La Chambre verte, de François Truffaut, vu aux Carmes. (1978)
Synopsis : Un homme vit dans le souvenir de sa femme morte et a amenagé, dans sa maison, une chambre vouée au culte de son épouse.
Nathalie Baye brune et toute jeune, j'ai eu du mal à la reconnaître au début (elle est toute choupi). Attirée par le sujet du film, par le désespoir du héros : portrait d'un homme incapable d'avancer, figé dans le passé, et qui préfère se mentir en faisant vivre toujours sa femme défunte dans son imagination plutôt que faire pour de bon son deuil - bon, c'est très prétentieux ce que je dis là, en réalité il est difficile de le juger, j'ai été déchirée entre agacement et émotion, il est touchant, mais voilà, on aimerait que les choses évoluent, sa rencontre et son amitié avec (Nathalie Baye donc) nous font espérer des trucs (ben oui) mais le film est assez réaliste dans le sens où, comme dans la vie, les choses merdiques restent merdiques parce qu'on ne sait pas changer (quel optimisme).
Alors c'est triste, oui, il y a des scènes dont je n'ai pas forcément compris l'intérêt, montrer son travail dans un journal moribond (où il écrit notamment des articles nécrologiques, logique), sa relation avec un petit garçon sourd-muet qu'il a recueilli (on ne sait pas grand-chose sur lui, je me suis demandée où il voulait en venir avec ce personnage et n'ai pas vraiment trouvé de réponse), mouais, je ne suis pas tout à fait convaincue.
Le film ne dure qu'une heure et demie mais j'ai parfois trouvé le temps long et eu l'impression qu'on tournait en rond, malgré leurs malheurs (ou justement, pour y survivre) les personnages agissent de manière froide, ce qui fait que quand ils se mettent un chouïa à devenir "passionnés" (gros guillemets), ça n'est plus vraiment crédible, et ça vient trop tard. Mais quelques jolies scènes, les décors vieillots ont du charme, et il y a surtout comme un halo vert qui recouvre tout, j'ai particulièrement aimé le cimetière, et les scènes dans la chapelle sont probalement celles que j'ai préféré (dès qu'il y a des bougies je suis contente). Une façon originale de parler de notre rapport à la mort, détournée de parler de solitude, le tout est assez intéressant mais le mélange n'a pas vraiment pris sur moi.
Synopsis : Un homme vit dans le souvenir de sa femme morte et a amenagé, dans sa maison, une chambre vouée au culte de son épouse.
Nathalie Baye brune et toute jeune, j'ai eu du mal à la reconnaître au début (elle est toute choupi). Attirée par le sujet du film, par le désespoir du héros : portrait d'un homme incapable d'avancer, figé dans le passé, et qui préfère se mentir en faisant vivre toujours sa femme défunte dans son imagination plutôt que faire pour de bon son deuil - bon, c'est très prétentieux ce que je dis là, en réalité il est difficile de le juger, j'ai été déchirée entre agacement et émotion, il est touchant, mais voilà, on aimerait que les choses évoluent, sa rencontre et son amitié avec (Nathalie Baye donc) nous font espérer des trucs (ben oui) mais le film est assez réaliste dans le sens où, comme dans la vie, les choses merdiques restent merdiques parce qu'on ne sait pas changer (quel optimisme).
Alors c'est triste, oui, il y a des scènes dont je n'ai pas forcément compris l'intérêt, montrer son travail dans un journal moribond (où il écrit notamment des articles nécrologiques, logique), sa relation avec un petit garçon sourd-muet qu'il a recueilli (on ne sait pas grand-chose sur lui, je me suis demandée où il voulait en venir avec ce personnage et n'ai pas vraiment trouvé de réponse), mouais, je ne suis pas tout à fait convaincue.
Le film ne dure qu'une heure et demie mais j'ai parfois trouvé le temps long et eu l'impression qu'on tournait en rond, malgré leurs malheurs (ou justement, pour y survivre) les personnages agissent de manière froide, ce qui fait que quand ils se mettent un chouïa à devenir "passionnés" (gros guillemets), ça n'est plus vraiment crédible, et ça vient trop tard. Mais quelques jolies scènes, les décors vieillots ont du charme, et il y a surtout comme un halo vert qui recouvre tout, j'ai particulièrement aimé le cimetière, et les scènes dans la chapelle sont probalement celles que j'ai préféré (dès qu'il y a des bougies je suis contente). Une façon originale de parler de notre rapport à la mort, détournée de parler de solitude, le tout est assez intéressant mais le mélange n'a pas vraiment pris sur moi.