FERIOJ ( journal culturel )

Films vus, semaine n°3

Mercredi 30 janvier 2013 à 19:20

 (je suis à la bourre puisqu'on en est maintenant à la semaine n° 5... mais qu'importe !)

10 films vus dont 3 au cinéma.

Ceux que j'ai préférés : 
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Et les autres (par ordre décroissant de préférence) :
 
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Head-on : personnages tourmentés à souhait qui essaient de vivre légèrement et se retrouvent pris au piège de leurs propres passions (punaise, formulé comme ça on dirait la quatrième de couverture d'un très mauvais livre, pouah). Du charisme, assez de sexe et de sang pour dynamiser le tout, ça m'a vraiment beaucoup plu.
 
 
La Parade : SORTIE CINE AUX CARMES, film vu en avant-première. Comédie sur l'organisation de la première gay pride en Serbie, les manifestants cherchent des gorilles pour les protéger des homophobes et vont contre toute attente faire appel au "Parrain" de Belgrade, personne pourtant peu recommandable. Caricatural mais ça n'est pas un défaut parce que c'est vraiment drôle, en tout cas ça a bien fonctionné sur moi et il est vraiment exceptionnel que je rie pour de vrai au cinéma ! Puis assez touchant, des personnages marquants, j'ai envie de faire voir ce film à mes parents.

 
Le Temps qui reste : tout est dans le titre, un homme apprend qu'il a une maladie incurable et qu'il ne lui reste que quelques mois à vivre. Ce genre de pitch me plaît et j'ai été contente de retrouver l'acteur Melvil Poupaud (que j'avais adoré dans Laurence Anyways), mais dans le même genre j'ai plus été touchée par Ma Vie sans moi. Pas inoubliable mais sympa quand même (le petit plus : thématique queer)

 
Moonrise Kingdom : SORTIE CINE AUX CARMES, festival Télérama : bizarrement quand ce film est sorti l'année dernière il ne me tentait pas, et ses critiques unanimement bonnes, au lieu de m'inciter à le voir, me rendaient méfiante. J'ai vraiment bien fait d'y aller pourtant, j'ai adoré ! Super-musique, super-décors, deux personnages d'enfants un peu "paumés" mais que leur envie d'indépendance et leur maladresse rend assez irrésistibles, j'ai été très touchée. 

 
Le Bal des Actrices : "faux" documentaire sur les travers des actrices, c'est-à-dire que les situations sont censées illustrer la réalité / s'inspirer de faits réels, mais chaque actrice dans ce film joue un personnage, les scènes sont écrites, rien n'est donc à prendre au pied de la lettre... mais c'est super-bien fait, le mélange des genres est réussi (intégration de chansons pour donner un effet "comédie musicale"), j'ai particulièrement apprécié les performances de Marina Foïs et Julie Depardieu, revoir Maiwenn et Joeystarr dans le rôle de personnages en couple l'un avec l'autre m'a plu (on les voit déjà dans cette configuration dans Polisse, film tourné après le Bal des Actrices, mais que j'ai vu avant donc). J'aime vraiment Maiwenn, son côté vache, "rentre-dedans" mais qui n'est jamais à prendre complètement au sérieux non plus, j'entre bien dans son trip fragilité-narcissisme. Seule la scène de la fin où les actrices critiquent le film terminé m'a semblé peu crédible et assez à côté de la plaque, mais pour le reste c'est assez proche du coup de coeur !
 
 
Bliss : une comédie gentillette sur un sport que je ne connaissais pas, le "roller derby", le point fort du film est évidemment la présence de l'adorable Ellen Page. En-dehors de ça, sans tomber complètement dans le méga-gnangan (ouf, on échappe au total happy end), j'ai été un peu déçue qu'on ne soit finalement pas dans un milieu plus punk, plus "rebelle", vu l'esprit du sport en question je me serais attendue à plus de baston, et c'est dommage que les personnages des co-équipières et leur relation avec l'héroïne Bliss ne soient pas plus développées, on aurait aussi pu avoir droit à des musiques plus marquantes (je ne dis pas qu'elles ne sont pas bien, mais disons que j'ai déjà tout oublié de la bande originale du film). A voir si on veut se renseigner sur le roller-derby et si on est fan d'Ellen Page, ou si on aime bien les petites comédies familiales sur des ados qui essaient de s'émanciper (mais continuent malgré tout à aimer leur maman, genre Freaky Friday)
 
 
Camille redouble : SORTIE CINE AUX CARMES, festival Télérama. Un autre film que j'avais hésité à aller voir au ciné il y a quelques mois. Un grand bravo à Noémie Lvovsky pour sa prestation, le fait qu'elle joue à la fois son personnage adulte et adolescente passe comme une lettre à la poste passées les cinq premières minutes d'adaptation, elle est pétillante et mignonne comme tout. J'aime beaucoup les films qui mettent en scène un paradoxe temporel (là l'héroïne de 40 ans se retrouve reprojetée dans sa vie à 16 ans), c'est le genre de pitch qui m'éclate. Là ça fonctionne donc bien aussi, sans être exceptionnel ni vraiment innovant dans le genre (si on excepte l'idée de garder une actrice adulte pour jouer son personnage plus jeune donc, ça c'est une bonne trouvaille pour le coup) ; je regrette quand même que le côté fataliste du truc, je trouve ça dommage qu'elle soit partie dans cette direction, mais bon (j'avais rien de mieux non plus à proposer, enfin ce que j'aurais proposé n'aurait pas été plausible et si cela avait été dans le film je l'aurais sûrement taxé de niaiserie, alors bon !). Mention spéciale aussi à Yolande Moreau pour le personnage de la mère, et aux fringues (à la musique aussi !!). 
 
