3/5
● Les Incrustacés ♥
Scénario et dessin : Rita Mercedes
Editeur : L’Association Prix : 29 euros
Résumé : Ils sont deux touristes peu ordinaires en vacances dans une station balnéaire élégamment surannée. Deux doux dingues qu’on pourrait croire enfuis d’un asile, ou de lointains cousins – en moins bavards – des Deux du balcon de Francis Masse. Il y a le narrateur, froussard invétéré et par conséquent misanthrope, qui se creuse un trou dans la plage pour être tranquille. Et il y a M., clown gouailleur avide de rencontres et d’aventures. Et quand il met la main sur un petit chalutier, les voilà partis pour une épopée aux frontières du rêve…
Avis : de superbes illustrations dans un style « gravure » pour une fable cruelle et loufoque dans un univers absurde et inquiétant qui rappelle à la fois Beckett, La Cité des enfants perdus de Jeunet… un prix assez élevé et un résultat très étrange, mais dense et de très grande qualité.
Note : 4.5/5
● La BD de Soledad
Scénario et dessin : Soledad Bravi
Editeur : Rue de Sèvres Prix : 12.5 euros
Résumé : Si vous ne savez pas comment trouver les réponses aux questions essentielles qui hantent vos vies : Peut-on être Gisele Bündchen ? Est-ce mal de détester Noël ? Pourquoi les enfants des autres sont-ils mieux ? Ne cherchez plus. Ce livre est là pour y répondre car Soledad prend soin de vous ! Cette BD réunit toutes les planches que Soledad a publiées dans le magazine Elle depuis un an.
Avis : de la BD d’humeur « girly » sans grande originalité, du sous-Bagieu/Motin… si on sourit quelquefois, l’ensemble est très cliché et superficiel, trop axé mode/vie parisienne/régimes.... pouah pouah pouah.
Note : 2/5
● Âme perdue
Scénario & dessin : Grégory Panaccione
Editeur : Shampooing Prix : 19.99 euros
Résumé : Il se réveille dans un monde inconnu, particulièrement hostile. Visiblement, il ne se souvient de rien. Qui est-il ? D’où vient-il ? Il sait simplement qu’il est terrorisé. Seul ce bracelet qu’il porte au poignet gauche pourrait le relier à un éventuel passé. Mais rien ne lui revient. Après une première nuit sans fermer l’œil et le ventre vide, il n’a d’autre choix que de tenter l’aventure.
Avis : Assez déstabilisant, comme le héros, on n’a aucun repère, difficile de comprendre si on est dans un contexte préhistorique/imaginaire/post-apocalyptique… pas de texte pendant la majeure partie de la BD – qui fait 238 pages -, on lui suit donc quasiment « en silence » pendant plus de la moitié de la BD. On le voit déambuler seul de petite case en petite case à la recherche d’une façon de survivre, et même si la qualité graphique (couleurs des décors, expressions du personnage, représentation de la pluie…) est appréciable, et même si c’est assez prenant au début car on se demande comme il va s’en sortir, il reste si longtemps seul que cette première partie m’a ennuyée à la longue (trop de pages où on le voit courir plus ou moins sans but). La suite apporte un peu plus de péripéties, mais pas vraiment de résolution. Un univers intéressant et original mais bilan un peu mitigé.
Note : 2.75/5
● Ça pousse !
Scénario et dessin : Lorena Canottiere
Editeur : Diabolo Editions Prix : 14.90 €
Résumé : Parmi nous poussent des êtres énigmatiques qui suscitent continuellement des doutes sur des questions fondamentales comme le sens de la vie, la mort, Dieu, le sexe et (oui !) la soupe. Ils sont sages, caustiques, absurdes, mordants, cruels, curieux, intransigeants, drôles, logiques et surréalistes, mais toujours vrais, irréparablement vrais. Ils sont solidement ancrés dans cette réalité que, nous, nous n'essayons même plus de comprendre. Pareils à des graines, ils grandissent vigoureux, le doigt pointé indiscutablement sur le noeud de la question. Ce sont les enfants. Ca pousse est le recueil, sous forme de strips, de leur vision du monde. Une expérience de journalisme graphique extrêmement amusant tant pour l'auteur qui a recueilli et rassemblé les réflexions originales, que pour le lecteur désireux d'avancer avec ironie dans cette vallée de larmes. Chaudement conseillé à toutes les catégories d'adultes.
