FERIOJ ( journal culturel )
Mardi 2 octobre 2012 à 0:03
Je n'avais jamais vu Marlene Dietrich, je n'avais jamais vu de film de Sternberg. Ce film de 1930 a rendu Marlene Dietrich célèbre, et est le premier film parlant du cinéma allemand. Et la preuve qu'un très vieux film peut me transporter et me plaire à mort, sans que j'aie à me dire que je dois "le replacer dans son contexte" pour pouvoir l'apprécier.
L'histoire d'un professeur qui tombe amoureux d'une chanteuse de cabaret. Cruel et magnifique.
Dimanche 30 septembre 2012 à 19:33
Le côté sexe libre m'a bien plu / fait rigoler, je me demande s'il y a des gens qui vivent vraiment leur sexualité comme ça ?! Juno Temple est hallucinante, je l'avais adorée dans Cracks et ai été plus que charmée de la retrouver dans ce film *groupie*. Puis j'ai bien aimé le look emo du héros, et les accoutrements d'un peu tous les personnages d'ailleurs.
Les rêves chelou du héros, les hommes aux masques d'animaux qui le suivent, la fille rousse en danger, et puis les sortilèges de Lorelei, l'amante diabolique de la meilleure amie du héros, tout cet aspect fantastique et horrifique m'a beaucoup beaucoup plu aussi ! (j'ai même parfois un peu flippé ahah). C'est de plus en plus bizarre et n'importe quoi et j'aime quand ça se barre dans tous les sens, c'est tout fou et absurde. :D Puis
Résultat, la fin (enfin, tout ce qui se passe à partir du moment où on sait ce qu'est le Nouvel Ordre) m'a déçue parce que tout devient subitement cohérent et simpliste, j'aurais préféré qu'on reste dans le vague, que tout ne soit pas expliqué, là cette proposition de résolution de l'intrigue gâche tout le joyeux bordel qui avait précédé, on a l'impression d'un coup de se retrouver dans un film d'action / d'espionnage à la noix.
Mais boooon, comme j'ai vraiment apprécié les 3/4 du film, je vais m'efforcer d'oublier la fin qui ne me convainc guère, mais c'est dommage, sans ce dénouement convenu ça aurait pu faire un truc assez excellent à mes yeux !
Les rêves chelou du héros, les hommes aux masques d'animaux qui le suivent, la fille rousse en danger, et puis les sortilèges de Lorelei, l'amante diabolique de la meilleure amie du héros, tout cet aspect fantastique et horrifique m'a beaucoup beaucoup plu aussi ! (j'ai même parfois un peu flippé ahah). C'est de plus en plus bizarre et n'importe quoi et j'aime quand ça se barre dans tous les sens, c'est tout fou et absurde. :D Puis
Résultat, la fin (enfin, tout ce qui se passe à partir du moment où on sait ce qu'est le Nouvel Ordre) m'a déçue parce que tout devient subitement cohérent et simpliste, j'aurais préféré qu'on reste dans le vague, que tout ne soit pas expliqué, là cette proposition de résolution de l'intrigue gâche tout le joyeux bordel qui avait précédé, on a l'impression d'un coup de se retrouver dans un film d'action / d'espionnage à la noix.
Mais boooon, comme j'ai vraiment apprécié les 3/4 du film, je vais m'efforcer d'oublier la fin qui ne me convainc guère, mais c'est dommage, sans ce dénouement convenu ça aurait pu faire un truc assez excellent à mes yeux !
Jeudi 27 septembre 2012 à 20:25
Le premier long-métrage réalisé par Michel Gondry et j'ai bien du mal à admettre que c'est le même homme qui a fait le sublime Eternal Sunshine of the spotless mind ! Je n'ai pas aimé, voire pas du tout.
L'histoire d'une meuf super-poilue qui aime la nature (où elle se réfugie à cause de sa particularité physique), d'un scientifique coincé qui tente d'apprendre les bonnes manières à des souris et qui rêve de civiliser le monde entier, de leur histoire d'amour (tu paaarles) et de leur rencontre d'un homme "sauvage" qu'ils vont éduquer. A ce trio improbable mais sympathique sur le papier, on peut ajouter l'assistante française nympho du scientifique.
Bon. La femme super-poilue se soumet rapidement au bon vouloir du scientifique et concernant son sort la conclusion est : épile-toi pour vivre dans le monde et être acceptée/aimée ou bien retire-toi de la civilisation. A quoi bon mettre en scène un personnage qui sort de l'ordinaire (et à vouloir le défendre au départ) si c'est au final pour tout faire pour le faire entrer dans le moule ?