 
Comment je me suis disputé... ("ma vie sexuelle") : Mon deuxième Desplechin, après Rois & Reine que j'avais adoré (à part le début). J'ai retrouvé avec plaisir Emmanuelle Devos et surtout Matthieu Amalaric, je connais peu cet acteur mais il m'impressionne vraiment, et cela m'a plu de le retrouver dans un personnage assez similaire à celui qu'il incarnait dans Rois & Reine, à savoir un dépressif bavard et assez marginal, j'aime bien ce genre de personnages (les héros héroïques ne m'intéressent pas, je préfère toujours largement les personnages de loosers, chiants et pas doués). Beaucoup d'ingrédients qui m'ont plu dans ce film, de très très bons dialogues, des amours décevantes ou impossibles...

C'est quand même un peu long, 3 heures, si je n'ai pas vu passer les deux premières, j'ai fait une pause pour survivre à la dernière, je ne sais pas trop à quoi c'est dû, essoufflement de "l'intrigue" ? (entre guillemets parce qu'il est difficile de parler d'intrigue dans ce genre de film, en fait). Malgré ce bémol j'en garderai quand même un très bon souvenir, aimerais le revoir, et ce film confirme mon admiration croissante envers le réalisateur dont j'ai bien l'intention de voir les autres films. (et puis c'est chouette aussi de voir Marion Cotillard toute jeune et toute nue à un moment donné héhé)
 
 
Drive : alors là j'ai clairement dû passer à côté, j'ai eu de si bons échos de ce film que j'ai eu envie de le regarder pendant très longtemps et pensais que je serais éblouie comme tout le monde, et ouhlàlà, je me suis beaucoup ennuyée, et au début surtout (enfin pendant au moins le premier tiers du film, donc je ne sais pas si on peut parler de "début"), je n'arrivais pas à entrer dedans, j'avais l'impression qu'il ne se passait rien mais en même temps je n'arrivais pas à suivre, à me concentrer. Il faut dire que je n'étais sûrement pas dans le bon état d'esprit, je bavardais, l'amie à mes côtés n'était pas non plus très attentive alors on n'arrêtait pas de se déconcentrer mutuellement... mais c'est quand même parce que dès le départ le film n'a pas su capter notre attention ! Pourtant Dieu sait que j'aime les films qu'on appelle "contemplatifs" en général, et puis là faire un film lent à partir d'une intrigue digne d'un film d'action ça me paraissait très intéressant comme idée... mais vraiment bof.

Points positifs : superbe lumière (ambiance nocturne bleutée mais lumineuse), jolie musique planante, actrice plutôt charmante (Carey Mulligan, que je ne connaissais pas), et vraiment j'ai adoré la scène de l'ascenseur, rien que pour cette scène que j'ai trouvé excellente je ne regrette pas d'avoir supporté ce film. Mais bon, pour le reste, je ne comprends pas l'engouement qu'il a suscité... j'ai l'impression que c'est à partir de ce film qu'on a fait tout un plat du pseudo "beau gosse" Ryan Gosling et ça surtout je ne le comprends pas, autant il m'avait paru plutôt mignon et amusant dans Une Fiancée pas comme les autres, autant là je l'ai trouvé terne, ennuyeux, inexpressif, sans aucun intérêt, j'ai plutôt eu envie de le baffer tout le long pour le réveiller.
 
 
Extrêmement fort et incroyablement près : beaucoup moins imaginatif et drôle que le livre, là le réalisateur a très fortement appuyé sur la corde "mélo". Cela a en partie fonctionné (j'ai failli chialer au moins 2 fois), mais comme ça a été trop insistant je me suis ensuite mise en retrait. Sans surprise ça a beaucoup plu à mon père, puis cela serait être de mauvaise foi que ça ne m'a pas plu aussi sur le coup, mais plus j'y pense plus je vois les défauts, et je pense que je vais vite l'oublier, mon souvenir du livre supplantera toujours mon souvenir de l'adaptation.  

Films vus en 2013, semaine n°2

Lundi 14 janvier 2013 à 11:24

Deuxième semaine de janvier : je n'ai travaillé qu'un jour sur deux alors j'en ai profité pour regarder plus de films que d'habitude ; deux sorties au cinéma mais 13 films vus au total en 7 jours, je crois que je tiens là mon record personnel (pour le moment). Avec tout ça je n'ai quasiment pas lu en revanche, avancé un peu dans le Procès de Kafka, mais pas des masses.

