FERIOJ ( journal culturel )

https://24.media.tumblr.com/4b1457d864b11146b3e40b024814b216/tumblr_myum9nqNpJ1snoeqho1_400.jpg
 A voir cette semaine : 
Genre : indéfini ? (cliquez pour avoir accès à la vidéo)
(titre original : Orchids : my intersex adventure). 

Un documentaire australien autobiographique sur l'intersexuation, qui ne dure 47 minutes. Cela faisait un moment que je voulais le voir ! Il est passé sur Arte le jeudi 2 janvier et est donc encore en ligne sur internet pendant 7 jours. L'auteur et "héroïne" du documentaire, Phoebe Hart, nous raconte son parcours et nous fait rencontrer d'autres personnes atteintes du même syndrome. Il s'agit du syndrome d'insensibilité aux androgènes (ou pseudo-hermaphrodisme). Phoebe a des chromosomes masculins mais ne produit pas de testostérones. Elle est née sans utérus, et avec des testicules qu'on lui a ôtées à l'adolescence pour continuer de la féminiser (pour que sa poitrine se développe par exemple) et essayer ainsi de "gommer" sa différenciation sexuelle. Sa soeur est atteinte du même syndrome, qui a pourtant été un véritable tabou dans son entourage pendant des années ; c'est pour briser cette loi du silence qu'elle a décidé de réaliser ce film, à la fois documentaire sur l'intersexuation et reportage personnel. 

Un article avait déjà été fait sur madmoizelle pour présenter ce documentaire lors de sa précédente diffusion, à lire ici.

Autres articles sur le même sujet :

Le Monde Magazine : Fille ou garçon ? Non, intersexués"
- sur le blog des 400 culs :  Intersexe : un corps peut en cacher une paire et  "Il n'existe pas 2 sexes (mâle et femelle) mais 48"

Les cas d'intersexuation sont  rares... mais loin d'être exceptionnels, cf ces statistiques issues de l'article du Monde :

"1 sur 2000 - C'est la proportion généralement reconnue d'intersexués dans la population, si on tient compte de la discordance entre les gonades (testicules ou ovaires) et les chromosomes (XY ou XX).
1 sur 500 Le chiffre est bien plus important si on élargit à toutes les variations du développement sexuel, ou bien au niveau des hormones, des gènes, etc. Le fondateur de l'Organisation internationale des intersexués avance même le chiffre de 4 %."


... De quoi remettre en question les certitudes étriquées de celleux qui pensent qu'il y a une différenciation stricte entre hommes et femmes et que chacun devrait bien prendre garde à se conformer à sa petite case bien définie ! ;)

http://25.media.tumblr.com/4e3ab7d95d0ec1e25100605f23eb63c8/tumblr_mleoqlPxvw1rgerj6o1_500.jpg

Esprit d'hiver, Laura Kasischke

Vendredi 3 janvier 2014 à 19:57

http://24.media.tumblr.com/c8cfecca6c54e835605dc741edc5a9cf/tumblr_myu9ab8m4G1snoeqho1_250.jpg
Esprit d'hiver, Laura Kasischke
Editions Christian Bourgois, 275 pages
Rentrée littéraire 2013. Littérature états-unienne.


Huis clos entre Holly, une mère, poétesse qui n'a pas écrit depuis des années, et sa fille adoptive de 15 ans, Tatiana, un 25 décembre. Attente vaine des invités au repas de Noël, invités dont la venue est progressivement remise en question à cause d'une tempête de neige. On pense d'abord que le danger, que l'enjeu dramatique vient de l'extérieur, le père est parti chercher ses parents à l'aéroport et tarde à revenir... la journée du côté des femmes restées à la maison s'annonce plutôt ennuyeuse ou laborieuse, certes Holly s'est levée tard, le repas n'est pas encore prêt, et sa fille auparavant si charmante est d'une humeur grincheuse typiquement adolescente qui froisse sa mère et la laisse perplexe, mais à part s'occuper de la préparation du repas et attendre leurs invités elles n'ont rien à faire.