Le personnage de l'assistante in love du scientifique est vulgaire et stupide. Le scientifique n'est rien de plus qu'un petit tyran capricieux et égoïste. L'homme sauvage est docile à pleurer et les méthodes employées pour le civiliser sont barbares, c'est flippant (ça encore, c'est un bon point, ça fait une micro-réflexion sur notre civilisation justement... mais micro parce qu'en fait, tout est ramené au sexe, tout le temps, tout ce qu'on lui apprend, en-dehors d'une culture savante et de bonnes manières superficielles, c'est de brimer ses pulsions sexuelles, rien de vraiment humaniste là-dedans, ni réflexion/passage sur le rire, la solidarité ou tout ce qu'on pourrait rapprocher des qualités humaines (fin de la minute hippie, pardon). Seul le revers "cynique" de la fin m'a paru une bonne trouvaille (je ne m'y attendais pas et ça redonne du peps quand on ne l'attend plus) mais au final il enfonce encore plus le film (la hippie en moi ne s'en remet pas).
Ceux qui ont aimé le film me diront probablement : mais t'as rien compris, t'es complètement passé à côté, tout ça c'est fait exprèèèès. Alors oui ok merci j'ai vu, les personnages sont volontairement caricaturaux, tout est surjoué, je suppose dans un but comique : le problème c'est qu'apparemment je ne suis pas du tout (mais vraiment pas du tout) sensible à ce genre d'humour. En prenant ce paramètre en compte, il est donc naturel (hinhin) que je n'aie pas apprécié ce film - pour tout vous dire, à certains moments j'avais l'impression d'être en train de regarder George de la Jungle, ceux qui ont vu ce film et ne l'aiment pas comprennent sûrement ma souffrance (et encore, je crois que visionner George de la Jungle est une expérience moins douloureuse). Aucun des acteurs n'a relevé le niveau, d'ailleurs alors que j'ai vu ce film il y a deux jours, j'ai déjà commencé à oublier leurs têtes.... non vraiment, une très grosse déception !
L'histoire d'une meuf super-poilue qui aime la nature (où elle se réfugie à cause de sa particularité physique), d'un scientifique coincé qui tente d'apprendre les bonnes manières à des souris et qui rêve de civiliser le monde entier, de leur histoire d'amour (tu paaarles) et de leur rencontre d'un homme "sauvage" qu'ils vont éduquer. A ce trio improbable mais sympathique sur le papier, on peut ajouter l'assistante française nympho du scientifique.
Bon. La femme super-poilue se soumet rapidement au bon vouloir du scientifique et concernant son sort la conclusion est : épile-toi pour vivre dans le monde et être acceptée/aimée ou bien retire-toi de la civilisation. A quoi bon mettre en scène un personnage qui sort de l'ordinaire (et à vouloir le défendre au départ) si c'est au final pour tout faire pour le faire entrer dans le moule ?
Le personnage de l'assistante in love du scientifique est vulgaire et stupide. Le scientifique n'est rien de plus qu'un petit tyran capricieux et égoïste. L'homme sauvage est docile à pleurer et les méthodes employées pour le civiliser sont barbares, c'est flippant (ça encore, c'est un bon point, ça fait une micro-réflexion sur notre civilisation justement... mais micro parce qu'en fait, tout est ramené au sexe, tout le temps, tout ce qu'on lui apprend, en-dehors d'une culture savante et de bonnes manières superficielles, c'est de brimer ses pulsions sexuelles, rien de vraiment humaniste là-dedans, ni réflexion/passage sur le rire, la solidarité ou tout ce qu'on pourrait rapprocher des qualités humaines (fin de la minute hippie, pardon). Seul le revers "cynique" de la fin m'a paru une bonne trouvaille (je ne m'y attendais pas et ça redonne du peps quand on ne l'attend plus) mais au final il enfonce encore plus le film (la hippie en moi ne s'en remet pas).
Ceux qui ont aimé le film me diront probablement : mais t'as rien compris, t'es complètement passé à côté, tout ça c'est fait exprèèèès. Alors oui ok merci j'ai vu, les personnages sont volontairement caricaturaux, tout est surjoué, je suppose dans un but comique : le problème c'est qu'apparemment je ne suis pas du tout (mais vraiment pas du tout) sensible à ce genre d'humour. En prenant ce paramètre en compte, il est donc naturel (hinhin) que je n'aie pas apprécié ce film - pour tout vous dire, à certains moments j'avais l'impression d'être en train de regarder George de la Jungle, ceux qui ont vu ce film et ne l'aiment pas comprennent sûrement ma souffrance (et encore, je crois que visionner George de la Jungle est une expérience moins douloureuse). Aucun des acteurs n'a relevé le niveau, d'ailleurs alors que j'ai vu ce film il y a deux jours, j'ai déjà commencé à oublier leurs têtes.... non vraiment, une très grosse déception !