Films que j'ai vus au cinéma :
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Ceux que j'ai préférés :
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Et les autres :
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► Elles : film de Malgorzata Szumowska, 2012.
Vu sa moyenne SC (4,6/10), je m'attendais à pire. Pas si catastrophique que ça donc, mais à la limite j'ai l'impression que le téléfilm Mes chères études (qui ne casse pas 3 pattes à un canard mais se laisse regarder) allait plus loin. J'ai été contente de retrouver Anaïs Desmoustiers, et puis j'aime Juliette Binoche mais son personnage de journaliste qui pose des questions à la con avec le sourire et est une bourge frustrée dans la vraie vie, bof, pourquoi nous avoir imposé de si loooongues scènes de sa vie domestique ?! au début on se dit que c'est intéressant de voir aussi cet aspect, mais trop c'est trop. Et puis ça ne va nulle part.


► Escort : film documentaire de Hélène de Crécy, 2011.
Beaucoup plus complet et authentique qu'Elles en terme d'informations sur la prostitution estudiantine, on a vraiment le ressenti 'brut" et en direct - alors qu'on n'a aucune scène de sexe évidemment, mais on assiste à des conversation téléphoniques avec leurs clients par exemple -  de 2 escorts sur leur travail. Les visages sont masqués par l'ajout d'un point coloré. Et puis pas l'impression d'assister à une interview artificielle, on les regarde parler entre elles, et le point de vue d'une amie d'une escort qui ne comprend pas du tout comment elle peut faire ça fait contrepoids et transforme ce qui pourrait n'être que du bavardage (tout en étant un sacré témoignage quand même) en débat.
L'inconvénient en quelque sorte c'est qu'on n'a pas vraiment de recul, et on assiste à des discours qui m'ont parfois fait bondir, ça devient plus de la télé-réalité qu'autre chose à un moment donné, et ça donne envie de faire avance rapide. Mais globalement, j'ai trouvé ce documentaire très intéressant, même s'il est difficile de savoir s'il est représentatif ou non de ce que les escorts pensent de leur travail, on n'a là qu'un petit échantillon des réactions possibles.


► Au-delà des collines : SORTIE CINE AUX CARMES, film de Cristian Mungiu, 2012.
Un film de 2h30 qui se passe dans un couvent dans la campagne roumaine, autant dire que je craignais un petit peu de m'ennuyer même si en général les films contemplatifs ne me gênent pas, et puis j'avais été frappée par 4 mois, 2 semaines, 2 jours du même réalisateur (avec la sublime Anamaria Marinca) alors je ne m'en faisais pas trop. C'est donc assez lent mais je ne me suis pas ennuyée, je suis assez rapidement rentrée dans ce quotidien austère rythmé en réalité plus par les tâches domestiques (on a plus l'impression d'être dans une ferme que dans un couvent) que par les prières - même si elles prient aussi beaucoup, la religion et surtout le rapport des personnages à la religion reste au coeur du film. Plus largement, cette histoire amène à réfléchir sur le rapport entre le bien et le mal, la valeur de relations humaines, comment gérer sa vie quand on est seul, une vie en communauté fondée sur la religion est-elle une bouée vraiment secourable si celle-ci nie toutes les autres relations ?

Le décalage entre la nonne Voichita et Alina qui voudrait qu'elle laisse tout tomber pour repartir avec elle est de plus en plus terrible, et dans la dernière partie du film ça prend des proportions énormes. Je crois que j'aimerais le revoir mais j'ai été un peu gênée par la froideur de l'ensemble, et surtout une sensation d'être coupée des pensées des personnages, à de rares exceptions près on a peu de conversations franches, les choses sont peu dites... mais d'un autre côté on peut considérer que ça fait partie de l'ambiance du film (et il y a une scène à la fin qui fait un peu tout éclater), le spectateur se retrouve quasiment aussi oppressé que les personnages. 


► Le Mécano de la Général : film de Clyde Bruckman et Buster Keaton, 1928.
Mon premier Buster Keaton, un film muet qui se présente comme une "comédie d'aventures" : pendant la Guerre de Sécession, un mécanicien amoureux de sa locomotive et de sa fiancée se lance à la poursuite des deux quand elles se font enlever. C'est donc assez dynamique et inventif, on a beaucoup d'acrobaties autour de la locomotive, et la maladresse de Buster Keaton ajoute une touche d'humanité comique à l'ensemble... c'est bien fait mais j'ai été un peu déçue de ne pas être plus touchée que ça, les gags m'ont finalement à peine fait sourire et j'aurais préféré que la course-poursuite proprement dite (qui occupe une grande partie du film) soit plus courte. Dommage.