Avis : Adaptation d’un blog italien, mais cette origine ne se sent pas à la lecture (même si j’ai été un peu surprise que la partie consacrée à la religion par exemple fasse partie des premières) tant ces perles d’enfants sont universelles. Format à l’italienne, deux strips par page, ce recueil peut se lire facilement et rapidement en étant feuilleté et pourrait peut-être plaire à certains parents par ailleurs peu fans de BD ?
Note : 2.75/5
● Eve sur la balançoire : conte cruel de Manhattan ♥
Scénario et dessin : Nathalie Ferlut
Editeur : Casterman Prix : 18 €
Résumé : Evelyn « Eve » Nesbit (1884-1967) est la première pin-up du XXe siècle, la première muse d'une société de consommation qui fabrique l'image d'une vedette pour la brûler ensuite. Adolescente chaperonnée par une mère abusive, son ascension est aussi fulgurante que le sera sa chute, sordide.
Avis : Une BD historique très intéressante pour son rythme et sa représentation esthétique de New York au début du XXème... le récit alterne entre la veille d'un procès dont on découvre petit à petit les tenants et les aboutissants, et le passé d'Eve, son entrée et son évolution assez chaotique dans ce monde de paillettes et de désillusions... Loin de vivre un conte de fées, on voit qu'elle se retrouve manipulée par différentes personnes néfastes qui vont profiter de sa vulnérabilité adolescente. Jolis décors, costumes et couleurs, tout à l'aquarelle.
Note : 4/5
● Yo-yo Post Mortem T. 1 : Mourir nuit gravement à la santé
Scénario et dessin : Gilles Le Coz
Editeur : Sandawe Prix : 14.95 €
Résumé : Dans sa tombe, il pensait reposer en paix ! Il se trompait ! Monsieur Jean-Paul Gratin est mort ! Mort et enterré. Et c'est dans son cercueil que tout commence. Un ultime voyage attend notre défunt, en compagnie d'un étrange guide, qui l'entraîne dans un monde déjanté, aux accents "Tim Burtoniens". Arriveront-ils à sauver leur âme dans cet univers délirant, ou l'humour noir règne en maître ? Pas sûr ! Car des forces étranges sont à l'œuvre…
Avis : je n’ai pas toujours été sensible à l’humour (beaucoup de jeux de mots, tous ne m’ont pas convaincue) mais une BD finalement assez divertissante, et même s’il s’agit du premier tome d’une série, l’intrigue se tient et la fin est une conclusion amusante.
Note : 3/5
● John Tiffany T. 1 Le Secret du bonheur
Scénario : Desberg / Dessin : Panoisian
Editeur : Lombard Prix : 12 €
Résumé : John Tiffany est l'un des meilleurs chasseurs de primes du monde : dix ans de carrière et quinze millions de dollars de bénéfice. Sans illusions sur le monde qui l'emploie, Tiffany ne fait confiance qu'à quatre personnes : le pasteur Lovejoy, qui lui a appris à aimer son argent, Wan Chao, son interface avec le monde extérieur, Dorothy, son équipière et Magdalena, la « pute de sa vie ». Mais ce soir, à Mexico, le chasseur apprend qu'il est devenu une proie. Et si ses rivaux savent qu'il est ici, cela ne peut signifier qu'une chose : l'un d'eux l'a trahi !
Avis : Malgré un thème qui ne m’enchantait pas du tout et un héros macho et matérialiste qui m'a été très antipathique, j’ai finalement trouvé le scénario efficace et bien ficelé, on va envie de savoir la suite ! Une BD qui devrait plaire aux amateurs d’action, polars, histoires de gangsters…
Note : 2.75/5
● Entretien avec un vampire : l’histoire de Claudia
Scénario et dessin : Marie Ashley Witter
Editeur : Pika Edition (Black Moon Graphics) Prix : 12.90€
Résumé : Vampire, elle n’aurait jamais dû le devenir. Son existence est une abomination pour les créatures de la nuit. Elle chemine entre les ombres d’un monde pour toujours hors de sa portée, prédateur pris au piège dans le corps d’une enfant. À la fois, orpheline, victime et monstre… Voici l’histoire de Claudia.