Mardi 25 septembre 2012 à 20:42
Parce que je n'ai pas forcément l'envie, le courage ou le temps de consacrer un article à chaque film que je vois mais jveux pas qu'ils tombent aux oubliettes pour autant :
Ombline : vu il y a deux semaines, film avec Mélanie Thierry dans le rôle principal : une jeune femme de 20 ans condamnée à 3 ans de prison est enceinte quand elle y entre et va donc pouvoir garder son bébé 18 mois, on voit ses difficultés en prison pour vivre sa grossesse, élever son enfant, et ensuite pour garder le contact quand elle ne l'a plus... j'avais peur qu'on s'apitoie trop sur son sort mais il y a pas mal de passages optimistes (sans que ça soit rose bonbon pour autant, enfin après je ne connais pas ce milieu donc je ne me rends pas compte hum), bon dosage, et j'aime bien Mélanie Thierry en fait. Sympa. (en sortant du ciné je lui avais mis 8/10 ce qui est une très bonne note, là mon souvenir a commencé à s'émousser sérieusement donc je descends à 7 mais c'était bien).
Monsieur Lazhar : vu il y a deux semaines aussi. à Montréal, Bachir Lazhar remplace au pied levé une institutrice qui s'est pendue dans sa classe et doit donc gérer le traumatisme des enfants, et également faire face au décalage entre sa culture (il est algérien, a un passé difficile qu'on apprend au fur et à mesure et risque toujours l'expulsion). Ou comment, à des âges différents, on apprend tant bien que mal à surmonter des trucs affreux, les gosses jouent bien - quelques passages qui filent bien les boules - et le protagoniste est charismatique, sans être inoubliable ça fonctionne.
The We and the I : Vu hier. le dernier Michel Gondry, ayant adoré (au point de le considérer comme mon film favori pendant environ 6 ans) Eternal Sunshine of the Spotless Mind, et beaucoup aimé la Science des rêves et Soyez sympa, rembobinez !, je DEVAIS le voir. Le pitch et la forme du film sont originaux, cf le synopsis : C'est la fin de l'année. Les élèves d'un lycée du Bronx grimpent dans le même bus pour un dernier trajet ensemble avant l'été. Le groupe d'adolescents bruyants et exubérants, avec ses bizuteurs, ses victimes, ses amoureux... évolue et se transforme au fur et à mesure que le bus se vide. Les relations deviennent alors plus intimes et nous révèlent les facettes cachées de leur personnalité... J'ai trouvé ces ados assez cruels et souvent exaspérants, V. qui a vu ce film aussi me dit qu'elle a eu l'impression contraire je me félicite donc d'avoir vécu une adolescence assez préservée :p même si les avis divergent sur ce point, l'ensemble m'a paru assez juste même si l'évolution entre "ce qu'on est en groupe" et "ce qu'on est tout seul" va un poil trop loin à mon goût (quand l'un des personnages fait subitement copain-copain à la fin avec un autre à qui il n'avait pas parlé de l'année). Et l'évènement pathétique tombe un peu comme un cheveux sur la soupe, on n'avait pas besoin de ça (j'ai trouvé ça tellement WTF et en-dehors du reste que ça ne m'a même pas touchée). MAIS alors que tout le film se situe dans une sorte de huis-clos (enfin pas vraiment, des personnages sortent, mais toute l'action est centrée sur ce qui se passe dans le bus, on va d'un groupe à l'autre, on apprend beaucoup de choses sur leurs vies) je n'ai pas vu le temps passer, c'est assez dense donc pari plutôt réussi, le synopsis me laissait très sceptique mais c'est pas mal du tout ! (même si a priori c'est le film du réalisateur que j'aime le moins, parmi ceux que j'ai déjà vus en tout cas)
Les enfants-loups, Ame et Yuki : Vu ce soir. Super-beau, au début ça me déconcertait un peu que les décors soient parfois "trop" soignés et réalistes, par-dessus les personnages dessinés de façon plus "simpliste" contrastaient un peu mais on s'y fait vite. Très très mignon, si je le revois blasée je trouverais ça peut-être mièvre mais là non, j'ai accroché à mort et surkiffé, c'est beau, beaaaaaau ! (quelle argumentation du tonnerre). Le meilleur film d'animation de 2012, au moins ça, et très probablement dans mon top 10 de 2012 tous genres de films confondus ! J'aimerais assez l'avoir en DVD (quand je dis ça d'un film c'est un peu la consécration suprême). C'est vrai que la musique "insiste" un peu trop sur les émotions (pour reprendre des critiques que j'ai pu lire) mais comme j'étais à fond dedans, ça ne m'a pas gênée. Plein de scènes magnifiques, toutes celles avec le père, leur installation, les conneries des mômes, la scène dans la neige, celle sous la pluie vers la fin, celle dans l'école déserte, etcaetera ! Et l'évolution physique des personnages est stupéfiante (la mère ne change presque pas mais on voit les gosses de leur naissance à leurs 12 ans et whaaaouuuuh ! ça plus l'évolution de leur version "loup" aussi !)