► Les Invisibles : SORTIE CINE AUX CARMES, film documentaire de Sébastien Lifshitz, 2012.
Un documentaire dont je guettais la sortie à Orléans depuis sa sortie nationale (fin novembre 2012) alors j'ai foncé à la première séance ! (et ai été étonnée qu'on ne soit pas plus nombreux dans la salle, mais bon, c'était un soir en semaine). J'en suis sortie un peu déçue. Le documentaire dure 2h et s'il est globalement très intéressant et touchant de voir cette suite de témoignages de personnages âgées qui racontent comment elles ont vécu leur homosexualité au cours de leur vie, comment ils ont géré le regard pas forcément de la société sur eux etc. L'ensemble est assez optimiste et fait chaud au coeur. Le discours de ces personnes ne semblait pas vraiment "cadré" ce qui fait qu'elles s'expriment très librement en s'autorisant des digressions qui n'ont pas grand-chose à voir avec le sujet.

Au début j'ai trouvé cet aspect touchant, en effet au-delà de personnes homosexuelles on a avant tout devant nous des personnes tout court, qui n'ont pas forcément envie de parler uniquement de cet aspect de leur vie ! Mais il y a une scène vers la fin assez émouvante (ou agaçante si on est resté en retrait) où une femme évoque le souvenir de son père devant une gare, qui m'a parue déplacée, je peux comprendre que le réalisateur voulait stimuler l'empathie des spectateurs en intégrant cette scène au film... mais ça a si peu de rapport avec le reste, cette scène est si longue (enfin pas "si" longue, mais elle est assez pesante) et si intense qu'on se sent plutôt en position de voyeur indiscret, j'avais l'impression de manquer de respect à cette femme en assistant ainsi à sa détresse contre son gré - remarque stupide, on peut penser qu'elle était d'accord pour qu'on diffuse cette scène donc c'est plutôt contre mon gré, finalement ? Je ne sais pas vraiment comment exprimer cette sensation, mais cette scène m'a vraiment dérangée, et pas uniquement dans le bon sens du terme. 


► Les Runaways : film de Floria Sigismondi, 2010.
Je ne connaissais pas ce groupe (de Joan Jett je ne connaissais que sa reprise de "I love rock'n'roll", donc ça a été une découverte plutôt sympathique et je ne peux pas juger si c'est proche de la réalité ou quoi... sachant que Joan Jette a produit le film, on peut surtout penser que c'est en accord avec l'image qu'elle veut donner de cette partie de sa vie.

J'aime bien Kristen Stewart (surtout quand elle ne joue pas dans Twilight), le visage angélique de Dakota Fanning ne m'est pas étranger sans m'être familier pour autant et est aussi un élément très agréable du film. Film qui n'est pas exempt de clichés, on a droit à la panoplie sex drugs and rock'n'roll, c'est sans doute pas très original mais l'ambiance m'a bien plu, j'ai trouvé ça très très fun et puis il faut admettre que c'est assez facile de me manipuler, dès qu'il y a une dimension lesbienne dans un film je perds une partie de mon objectivité et m'enflamme, ahah. Je ne le reverrai pas forcément (pas envie de compter des défauts que je n'aurais pas remarqués pendant mon premier visionnage un peu béat) mais j'ai passé un très bon moment !


► Mon Oncle : film de Jacques Tati, 1958.
Mon premier Tati. Je comprends bien en quoi le réalisateur a une "patte", on reconnaît pas exemple la tendresse pour ce qui est ancien, amusant et "non aseptisé" qu'a le héros de l'Ilusionniste (un film d'animation qui reprend un scénario écrit par Jacques Tati, où le héros, Monsieur Hulot est un avatar de Tati qu'on retrouve dans plusieurs de ses films). La satire de la vie conformiste et "moderne" des Arpel est super bien faite dans le sens où la caricature va très loin... le seul souci, c'est que je n'ai pas réussi à en rire tant ça m'a fait flipper.

C'est gros comme une maison (et quelle maison ! les décors sont géniaux, même si bien évidemment j'ai un faible pour la maison de l'oncle), très créatif, les personnages sont détestables à souhait (sauf l'Oncle et le gamin donc), mais je n'ai pas ri et ai finalement trouvé ça trop appuyé et angoissant, comme une version cauchemardesque des Choses de Georges Perec (et effectivement Tati cite Perec quand il parle de son film, il y avait pas mal de bonus qui semblaient intéressants dans mon DVD mais je n'ai pas pris le temps de tous les regarder).

Un peu le même souci qu'avec le Mécano de la Général de Buster Keaton : je comprends que c'est très bien fait, mais je ne suis pas tout à fait entrée dedans, faut croire que je n'étais pas d'humeur à rire cette semaine (à noter que j'ai quand même largement préféré Tati). La musique m'a beaucoup plu au début mais rapidement je l'ai trouvée trop répétitive et envahissante. Au final je ne sais pas trop que conclure de ce visionnage, d'un côté j'ai trouvé ça génial (rien que ça) et j'ai envie de voir d'autres films de Tati, de l'autre ce film m'a donné le cafard et comme il s'agit d'une comédie, je me dis que j'ai dû passer à côté de quelque chose, hum. 