Avis : Le roman d'Anne Rice est ici adapté en BD et réécrit du point de vue de la jeune vampire Claudia (un personnage secondaire dans le roman original). Le graphisme est une bonne surprise, très soigné, dans un style manga aux nuances sépia. Peut sûrement plaire à un public adolescent fan de bit-lit et de mangas, même si à mon goût, cette adaptation qui insiste un peu trop sur le côté "romantique" du personnage devient trop longue et lourde par moments.
Note : 2.5/5
● Camus
Scénario : José Lenzini / Dessin : Laurent Gnoni
Editeur : Soleil Productions Prix : 17.95€
Résumé : Ce roman graphique de plus de 100 pages retrace la vie d’Albert Camus qui demeure, plus de 50 ans après sa mort, l’un des écrivains français les plus populaires et les plus étudiés. De sa naissance en Algérie, de son enfance dans un quartier populaire d’Alger, de sa carrière d’écrivain et ses multiples engagements littéraires et politiques, notamment en faveur des indépendantistes algériens et des anti franquistes, jusqu’à l’obtention du prix Nobel en 1957 et son décès en 1960 sur une route de l’Yonne, cette magnifique biographie permet de découvrir la face humaine de Camus, ses fragilités, ses doutes…
Avis : une biographie de Camus avec le point de vue (imaginaire ? reconstitué ?) d’un ami d’enfance de Camus. Ce point de vue permet d’allier le récit de l’enfance de l’écrivain, sa vie personnelle avec son engagement politique, ses relations avec sa famille, et tout ce contexte éclaire l’évocation de son œuvre. Sans entrer dans les détails de celle-ci, cela permet d’avoir un bon aperçu de l’homme et de l’écrivain. Graphisme clair et dépouillé, peu de détails dans le dessin et peu de couleurs (surtout du jaune-orange et bleu) qui donne un « esthétisme d’affiche » intéressant.
Note : 3.5/5
● L’Arleri
Scénario et dessin : Baudoin
Editeur : Bayou Prix : 17€
Résumé : Le vieux peintre parle à son modèle. Il se souvient de ses vies amoureuses pour dire tout ce qu'il sait des relations entre les hommes et les femmes. Il a vu, vécu beaucoup, et connaît depuis longtemps l'histoire des sentiments et des désirs. Mais il restera toujours l'arleri, petit oiseau du Midi qu'on dit sans cervelle, fragile, sautillant, étranger à la raison des hommes. Dans la poésie et la naïveté inaltérables de son regard, renaît sans cesse la force singulière de son art.
Avis : tout à l’aquarelle, esthétiquement magnifique, serait un gros coup de cœur si le fond ne m’avait pas autant exaspérée. L’auteur partage son « amour » des femmes qu’il met sur un piédestal, mais en ayant au final une vision très réductrice de ce que « doit » être selon lui la féminité, qu’il lie systématiquement à la maternité comme si faire des enfants devait être la raison d’être des femmes !?… heureusement certains personnages féminins remettent un peu en question sa vision des choses, mais rien que le choix de la narration (un vieux peintre barbu, une image « divinisée » de créateur… qui éclaire de sa prétendue sagesse sa jeune modèle toute nue) est irritant.
(la première édition date de 2008)
Note : ? impossible d'en donner une tant mon avis sur le fond et celui sur la forme sont opposés !
● Myrtille et le Fabuleux Circus
Scénario et dessin : Mikaël
Editeur : Clair de Lune (Petit Pierre et Ieiazel) Prix : 9.50€
Résumé : "- Un spectacle ? On ne fait pas de spectacle nous, tu fais erreur ! - Et tous vos tours trop extra-terribles, qu'est-ce que c'est alors ? - Mais voyons petite fille, c'est qu'il en a toujours été ainsi dans le pays d'où nous venons, certains crachent du feu ou marchent sur les mains, alors que d'autres possèdent de très longues jambes ou de très grands pieds ! Nous sommes tout simplement nés comme ça !"
Avis : Une BD d’aventure et humoristique dans un univers merveilleux extrêmement coloré… l’histoire, très simple, peut convenir à un public vraiment jeune (après une dizaine d’années, je pense que les enfants eux-mêmes risquent de trouver ça un peu niais !)
Note : 2.25/5
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