(je suis à la bourre puisqu'on en est maintenant à la semaine n° 5... mais qu'importe !)
10 films vus dont 3 au cinéma.
Ceux que j'ai préférés :
Et les autres (par ordre décroissant de préférence) :
Head-on : personnages tourmentés à souhait qui essaient de vivre légèrement et se retrouvent pris au piège de leurs propres passions (punaise, formulé comme ça on dirait la quatrième de couverture d'un très mauvais livre, pouah). Du charisme, assez de sexe et de sang pour dynamiser le tout, ça m'a vraiment beaucoup plu.
La Parade : SORTIE CINE AUX CARMES, film vu en avant-première. Comédie sur l'organisation de la première gay pride en Serbie, les manifestants cherchent des gorilles pour les protéger des homophobes et vont contre toute attente faire appel au "Parrain" de Belgrade, personne pourtant peu recommandable. Caricatural mais ça n'est pas un défaut parce que c'est vraiment drôle, en tout cas ça a bien fonctionné sur moi et il est vraiment exceptionnel que je rie pour de vrai au cinéma ! Puis assez touchant, des personnages marquants, j'ai envie de faire voir ce film à mes parents.
Le Temps qui reste : tout est dans le titre, un homme apprend qu'il a une maladie incurable et qu'il ne lui reste que quelques mois à vivre. Ce genre de pitch me plaît et j'ai été contente de retrouver l'acteur Melvil Poupaud (que j'avais adoré dans Laurence Anyways), mais dans le même genre j'ai plus été touchée par Ma Vie sans moi. Pas inoubliable mais sympa quand même (le petit plus : thématique queer)
Moonrise Kingdom : SORTIE CINE AUX CARMES, festival Télérama : bizarrement quand ce film est sorti l'année dernière il ne me tentait pas, et ses critiques unanimement bonnes, au lieu de m'inciter à le voir, me rendaient méfiante. J'ai vraiment bien fait d'y aller pourtant, j'ai adoré ! Super-musique, super-décors, deux personnages d'enfants un peu "paumés" mais que leur envie d'indépendance et leur maladresse rend assez irrésistibles, j'ai été très touchée.
Le Bal des Actrices : "faux" documentaire sur les travers des actrices, c'est-à-dire que les situations sont censées illustrer la réalité / s'inspirer de faits réels, mais chaque actrice dans ce film joue un personnage, les scènes sont écrites, rien n'est donc à prendre au pied de la lettre... mais c'est super-bien fait, le mélange des genres est réussi (intégration de chansons pour donner un effet "comédie musicale"), j'ai particulièrement apprécié les performances de Marina Foïs et Julie Depardieu, revoir Maiwenn et Joeystarr dans le rôle de personnages en couple l'un avec l'autre m'a plu (on les voit déjà dans cette configuration dans Polisse, film tourné après le Bal des Actrices, mais que j'ai vu avant donc). J'aime vraiment Maiwenn, son côté vache, "rentre-dedans" mais qui n'est jamais à prendre complètement au sérieux non plus, j'entre bien dans son trip fragilité-narcissisme. Seule la scène de la fin où les actrices critiquent le film terminé m'a semblé peu crédible et assez à côté de la plaque, mais pour le reste c'est assez proche du coup de coeur !
Bliss : une comédie gentillette sur un sport que je ne connaissais pas, le "roller derby", le point fort du film est évidemment la présence de l'adorable Ellen Page. En-dehors de ça, sans tomber complètement dans le méga-gnangan (ouf, on échappe au total happy end), j'ai été un peu déçue qu'on ne soit finalement pas dans un milieu plus punk, plus "rebelle", vu l'esprit du sport en question je me serais attendue à plus de baston, et c'est dommage que les personnages des co-équipières et leur relation avec l'héroïne Bliss ne soient pas plus développées, on aurait aussi pu avoir droit à des musiques plus marquantes (je ne dis pas qu'elles ne sont pas bien, mais disons que j'ai déjà tout oublié de la bande originale du film). A voir si on veut se renseigner sur le roller-derby et si on est fan d'Ellen Page, ou si on aime bien les petites comédies familiales sur des ados qui essaient de s'émanciper (mais continuent malgré tout à aimer leur maman, genre Freaky Friday)
Camille redouble : SORTIE CINE AUX CARMES, festival Télérama. Un autre film que j'avais hésité à aller voir au ciné il y a quelques mois. Un grand bravo à Noémie Lvovsky pour sa prestation, le fait qu'elle joue à la fois son personnage adulte et adolescente passe comme une lettre à la poste passées les cinq premières minutes d'adaptation, elle est pétillante et mignonne comme tout. J'aime beaucoup les films qui mettent en scène un paradoxe temporel (là l'héroïne de 40 ans se retrouve reprojetée dans sa vie à 16 ans), c'est le genre de pitch qui m'éclate. Là ça fonctionne donc bien aussi, sans être exceptionnel ni vraiment innovant dans le genre (si on excepte l'idée de garder une actrice adulte pour jouer son personnage plus jeune donc, ça c'est une bonne trouvaille pour le coup) ; je regrette quand même que le côté fataliste du truc, je trouve ça dommage qu'elle soit partie dans cette direction, mais bon (j'avais rien de mieux non plus à proposer, enfin ce que j'aurais proposé n'aurait pas été plausible et si cela avait été dans le film je l'aurais sûrement taxé de niaiserie, alors bon !). Mention spéciale aussi à Yolande Moreau pour le personnage de la mère, et aux fringues (à la musique aussi !!).