► Cléo de 5 à 7 : film d'Agnès Varda, 1962.
Mon premier Varda, une très bonne surprise ! Je crois que j'aime de plus en plus la Nouvelle Vague, il ne se passe pas grand-chose mais c'est beau (le noir et blanc, Paris, l'allure et le visage de Corinne Marchand, l'ambiance des rues, des cafés...), les dialogues sont savoureux et j'ai adoré le décalage entre la frivolité de l'héroïne, une chanteuse capricieuse relativement insupportable, et sa crainte de mourir, on a du mal à la prendre au sérieux au début mais finalement, au fil des conversations, on se dit qu'elle n'est peut-être pas aussi vaine que ça, puis je sais pas, on s'attache à elle, j'ai adoré la suivre en tout cas, surtout parce qu'elle fait (comme par hasard ahah) des rencontres bien intéressantes, j'aimerais bien en faire des comme ça en flânant moi.

Deux scènes sortent du lot et m'ont surprise parce que je ne m'attendais pas à les trouver dans un tel film, la scène musicale où ses musiciens - dont Michel Legrand en personne, en vérité je le connais assez peu mais il me suffit de savoir qu'il a fait la musique de Peau d'Âne pour avoir envie de le groupiter -  se moquent gentiment d'elle avant de la faire chanter (et j'ai été étonnée de me sentir aussi émue par cette scène) ; et la scène où les personnages voient un film muet comique que j'ai trouvée délicieuse. En bref, je m'attendais à un film austère avec toujours le risque de finalement le trouver un peu chiant (même si j'aime les films chiants, c'est bien connu), et en fait je l'ai trouvé charmant, on est vraiment proche du coup de coeur !


► Mooladé : film d'Ousmane Sembene, 2005.
Immersion dans une culture complètement différente, on est très loin de Paris et la Nouvelle Vague pour le coup ; un des premiers films africains que j'aie l'occasion de voir aussi (probablement le premier d'ailleurs). Dans un village sénégalais, quatre petites filles viennent demander à une femme qui a refusé de faire exciser sa fille de les protéger pour leur éviter l'excision à elles aussi.

Au-delà de toute la tension liée à ce combat, on a aussi une évocation brute de la vie quotidienne de ces femmes, il y a des scènes "banales" qui m'ont choquée, du genre quand on voit que les femmes se courbent systématiquement dès qu'un homme arrive... ce n'est pas évident de regarder sans tout juger et interpréter avec notre point de vue occidental, mais c'est une expérience intéressante et ça vaut la peine d'essayer. Les personnages et le film prennent leur temps, cette lenteur m'a parfois légèrement dérangée. mais c'est tellement différent de tout ce que j'ai l'habitude de voir ! A revoir (à faire découvrir surtout), et puis j'ai été ravie par certaines scènes jouissives (un peu d'espoir en ce bas monde).


► Jamais le dimanche : film de Jules Dassin, 1960.
Mon premier film grec, que j'ai eu envie de regarder pour voir dans le contexte la chanson de Mélina Mercouri que j'aime beaucoup "les enfants du Pirée". Un philosophe américain à la recherche de la "vérité" cherche à éduquer et "sauver" une prostituée adorée dans son quartier, heureuse de sa vie et qui ne demandait rien à personne.

On peut reprocher au film sa superficialité, autant pour le côté "être pute c'est trop cool" que pour le côté "tu vas voir avec mes livres je vais te montrer un nouveau monde qui va t'ouvrir des horizons", ça reste assez simpliste ; mais je n'en tiens pas rigueur au réalisateur car le personnage d'Ilya est formidable et tout le film est très joyeux, la musique est super, j'ai donc préféré me laisser emporter par la gaieté de l'ensemble sans chercher vraiment plus loin !


► Jules et Jim : film de Français Truffaut, 1962.
Avec ce film, François Truffaut gagne mon admiration éternelle (il en avait déjà acquis une bonne part grâce à Fahrenheit 451 et aux 400 coups). Une histoire d'amitié et d'amour qui se moque de la distribution ordinaire des rôles impartis aux personnages, de beaux acteurs masculins (et c'est moi qui dis ça !), la folie des personnages (mais aussi leur fantaisie, leur énergie et leur refus des conventions) est montrée sans hystérie mais au contraire avec flegme, classe et pureté, voix off et dialogue très littéraires, ça donne un cocktail singulier que personnellement, j'adore !!! Sans compter que c'est dans ce film qu'on entend la merveilleuse chanson "le tourbillon" alors rien que pour ça, je ne pouvais qu'être totalement conquise. 


► Reviens-moi : film de Joe Wright, 2008.
J'ai lu Expiation de McEwann (dont ce film est une adaptation) l'été dernier et mon avis a été très mitigée : j'ai adoré la première partie du film, mais dès qu'il a été question de la guerre, j'ai complètement décroché et me suis énormément ennuyée, ai trouvé la suite niaise et sans intérêt, etc. J'avais peur d'être confrontée au même problème en regardant le film, mais heureusement la deuxième partie est mieux passée, même si j'ai aussi préféré la première, et de loin ! Le point fort du film, c'est son esthétique, beaux paysages, effets de lumières, personnages sublimés, la façon nous montrer en deux temps deux versions d'un même moment est très réussie, le réalisateur joue aussi pas mal avec le point de vue, on voit quelque chose puis on réalise qu'en fait ce n'est pas objectif mais on voit à travers les yeux d'un personnage... tout cet aspect est très agréable. Plus que dans le livre encore, j'ai apprécié cette remise en question de notre façon d'appréhender la réalité.