Pendant toute la journée, on oscille entre tentatives de réconciliations et bouderies entre la mère et la fille - tout est raconté du point de vue de la mère, et petit à petit on en apprend beaucoup sur le passé des personnages, le désir avorté de maternité et d'écriture d'Holly, et les circonstances de l'adoption de Tatiana en Russie, 13 ans plus tôt.

Cela se tient, la fin est assez frappante et donne envie de revenir au début pour tout revoir autrement ! Mais dommage que l'ensemble soit noyé dans un amas de considérations creuses et répétitives. On suit l'action - qui à part quelques maigres rebondissements est assez médiocre - et les pensées d'Holly en temps réel, alors oui tout est décomposé, mais on a l'impression que tout se traîne, tout est répétitif, et les protagonistes sont assez tête à claques ! Holly reste coincée dans son rôle de mère en admiration constante pour sa fille, même si celle-ci ne cesse de la décevoir et d'échapper à sa compréhension. Et impossible de comprendre ce que Tatiana a derrière la tête, pourquoi mère et fille ont besoin de se chamailler ainsi pour des broutilles tellement superficielles que l'ensemble en devient vite très agaçant !

L'auteur est très douée pour nous faire tourner en bourrique ; en effet malgré mon exaspération constante, je suis quand même restée accrochée à ma lecture parce que j'avais envie de connaître le pourquoi du comment, mais l'avancée est très lente et on reste sur notre faim quasiment jusqu'à la fin ! Et même si cette résolution est bien trouvée, mon impression globale est très mitigée. On ne peut nier un talent indéniable de l'auteur qui réussit à nous taper sur le système tout en nous donnant envie de comprendre ce qu'il se passe réellement, d'autant plus que l'atmosphère devient de plus en plus étouffante voir surnaturelle ! C'est pourquoi je suis allée jusqu'au bout (je suis d'accord avec les critiques qui qualifient ce roman de thriller, en un sens). La fin est plutôt réussie mais ne parvient pas à effacer le fait que la majeure partie de ma lecture a été assez poussive et agrémentée de nombreux soupirs mentaux d'impatience... c'est le genre de livre que j'aimerais sûrement mieux en y repensant plus tard, comme la fin est bien et que je vais peut-être oublier ce qui m'a ennuyée avant, j'en aurai peut-être un souvenir surestimé. N'empêche que j'ai largement préféré le seul autre livre que j'ai lu de cet auteur pour le moment : Rêves de garçons.

Quatrième de couverture :
Réveillée tard le matin de Noël, Holly se voit assaillie par un sentiment d'angoisse inexplicable. Rien n'est plus comme avant. Le blizzard s'est levé, les invités se décommandent pour le déjeuner traditionnel. Holly se retrouve seule avec sa fille Tatiana, habituellement affectueuse, mais dont le comportement se révèle de plus en plus étrange et inquiétant...

Extraits :
"Et Holly pensa alors : "Je dois l'écrire avant que cela ne m'échappe". Elle avait déjà ressenti ça plus jeune - l'envie presque paniquée d'écrire à propos d'une chose qu'elle avait entraperçue, de la fixer sur la page avant qu'elle ne file à nouveau. Certaines fois, il avait failli lui soulever le cœur, ce désir d'arracher d'un coup sec cette chose d'elle et de la transporter en mots avant qu'elle ne se dissimule derrière un organe au plus profond de son corps - un organe un peu bordeaux qui ressemblerait à un foie ou à des ouïes et qu'elle devrait extirper par l'arrière, comme si elle le sortait du bout des doigts d'une carcasse de dinde, si jamais elle voulait l'atteindre une nouvelle fois.. Voilà ce que Holly avait ressenti chaque fois qu'elle écrivait un poème, et pourquoi elle avait cessé d'en écrire."

"Prendre connaissance des horreurs de ce monde et ne plus y penser ensuite, ce n'est pas du refoulement. C'est une libération."
 