Ombline : vu il y a deux semaines, film avec Mélanie Thierry dans le rôle principal : une jeune femme de 20 ans condamnée à 3 ans de prison est enceinte quand elle y entre et va donc pouvoir garder son bébé 18 mois, on voit ses difficultés en prison pour vivre sa grossesse, élever son enfant, et ensuite pour garder le contact quand elle ne l'a plus... j'avais peur qu'on s'apitoie trop sur son sort mais il y a pas mal de passages optimistes (sans que ça soit rose bonbon pour autant, enfin après je ne connais pas ce milieu donc je ne me rends pas compte hum), bon dosage, et j'aime bien Mélanie Thierry en fait. Sympa. (en sortant du ciné je lui avais mis 8/10 ce qui est une très bonne note, là mon souvenir a commencé à s'émousser sérieusement donc je descends à 7 mais c'était bien).
Monsieur Lazhar : vu il y a deux semaines aussi. à Montréal, Bachir Lazhar remplace au pied levé une institutrice qui s'est pendue dans sa classe et doit donc gérer le traumatisme des enfants, et également faire face au décalage entre sa culture (il est algérien, a un passé difficile qu'on apprend au fur et à mesure et risque toujours l'expulsion). Ou comment, à des âges différents, on apprend tant bien que mal à surmonter des trucs affreux, les gosses jouent bien - quelques passages qui filent bien les boules - et le protagoniste est charismatique, sans être inoubliable ça fonctionne.
The We and the I : Vu hier. le dernier Michel Gondry, ayant adoré (au point de le considérer comme mon film favori pendant environ 6 ans) Eternal Sunshine of the Spotless Mind, et beaucoup aimé la Science des rêves et Soyez sympa, rembobinez !, je DEVAIS le voir. Le pitch et la forme du film sont originaux, cf le synopsis : C'est la fin de l'année. Les élèves d'un lycée du Bronx grimpent dans le même bus pour un dernier trajet ensemble avant l'été. Le groupe d'adolescents bruyants et exubérants, avec ses bizuteurs, ses victimes, ses amoureux... évolue et se transforme au fur et à mesure que le bus se vide. Les relations deviennent alors plus intimes et nous révèlent les facettes cachées de leur personnalité... J'ai trouvé ces ados assez cruels et souvent exaspérants, V. qui a vu ce film aussi me dit qu'elle a eu l'impression contraire je me félicite donc d'avoir vécu une adolescence assez préservée :p même si les avis divergent sur ce point, l'ensemble m'a paru assez juste même si l'évolution entre "ce qu'on est en groupe" et "ce qu'on est tout seul" va un poil trop loin à mon goût (quand l'un des personnages fait subitement copain-copain à la fin avec un autre à qui il n'avait pas parlé de l'année). Et l'évènement pathétique tombe un peu comme un cheveux sur la soupe, on n'avait pas besoin de ça (j'ai trouvé ça tellement WTF et en-dehors du reste que ça ne m'a même pas touchée). MAIS alors que tout le film se situe dans une sorte de huis-clos (enfin pas vraiment, des personnages sortent, mais toute l'action est centrée sur ce qui se passe dans le bus, on va d'un groupe à l'autre, on apprend beaucoup de choses sur leurs vies) je n'ai pas vu le temps passer, c'est assez dense donc pari plutôt réussi, le synopsis me laissait très sceptique mais c'est pas mal du tout ! (même si a priori c'est le film du réalisateur que j'aime le moins, parmi ceux que j'ai déjà vus en tout cas)
Les enfants-loups, Ame et Yuki : Vu ce soir. Super-beau, au début ça me déconcertait un peu que les décors soient parfois "trop" soignés et réalistes, par-dessus les personnages dessinés de façon plus "simpliste" contrastaient un peu mais on s'y fait vite. Très très mignon, si je le revois blasée je trouverais ça peut-être mièvre mais là non, j'ai accroché à mort et surkiffé, c'est beau, beaaaaaau ! (quelle argumentation du tonnerre). Le meilleur film d'animation de 2012, au moins ça, et très probablement dans mon top 10 de 2012 tous genres de films confondus ! J'aimerais assez l'avoir en DVD (quand je dis ça d'un film c'est un peu la consécration suprême). C'est vrai que la musique "insiste" un peu trop sur les émotions (pour reprendre des critiques que j'ai pu lire) mais comme j'étais à fond dedans, ça ne m'a pas gênée. Plein de scènes magnifiques, toutes celles avec le père, leur installation, les conneries des mômes, la scène dans la neige, celle sous la pluie vers la fin, celle dans l'école déserte, etcaetera ! Et l'évolution physique des personnages est stupéfiante (la mère ne change presque pas mais on voit les gosses de leur naissance à leurs 12 ans et whaaaouuuuh ! ça plus l'évolution de leur version "loup" aussi !)