Mon intérêt a faibli après la première partie (comme quand j'ai lu le livre donc), mais pas au moins de me rendre indifférente à ce qui se passait, même si cette répétition mièvre des "reviens-moi" m'a bien saoulée, au point que ça m'a surprise d'être malgré tout plus émue que je ne m'attendais à l'être à la fin. Mieux que le livre, et cette histoire est rageante (dans le sens où on se dit "quel dommage, quel gâchis, si seulement...") donc interpelle un minimum le spectateur, difficile de ne plus y penser du tout après la fin, plutôt une bonne surprise donc (et ravie de voir Juno Temple dans ce film !) même si je reste convaincue qu'il aurait été bon de raccourcir encore plus la deuxième partie, et de moins insister sur le caractère romantico-niais de l'intrigue.


► To be or not to be : film d'Ernst Lubitsch, 1942.
Un film qui raille avec intelligence la machine nazie, c'est drôle, plein de rebondissements et de suspense, cocktail excellent, et savoir que ce film date de 1942 me fait encore plus faire whaouuuuuh. Les personnages nous montrent réellement ce que c'est que "jouer un rôle", et dans le genre "réécriture de la seconde guerre mondiale", ce film est mille fois supérieur à l'insupportable Inglourious Basterds de Tarantino (réalisateur que j'aime beaucoup par ailleurs mais vraiment ce film, je peux plus).

Films vus en 2012

Vendredi 11 janvier 2013 à 18:39

La liste exhaustive(hors courts-métrages) des 176 films que j'ai vus l'année dernière, par ordre de visionnage. L'astérisque indique quand je les ai vus au cinéma, et j'ai mis en gras ceux que j'ai préférés [EDIT : de plus, suivant plus ou moins la suggestion de maud96, j'ai mis en gris ceux que je n'ai vraiment pas aimés et que j'aurais plutôt tendance à déconseiller].

Vous pouvez consulter cette même liste ICI (avec en plus le lien vers la fiche pour chaque film, l'affiche, ma note et une indication brève sur les circonstances de visionnage). La liste des films que je suis allée voir au ciné l'an dernier se trouve

- J'me sens pas belle
- Intouchables*
- Cherry Blossoms
- Mes Chères études
- Une Séparation*
- Raiponce
- Il était une fois
- Polly et moi
- Le Tableau
- Vampyr
- Cigarettes et bas nylon
- J. Edgar*
- Little Miss Sunshine
- L'Adieu au steak
- Polisse*
- Là-haut
- Les Adieux à la Reine*
- Week-end*
- Le Fils de l'autre*
- Detachment*
- Hunger Games*
- Douze hommes en colère
- Des monstres attaquent la ville
- The Artist
- Vilaine
- A moi seule*
- Dark Shadows*
- Morse*
- Les Pirates, bons à rien, mauvais en tout*
- Tout sur ma mère
- Sur la route*
- Old Boy
- Out of Africa
- Le Diable s'habille en Prada
- L'Âge de Glace
- Pretty Woman
- Innocents
- Ma vie sans moi
- Mind Game
- Jitters*
- Pompoko
- Coffee and Cigarettes
- Dead Man
- Be Happy
- Pénélope
- Le Labyrinthe de Pan
- OSS 117 : Le Caire, nid d'espions
- Le Nom des Gens
- Moi, moche et méchant
- Le Complexe du castor
- Edward aux mains d'argent*
- Cliente
- Douches froides
- Salomé
- L'Âge de Glace 4*
- L'Aventure de Mme Muir
- Les Parapluies de Cherbourg
- The Rocky Horror Picture Show
- Je me suis fait tout petit*
- Eternal Sunshine of the Spotless Mind
- Le Sens de la vie pour 9,99$
- Precious
- Jane Eyre*
- Sleepy Hollow*
- Dans la peau de John Malkovitch
- Trainspotting
- El Bola
- Sexe Intentions
- Laurence Anyways**
- Le Dictateur
- L'Aurore
- Je te mangerais
- Le Tombeau des Lucioles
- M le Maudit
- Sept ans de réflexion
- Citizen Kane
- Caramel
- Les Quatre Cents Coups
- Elephant Man
- Watchmen, les gardiens
- La Vie est belle (Capra)
- The Truman Show
- Star Wars IV
- Chantons sous la pluie
- Dumbo
- Talons aiguilles
- Jeux interdits
- Edvard Munch, la danse de la vie
- Tamara Drewe
- Femmes au bord de la crise de nerfs
- Un jour sans fin
- Eve
- Darling
- La Compagnie des loups
- No et moi
- Du vent dans mes mollets*
- Le Bal des Vampires
- Rebelle*
- Barry Lyndon
- Monsieur Lazhar*
- Ombline*
- Boulevard de la mort
- La Chambre verte*
- Brisby et le secret de NIMH
- Vacances romaines
- Alien : le 8ème passager
- Amadeus
- Max et les Maximonstres
- I love you Phillip Morris
- The We and the I*
- Les Enfants loups, Ame et Yuki*
- Human Nature
- My Little Princess
- Kaboom
- Fantasia
- Peau d'Âne
- L'Angle bleu
- Les Bien-Aimés
- Después de Lucia*
- 8 femmes
- Star Wars V
- Buffalo'66
- Closer, entre adultes consentants
- Frankenstein (J. Whale)
- Splice
- Dans la Maison*
- Sexe, mensonges et vidéo
- Persona
- 37,2° le matin
- Tempête sous un crâne*
- Amour*
- XXY
- Deux soeurs
- Oui, mais
- Tarnation
- A bout de souffle
- Les Emotifs Anonymes
- Un monde sans humains ?
- Ponyo sur la falaise
- Retour vers le futur
- La Chasse*
- Black Swan
- Mon Voisin Totoro
- La Grande Illusion*
- Les Contes de l'Horloge Magique
- Festen
- Fille ou garçon, mon sexe n'est pas mon genre
- Good Bye, Lenin !
- Anna M.
- Tabou*
- Le Bon, la Brute et le Truand
- Princesse Mononoké
- Les Tribulations d'une caissière
- Annie Hall
- Ronya, fille de brigand
- Ernest et Célestine*
- Une vie meilleure
- Les Chaussons rouges
- La Planète sauvage
- L'Illusionniste
- Metropolis
- Blanche-Neige et le château hanté
- Beignets de tomates vertes
- Le Château du dragon
- Mr Nobody
- La Fleur de mon secret
- Mulholland Drive
- Grease
- L'Exorciste
- Yoyo
- Belle de jour
- La Fille sur le pont
- Les Bêtes du Sud sauvage*
- Lilo et Stitch
- Boy A
- L'Imaginarium du docteur Parnassus
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Hier je suis tombée par hasard (je voulais voir si je pouvais trouver pour pas cher Il était une fois en Amérique) sur ce coffret sur amazon et sur un coup de tête je l'ai commandé. Achat impulsif mais que je ne pense pas regretter, il coûtait 60 euros normalement, mais grâce aux soldes, je l'ai eu à 28 euros (livraison gratuite). 