No Steak / Nos étoiles contraires

Dimanche 29 décembre 2013 à 21:53

Le point commun entre ces deux livres ? Je les ai tous les deux lus en décembre, et ils m'ont beaucoup touchée ! Le premier est un essai sur le végétarisme, le deuxième est un un roman pour adolescents (dont l'héroïne est végétarienne, d'ailleurs ! mais ce n'est qu'un détail).

http://25.media.tumblr.com/fa106f8418c5bfcdf98df0f7cc02d5cd/tumblr_myl4jgKsiE1snoeqho1_250.jpgNo Steak, d'Aymeric Caron.

Quatrième de couverture : 

Bientôt, nous ne mangerons plus de viande. Nous cesserons définitivement de tuer des êtres vivants – 60 milliards d’animaux chaque année – pour nous nourrir.
D’abord parce que notre planète nous l’ordonne : en 2050 nous serons près de 10 milliards, et nos ressources en terres et en eau seront insuffisantes pour que le régime carné continue à progresser.
Mais au-delà des raisons économiques et écologiques, le passage au végétarisme va faire partie d’une nouvelle phase de notre évolution. La science nous prouve en effet un peu plus chaque jour que, contrairement à ce que nous avons longtemps prétendu, les animaux que nous exploitons sont des êtres sensibles, intelligents et sociaux. Dès lors, avons-nous encore le droit de les manger ? Le développement de l’éthique animale nous oblige aujourd’hui à reconsidérer nos devoirs vis-à-vis des autres espèces.

Aymeric Caron a mené l’enquête pour décrire, avec verve et humour, tous les aspects de notre étrange rapport à la viande. Pourquoi les chats et les chiens ont-ils un palace qui leur est dédié au Canada alors qu’en Chine ils peuvent finir au fond d’une casserole ? Pourquoi avons-nous choisi de manger en priorité des cochons, des poulets et des bœufs ? Comment ces animaux de consommation sont-ils produits ? Pourquoi Bill Clinton, Carl Lewis et Bryan Adams ont-ils décidé d’arrêter la viande ? Les végétariens vivent-ils vraiment plus longtemps que les carnivores ? Comment peut-on remplacer les protéines animales ?
Lui-même végétarien depuis plus de vingt ans, Aymeric Caron nous fait partager son expérience. Se gardant de tout prosélytisme et refusant les catéchismes de tout bord, il nous explique de manière limpide pourquoi, un jour, la viande disparaîtra.


Mon avis : Je pense que ce livre m'aurait rendue végétarienne si je ne l'avais pas déjà été avant. (et cette lecture renforce même mon envie de devenir végane, à terme, même si ça serait assez difficile d'un point de vue pratique). J'ai un peu peur que ça me rende intolérante parce que j'ai de plus en plus de mal à concevoir l'idée qu'on puisse être carnivore si on a conscience ne serait-ce que de la moitié des horreurs décrites dans ce livre. Je me ne sens pas vraiment capable d'en parler avec l'objectivité nécessaire (pas encore en tout cas), là quand on parle de viande devant moi, je me concentre seulement pour écouter le moins possible, pour ne pas être tentée d'intervenir et donc pour ne pas me mettre à m'énerver et à pleurer ou insulter le carnivore que j'ai en face de moi et qui se croit dans son bon droit.
Ce livre est à mon avis bien plus convaincant que je ne pourrai jamais l'être. A aucun moment l'auteur ne bascule dans l'affectif ni l'impératif en disant "il FAUT être végétarien", mais c'est la conclusion concrète de tout ce dont il est question. Il avance de multiples arguments d'ordre divers - économiques, écologiques, éthiques... - étayés d'exemples, d'anecdotes, de références à des documentaires, des études scientifiques, et toutes ses sources sont indiquées en fin d'ouvrage. 



http://25.media.tumblr.com/70f8fcd61c3a6fb5286fe502277b1d4a/tumblr_myl5v30KWt1snoeqho1_1280.jpgNos Etoiles contraires, de John Green
Roman pour adolescents / jeunes adultes. 