Comment je me suis disputé... ("ma vie sexuelle") : Mon deuxième Desplechin, après Rois & Reine que j'avais adoré (à part le début). J'ai retrouvé avec plaisir Emmanuelle Devos et surtout Matthieu Amalaric, je connais peu cet acteur mais il m'impressionne vraiment, et cela m'a plu de le retrouver dans un personnage assez similaire à celui qu'il incarnait dans Rois & Reine, à savoir un dépressif bavard et assez marginal, j'aime bien ce genre de personnages (les héros héroïques ne m'intéressent pas, je préfère toujours largement les personnages de loosers, chiants et pas doués). Beaucoup d'ingrédients qui m'ont plu dans ce film, de très très bons dialogues, des amours décevantes ou impossibles...
C'est quand même un peu long, 3 heures, si je n'ai pas vu passer les deux premières, j'ai fait une pause pour survivre à la dernière, je ne sais pas trop à quoi c'est dû, essoufflement de "l'intrigue" ? (entre guillemets parce qu'il est difficile de parler d'intrigue dans ce genre de film, en fait). Malgré ce bémol j'en garderai quand même un très bon souvenir, aimerais le revoir, et ce film confirme mon admiration croissante envers le réalisateur dont j'ai bien l'intention de voir les autres films. (et puis c'est chouette aussi de voir Marion Cotillard toute jeune et toute nue à un moment donné héhé)
C'est quand même un peu long, 3 heures, si je n'ai pas vu passer les deux premières, j'ai fait une pause pour survivre à la dernière, je ne sais pas trop à quoi c'est dû, essoufflement de "l'intrigue" ? (entre guillemets parce qu'il est difficile de parler d'intrigue dans ce genre de film, en fait). Malgré ce bémol j'en garderai quand même un très bon souvenir, aimerais le revoir, et ce film confirme mon admiration croissante envers le réalisateur dont j'ai bien l'intention de voir les autres films. (et puis c'est chouette aussi de voir Marion Cotillard toute jeune et toute nue à un moment donné héhé)
Drive : alors là j'ai clairement dû passer à côté, j'ai eu de si bons échos de ce film que j'ai eu envie de le regarder pendant très longtemps et pensais que je serais éblouie comme tout le monde, et ouhlàlà, je me suis beaucoup ennuyée, et au début surtout (enfin pendant au moins le premier tiers du film, donc je ne sais pas si on peut parler de "début"), je n'arrivais pas à entrer dedans, j'avais l'impression qu'il ne se passait rien mais en même temps je n'arrivais pas à suivre, à me concentrer. Il faut dire que je n'étais sûrement pas dans le bon état d'esprit, je bavardais, l'amie à mes côtés n'était pas non plus très attentive alors on n'arrêtait pas de se déconcentrer mutuellement... mais c'est quand même parce que dès le départ le film n'a pas su capter notre attention ! Pourtant Dieu sait que j'aime les films qu'on appelle "contemplatifs" en général, et puis là faire un film lent à partir d'une intrigue digne d'un film d'action ça me paraissait très intéressant comme idée... mais vraiment bof.
Points positifs : superbe lumière (ambiance nocturne bleutée mais lumineuse), jolie musique planante, actrice plutôt charmante (Carey Mulligan, que je ne connaissais pas), et vraiment j'ai adoré la scène de l'ascenseur, rien que pour cette scène que j'ai trouvé excellente je ne regrette pas d'avoir supporté ce film. Mais bon, pour le reste, je ne comprends pas l'engouement qu'il a suscité... j'ai l'impression que c'est à partir de ce film qu'on a fait tout un plat du pseudo "beau gosse" Ryan Gosling et ça surtout je ne le comprends pas, autant il m'avait paru plutôt mignon et amusant dans Une Fiancée pas comme les autres, autant là je l'ai trouvé terne, ennuyeux, inexpressif, sans aucun intérêt, j'ai plutôt eu envie de le baffer tout le long pour le réveiller.
Points positifs : superbe lumière (ambiance nocturne bleutée mais lumineuse), jolie musique planante, actrice plutôt charmante (Carey Mulligan, que je ne connaissais pas), et vraiment j'ai adoré la scène de l'ascenseur, rien que pour cette scène que j'ai trouvé excellente je ne regrette pas d'avoir supporté ce film. Mais bon, pour le reste, je ne comprends pas l'engouement qu'il a suscité... j'ai l'impression que c'est à partir de ce film qu'on a fait tout un plat du pseudo "beau gosse" Ryan Gosling et ça surtout je ne le comprends pas, autant il m'avait paru plutôt mignon et amusant dans Une Fiancée pas comme les autres, autant là je l'ai trouvé terne, ennuyeux, inexpressif, sans aucun intérêt, j'ai plutôt eu envie de le baffer tout le long pour le réveiller.
Extrêmement fort et incroyablement près : beaucoup moins imaginatif et drôle que le livre, là le réalisateur a très fortement appuyé sur la corde "mélo". Cela a en partie fonctionné (j'ai failli chialer au moins 2 fois), mais comme ça a été trop insistant je me suis ensuite mise en retrait. Sans surprise ça a beaucoup plu à mon père, puis cela serait être de mauvaise foi que ça ne m'a pas plu aussi sur le coup, mais plus j'y pense plus je vois les défauts, et je pense que je vais vite l'oublier, mon souvenir du livre supplantera toujours mon souvenir de l'adaptation.