L'appellation "10 films qui ont fait l'histoire du cinéma" me fait sourire et n'est pas à prendre au sérieux, je ne pense pas que l'histoire du cinéma puisse être réduite à 10 films, et pourquoi ces 10 films-là ?! Je l'ai acheté non pas parce que je me suis laissée séduire par cette promesse prétentieuse ("regarde ces films et tu pourras dire t'y connaître en cinéma", tu parles Charles), mais parce qu'il s'agit de films que j'avais envie de voir / revoir / posséder.

Il contient donc ces 10 DVD :

- Autant en emporte le vent : film que j'avais vu chez ma grand-mère quand j'étais plus petite, il m'avait beaucoup plu même si là mon souvenir est très vague (tant mieux). J'aimerais lire le livre (un pavé...) avant de le revoir, au moins j'aurai déjà le DVD.

- Casablanca : je l'ai vu il y a quelques années, j'avais bien aimé mais ne m'en souviens presque pas non plus, j'ai envie de le revoir.

- Ben-Hur : le seul DVD du coffret qui a priori ne m'intéresse pas mais en faisant des recherches pour mon travail je l'avais vu dans plusieurs listes de "films cultes", je crois n'avoir jamais vu de peplum donc quitte à en voir un autant que cela soit celui-là... et puis je découvre qu'il a été réalisé par William Wyler, le réalisateur du merveilleux (splendide, formidable) Hauts de Hurlevent donc ça me redonne confiance, ça ne peut pas être complètement mauvais !

- La Mort aux trousses : je ne l'ai jamais vu alors que j'ai prévu de le voir depuis très longtemps, j'aime tout ce que j'ai vu d'Hitchcock pour le moment.

- L'Exorciste : je l'ai vu il y a quelques semaines, c'était pas mal mais ça ne m'a pas "retournée" (et j'ai trouvé le début un peu long) donc je n'ai pas prévu de le revoir bientôt, mais un jour pourquoi pas (le revoir avec des gens qui ne l'ont pas vu pour bavarder et voir leur réaction peut être rigolo surtout). 

- Blade Runner : vu l'année dernière (enfin, en 2011 plutôt) et j'avais adoré ! au point que j'avais bien prévu de me l'acheter un de ces quatre pour le revoir à ma guise (je l'ai vu sur mon ordi, et c'est vraiment un film qui mérite que je le revoie sur grand écran au grenier, en plus je veux le faire découvrir à mon frère).

- Il était une fois en Amérique : jamais vu, un monstre de 4h14 que j'avais noté dans ma liste "résolutions 2013", ça tombe bien !