Quatrième de couverture :
Hazel, 16 ans, est atteinte d’un cancer. Son dernier traitement semble avoir arrêté l’évolution de la maladie, mais elle se sait condamnée. Bien qu'elle s'y ennuie passablement, elle intègre un groupe de soutien, fréquenté par d'autres jeunes malades. C’est là qu’elle rencontre Augustus, un garçon en rémission, qui partage son humour et son goût de la littérature. Entre les deux adolescents, l'attirance est immédiate. Et malgré les réticences d’Hazel, qui a peur de s’impliquer dans une relation dont le temps est compté, leur histoire d’amour commence… les entraînant vite dans un projet un peu fou, ambitieux, drôle et surtout plein de vie.


Mon avis : Je l'ai lu quasiment d'une traite. Vu le pitch (une histoire d'amour entre deux adolescents cancéreux) je m'attendais vraiment à un truc insupportablement mièvre et pathétique et en fait NON. Il y a bien des tas de passages tristes / touchants et d'autres romantico-mignons mais tout ce que ces ingrédients pourraient avoir de dangereusement exaspérant est annulé par l'humour de l'héroïne. Sujet très très casse-gueule et donc gros tour de force de ne pas être tombé dans les clichés redoutés !

Puis en me bouleversant très fort, c'est comme si ce livre avait réactivé en moi des capacités émotionnelles que je pensais mortes. Je n'ai pas encore décidé si c'est bien ou pas, ça, a priori je préférais mon état d'insensibilité parce que ça a été quand même assez douloureux et ça m'a fait ressentir encore plus fortement un certain sentiment de solitude que j'avais pris soin d'auto-censurer, mon insensibilité artificielle semblait assez bien fonctionner et voilà que tout semble foutu en l'air. Je me demande bien comment je vais pouvoir conseiller ce livre en gardant un minimum de distance professionnelle. 

Une adaptation ciné est prévue pour l'année prochaine (ça m'effraie un peu, j'ai peur qu'ils appuient sur ce qui est triste à grands coups de violon sans réussir à rendre compte de l'humour des personnages ! enfin, on verra).

Nestlé (ceci n'est pas une pub !)

Mercredi 18 décembre 2013 à 23:58

http://www.ferioj.fr/images/films/boycottnestle.jpg
 
Un documentaire (diffusé sur Arte en septembre 2012) à voir gratuitement en ligne ici :  Nestlé et le business de l'eau en bouteille  

Site du documentaire ici : je vous invite à l'explorer, il permet de voir des extraits du documentaire (mais aussi de le compléter), utile si ce documentaire intéresse mais si vous n'avez pas l'envie / le temps de visionner tout le documentaire d'un seul coup... vous y trouverez également lire des commentaires sur le film, ainsi que les réactions de Nestlé... 

Et déjà un bon aperçu de la mentalité de Nestlé dans cette vidéo, dans laquelle on entend Peter Brabeck prononcer les âneries de la photo ci-dessus, et où il défend les OGM...


Je vous conseille donc fortement de voir ce documentaire très intéressant qui dénonce l'hypocrisie d'une entreprise qui voudrait se faire passer pour humanitaire alors qu'elle ne songe qu'au profit, sans respect aucun pour l'humanité... dans divers endroits du monde, Nestlé pompe abusivement une eau qu'elle revend ensuite au prix fort, menaçant les nappes phréatiques, et parfois privant carrément d'eau potable les habitants aux alentours... 

Nestlé possède 70 marques d'eau en bouteille dans le monde, dont Vittel, Perrier, San Pellegrino, Contrex, Hépar, Quézac... (je ne vous donne que les exemples de marques vendues en France). 

