Mon premier Loüys. C’est fin, élégant, mais pas chiant, plutôt charmant, une anti-(quoique ?)Carmen terrible, analyse du comportement d’une femme perverse qui fait tourner en bourrique et joue avec cruauté avec un homme fou d’elle en feignant d’être vertueuse.
Dans ces conditions : qu’est-ce que la vertu ? en quoi se refuser est-il un gage de pureté (ou pas), peut-on (doit-on) se sacrifier par amour, jusqu’où attendre l’autre, qu’oser réclamer en étant dans son droit, aime-t-on vraiment si son désir d’être aimé dépasse ce qu’on est soi-même prêt à donner ? l’amour, sentiment mythifié, surestimé, prétexte à des horreurs, peut-il tout excuser ?
Passion, orgueil, désillusion, réflexion sur la vertu, le don de soi…. Beau et flippant. Pas de sexe explicite dans ce court roman (alors que l’auteur a écrit une œuvre érotique et pornographique considérable paraît-il) mais on sent nettement qu’au fond il n’est question que de ça (en tout cas, beaucoup).
Même si les deux héroïnes sont très différentes, celle de Loüys m'a fait penser à Manon Lescaut (ou plutôt, j'ai ressenti pour le pauvre gars le même genre de pitié que pour le chevalier des Grieux). Ah, les sagouines !
Dans ces conditions : qu’est-ce que la vertu ? en quoi se refuser est-il un gage de pureté (ou pas), peut-on (doit-on) se sacrifier par amour, jusqu’où attendre l’autre, qu’oser réclamer en étant dans son droit, aime-t-on vraiment si son désir d’être aimé dépasse ce qu’on est soi-même prêt à donner ? l’amour, sentiment mythifié, surestimé, prétexte à des horreurs, peut-il tout excuser ?
Passion, orgueil, désillusion, réflexion sur la vertu, le don de soi…. Beau et flippant. Pas de sexe explicite dans ce court roman (alors que l’auteur a écrit une œuvre érotique et pornographique considérable paraît-il) mais on sent nettement qu’au fond il n’est question que de ça (en tout cas, beaucoup).
Même si les deux héroïnes sont très différentes, celle de Loüys m'a fait penser à Manon Lescaut (ou plutôt, j'ai ressenti pour le pauvre gars le même genre de pitié que pour le chevalier des Grieux). Ah, les sagouines !
Je n'ai pas encore consulté "La Femme et le pantin" (enfoui dans un coin de ma bibliothèque)... J'ai seulement lu, du même auteur, "Les Chansons de Bilitis" (autrefois en Livre de poche, no 803), un recueil de poème vraiment intéressant et plaisant.
Bonne soirée et suite...