- Les Affranchis : autre film culte jamais vu dans ma liste de résolutions 2013 (plus précisément, dans ma liste "films à voir avec mon père et/ou mon frère")

- Matrix : idem

- Inception : je l'avais vu au ciné, je l'ai revu le week-end dernier avec mon père, je ne suis pas une fan absolue de ce film mais je savais qu'il "faudrait" que je le revoie une troisième fois parce que je tiens à le faire découvrir à mon frère (qui je pense, risque de beaucoup aimer ce film, connaissant ses goûts)

De plus, le livre L'Histoire du Cinéma pour les nuls est inclus dans le coffret ; avant de commencer à travailler, quand je cherchais un bouquin sur l'histoire du ciné, je l'avais feuilleté en librairie et avais été tentée de l'acheter avant de jeter mon dévolu sur un autre (dont je vous reparlerai peut-être car il est à la fois synthétique et assez complet et il m'a énormément servi dans le cadre d'une de mes missions). C'est donc un bonus très appréciable.

Cela me fait chaque DVD à 2,80 euros, aucun que je possède déjà, et que des films que je n'ai pas vus ou que j'avais prévus de revoir un jour de toute façon, et un livre en prime. 

Films vus en 2013, semaine n°1

Dimanche 6 janvier 2013 à 22:48

F I L M S : 7 vus cette semaine (dont 2 ciné et 2 revisionnages)

Coup de coeur de la semaine :
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- La Fracture du myocarde : Intrigue originale mais finalement peu crédible (trop de bons sentiments, j'ai du mal à croire à un tel élan de solidarité), et le jeu des acteurs ne m'a pas toujours convaincue. A force je me suis attachée à eux, mais quand même, j'ai trouvé que ça sonnait un peu faux. Dommage (on me l'avait fortement conseillé). 6/10

- Royal Affair [SORTIE CINE AUX CARMES] : Excellente surprise !!! L'histoire, passionnante, aussi bien du point de vue politique (je ne pourrais plus dire que cet aspect me passe toujours au-dessus de la tête, car là ça n'a pas du tout été le cas) que "romantique", les acteurs - divin Mads Mikkelsen -, la réalisation, plans magnifiques, décors + costumes très bons, etc, exotisme de la langue, musique assez présente sans être non plus plombante, beaucoup d'émotions pour ma part sans que ça soit jamais "too much". J'adore, je veux en DVD. 9/10 <3

- Foxfire, confessions d'un gang de filles [SORTIE CINE AUX CARMES] : Un peu long, moins palpitant vers la fin, mais apprécié cette petite bande, leur utopie, leur énergie. Sans compter le charisme +++ de certaines des actrices (Raven Adamson et Madeleine Bisson en tête). 7/10

- Les Bureaux de Dieu : le quotidien d'un planning familial, scénario d'après l'observation de réels entretiens, conseillères jouées par des actrices connues, visiteuses jouées par des actrices non professionnelles. Pas mal, j'étais sceptique au départ mais je ne me suis pas ennuyée (or le film dure quand même 2h). Pas convaincue par la musique et les instants où on voyait les conseillères faire des trucs "autres" (fumer une clope sur le balcon, regarder dans la rue...), comme si la réalisatrice voulait donner un aspect esthétique-poétique superflu à son film qui n'en avait pas besoin. Je crois que j'aurais préféré quelque chose de plus "brut". Quand même trouvé ça plutôt bien globalement. 6.5/10

- Parlez-moi de vous : une animatrice radio "psy publique" qui est elle-même complètement névrosée, seule et ne sait pas gérer ses propres problèmes familiaux et sentimentaux, sa tentative de reprendre contact avec sa mère, pas complètement nul, même quelques passages mignons, mais trop de passages attendus, et un goût d'inachevé un peu décevant, mouais. (mais à vrai dire, je m'attendais à pire donc je ne regrette pas d'avoir passé 1h26 devant malgré tout). Je ne sais toujours pas ce que je pense de Karin Viard. 6/10

- Inception : revu avec mon père (je l'avais vu au ciné). je trouve assez dommage que tout ce système de mondes parallèles, d'architecture onirique et de manipulation mentale (que je trouve assez génial et vertigineux) soit au service d'une histoire d'espionnage industriel. Alors tout ce qui concerne l'histoire de Dom et de sa femme Mel m'a plutôt plu, mais le reste, bof (je devais me concentrer pour ne pas décrocher à chaque scène d'action). Enfin je râle mais c'est quand même un film qui m'a fait pas mal d'effet alors que je l'avais déjà vu. 7/10

- Ensemble, c'est tout : vu, revu et rerevu avec mes parents un bon paquet de fois, il passait à la télé ce soir, et par flemme de bouger du canapé je suis restée dedans. C'est mièvre, complaisant, j'aime de moins en moins Guillaume Canet, il y a des tas de répliques qui m'énervent (la dernière notamment "j'ai à faire avec madame" est grossière au possible)... mais je suis restée devant. C'est gentil disons, ça l'est beaucoup trop mais malgré ces défauts je ne parviens pas être complètement blasée, ce film continue de me toucher d'une certaine façon. 6.5/10
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