Lundi 24 septembre 2012 à 0:21
Synopsis : L'histoire vraie d'un ex-flic, ex-mari, ex-arnaqueur aux assurances, ex-prisonnier modèle et éternel amant du codétenu Phillip Morris. Steven Russell est prêt à tout pour ne jamais être séparé de l'homme de sa vie. Ce qui implique notamment de ne pas moisir en prison . Jusqu'où peut-on aller par amour ? Très loin si l'on en croit l'histoire incroyable de Steven Russell, un génie de l'évasion rattrapé par son romantisme.
J'allais dire : ouaaais tu parles, toutes ces combines, toutes ces évasions, c'est trop rocambolesque, pas du tout crédible, on nous prend pour des idiots ! Sauf qu'en fait tout ça s'inspire (assez fidèlement semblerait-il ?) d'une histoire vraie o_O la relation très, comment dire ? mielleuse entre le héros et Phillip Morris (Ewan McGregor est plus craquant que jamais d'ailleurs même si ses manières m'ont un peu agacée parce que je n'arrive pas à démêler si le personnage est vraiment censé être ainsi si c'est une façon de dire "coucou je joue un homosexuel alors il faut que j'en rajoute trois couches") rajoute une touche d'humanité comique assez inattendue aux personnages ; menteur/trompeur-né, d'un côté on a souvent envie de le baffer, mais de l'autre on ne peut s'empêcher d'admirer sa débrouillardise et sa détermination.
L'ensemble a beau être original, je reproche à ce film son côte trop gentillet et instable, on ne sait pas trop sur quel pied danser : tantôt les déclarations d'amour entre les deux protagonistes frisent le ridicule, tantôt leur situation (re)devient pathétique (ils sont séparés et on se dit que c'est pour toujours, que cette fois ils ne s'en sortiront pas...), et ça recommence, et ainsi de suite... on ne sait pas trop s'il faut rire ou pleurer.
Peut-être que ce mélange des genres devrait être vu comme une réussite et plaît à certains spectateurs (?) mais ça m'a un peu perturbée, comme si les moments joyeux faisaient tache et ôtaient tout réalisme aux autres ? je m'exprime très mal mais c'est comme s'il manquait un fil directeur à cette histoire qui patine trop souvent, il y a des passages trop "graves" pour que cela soit tout à fait une comédie, et trop de passages kitsch pour que cela soit vraiment un drame. Plutôt bien aimé quand même hein, mais je regrette un peu de l'avoir acheté en DVD, pas réussi à m'attacher pour de bon aux personnages alors que tout ce qui leur arrive est carrément extraordinaire (et peut-être trop incroyable à mes yeux, même si tout est vrai). (autre petit détail : quand elle ne me plaît pas, en général je n'y prête pas attention, mais là la musique m'a saoulée je l'ai trouvée lourdingue).
Archives
- 2014
- octobre 2014 (3)
- août 2014 (3)
- juillet 2014 (1)
- juin 2014 (4)
- mai 2014 (6)
- avril 2014 (2)
- mars 2014 (1)
- février 2014 (3)
- janvier 2014 (4)
- 2013
- décembre 2013 (4)
- octobre 2013 (13)
- septembre 2013 (1)
- août 2013 (1)
- juillet 2013 (3)
- juin 2013 (5)
- mai 2013 (8)
- avril 2013 (11)
- mars 2013 (6)
- février 2013 (3)
- janvier 2013 (12)
- 2012
- décembre 2012 (3)
- novembre 2012 (7)
- octobre 2012 (13)
- septembre 2012 (20)
- août 2012 (28)