Autres raisons de boycotter Nestlé (et la quantité de marques qui y sont affiliées !), cf ces autres articles... : 
- l'affaire des substituts de lait maternel Nestlé, qui ont causé la mort de milliers de bébés en Afrique depuis les années 70. Meilleur que le lait maternel d'après les publicités pour ces produits, ces substituts - en réalité évidemment moins bons car dénués des anticorps naturellement présents dans le lait maternel - doivent être mélangés à de l'eau dans des régions où l'eau disponible n'est pas forcément saine, ce qui rend les bébés malades voire les empoisonnent. De plus, en utilisant les échantillons distribués gratuitement dans des maisons de maternité, les mères ne produisaient ensuite plus assez de lait et étaient obligées d'en acheter ensuite, même si elles n'en avaient pas les moyens... alors pour  essayer de faire durer le lait en poudre plus longtemps, le substitut pouvait être dilué dans trop d'eau, entraînant donc une malnutrition des nouveaux-nés. 

d'autres articles sur ce sujet :

- sur lesquestionscomposent
- sur convergencealimentaire
- sur leDétracteur
- boycott de Nestlé : page wikipedia
 

4 albums qui m'ont plu cette semaine

Vendredi 6 décembre 2013 à 22:08

♦ Noël chez Papy Loup, de Sylvie Auzary-Luton. Kaléidoscope. 2001.

http://24.media.tumblr.com/2364a33b8f670a62b0eaca8124a984f1/tumblr_mxejxe6dQh1snoeqho1_1280.gif
Je l'ai raconté mardi à une classe de moyenne section. L'histoire de Loulou qui s'apprête à réveillonner en famille chez son grand-père et qui pendant toute la soirée, ne cesse de demander quand arrivent les cadeaux... comportement qui n'est pas sans me rappeler le mien quand j'étais gamine ! l'histoire est facile à comprendre mais dynamique, avec quelques rebondissements qui mettent un peu de piment, et de très jolis dessins et couleurs plein de détails mignons... 


♦ Il était une fois deux oies dans une maison en feu, texte de Martin Baltscheit et illustrations de Ronan Badel. P'titGlénat, 2009.

http://25.media.tumblr.com/ab8080039a7992162f40a0d53eb53240/tumblr_mxejz7xQK51snoeqho1_1280.jpg
Deux oies en train de cuisiner leurs propres œufs (!) (ça vous donne déjà une idée du ton de l'album) enflamment le toit en paille de leur maisonnette... et au lieu de s'enfuir ou d'éteindre elles-même l'incendie, elles se mettent à débattre pour savoir quel animal de la forêt elles devraient appeler à leur secours... assez grinçant / trash par moments, mais en réalité très drôle ! 


♦ Nous les hommes ! de Christian Voltz. Rouergue, 2010. 

http://25.media.tumblr.com/3ecb4e8ca940f6f9e186f1c532733fa7/tumblr_mxekh1RjEX1snoeqho1_400.gif
Le style de Christian Voltz est très reconnaissable : ses personnages sont des assemblages d'objets hétéroclites et de fil de fer. Le héros, qui représente un homme machiste "lambda", râle parce que ses copains (avec qui il regardait du foot) doivent rentrer chez eux, l'un pour faire le ménage, l'autre la cuisine, un autre encore la lessive... jusqu'à ce qui lui-même doive renoncer à ses principes arriérés ! Un album féministe pour le partage des tâches domestiques, avec une fin tendre, j'adhère !


♦ Eclairs au camembert, texte d'Alice Bassié, illustrations de Christine Davenier. Kaleidoscope, 2009. 

http://24.media.tumblr.com/f47b6cdb5f8e776c51f8bc580ff4a1b5/tumblr_mxekhu59zg1snoeqho1_500.jpg
Tous les jours, des petites biquettes très mignonnes viennent demander à la boulangère si elle a des éclairs au camembert... j'avais deviné la chute mais elle m'a quand même beaucoup amusée, je l'ai donc vue arriver avec joie ! Un petit album simple, coloré et qui m'a arraché un grand sourire. Très efficace !
Créer un podcast